Swimming with the danger

Une mère ? Non, une lâche!!

Je n'ai j'aimais autant comprise ma mère qu'en ce moment.....

Malgré le peu de temps passé sur cette terre j'ai déjà vécu assez de choses pour dire que je n'en peux plus...

...J'ai déjà vécu assez de choses pour dire que je suis fatiguée de cette vie qui ne m'a laissé aucun répit ...

...Maman j'aurai tant aimé que notre relation soit le contraire de ce qu'elle est maintenant...

...j'aurai aimé que cette relation soit solide, pleine de souvenirs heureux ,de tendresse, d'affection, et surtout...

                                                        ...pleine d'attention.

Je ne comprendrai jamais pourquoi ton attention était toujours le plus souvent portée sur une inconnue que sur moi ta fille...

Lorsque j'étais enfant je me demandais toujours lorsque tu portais enfin ton regard sur moi : "est ce donc comme ça que toutes les mères regardent leurs enfants ?"  Ce regard qui en disait long sur ce que tu pensais de moi en y repensant maintenant ...

Mais je n'étais qu'une enfant et je me fichais de la manière dont tu me regardais, surtout si je n'y prêtais pas attention. Tout ce que je voulais c'est que tu me regarde, que tu sois fière de moi, et que tu me dise que ce n'est pas grave lorsque je faisais une erreur. Mais même malgré mes bonne note et mon bon comportement, tu trouvais toujours à redire, même lorsque mon comportement et ma tenue étaient impeccables...

C'est comme cela que j'ai grandit...
Entourée de haine et de mensonges...
Abandonnée par mon père et délaissée par ma mère, j'ai dû me frayer un chemin dans le désert qu'était ma vie...

                                           ...ou du moins j'essayais...

Ma mère et moi passions notre temps à déménager de villes en villes, en tout cas pas assez longtemps pour que je puisse me faire des amis.
Et chaque année elle se trouvais toujours un nouveau copain qui pourrait subvenir à nos besoin. Au milieu de tout cela la mère le faisait passer pour un poids auprès d'elle à me transporter partout où elle allait car pas assez d'argent pour s'offrir une nounou...

Je me rappelle encore de cette année où elle n'avait eu la chance de trouver un pigeon à qui elle pouvait prendre de l'argent pour nous entretenir. Cette Anne là était l'année de ma première fugue. Lorsque j'y repense se je me dis que je n'aurai pas dû retourner là où nous vivions, c'est à dire chez la tante. Une femme de militaire retraitée qui trouvais le moyen de tout régler par les coups et les cris. Cela va sans dire qu'elle allait de paire avec ma mère qui elle aussi préférait les même méthodes.
Le comble de tout ça c'est que le mari de ma tante était le frère de mon misérable père qui a préféré nous abandonner mes sœurs, m'a mère et moi à notre propre sort tout en sachant t'es bien que ma mère ne serait même pas capable de me gérer moi seule, alors avec trois autres filles en plus...