Amoureuse malgré moi .[ En Pause ]

Chap - XIX

Je crois que je deviens...bizarre.

-Bonsoir, Wallis.

-Moi: Bonsoir..

Mais pourquoi je l'ai embrassé ? Qu'est-ce qui m'est passé par la tête ?

-Alors, tu as passé un bon week-end ?

-Moi: Euh...oui. Oui, oui.

- Warred ne t'as pas trop embêté ?

-Moi: Non, il a été...gentil.

Je ne sais pas quoi dire à Mr.G . Les mots me manquent et je ne peux cesser de penser au baiser que j'ai fait à Warred.

-Dit-moi, tu lui as fais quelque chose, à Warred ?

-Moi: NON ! Je ne l'ai pas embrassé !

Merdeee..

-Hhhh, eh bien, je vois que ça s'améliore entre vous.

-Moi: Ce n'est pas ce que vous croyez !

- Et ce n'est pas ce que je voulais savoir.

-Moi: Comment ça ?

- Je me demandais juste si tu n'avais pas fais quelque chose à voir avec le fait qu'il m'ai invité à dîner avec lui, tout à l'heure.

-Moi: Il vous a invité ?

- Oui. Il m'a très précisément dit "Hé, t'à l'heure quand t'auras fini avec Wallis, reviens à la maison pour qu'on graille ensemble, et qu'on discute un peu entre hommes !"

-Moi: Oh, je vois..

Il a été rapide. Je ne pensais pas que Warred se déciderait à parler à Liam aussi rapidement, ni à ce qu'il s'y détermine tout court.

-Moi: Je lui ai peut-être un peu poussé...vous avez besoin de vous expliquez..

- Je te remercie. Je crois bien que ça fait des années que je n'ai pas mangé en sa compagnie.

-Moi: Vraiment ?

- Hélas, oui. Je crois bien que les seules fois où l'on mangeait ensemble, c'était...huuum...avant que sa mère, enfin NOTRE mère, décède.

-Moi: Vous n'avez pas besoin de le cacher.

- De quoi ?

-Moi: Votre mère. Ou suis-je supposée dire, VOS mères ?

- Il t'en a...parlé ?

-Moi; Oui. Il m'a tout raconté.

- Et...il a dit quoi ?

-Moi: Je ne crois pas que ce soit à moi de vous en parler, et je ne vois pas pourquoi je vous en parlerais, Monsieur.

- D'accord. Je comprend.

-Moi: Vous le saurez ce soir, ne vous inquiétez pas.

- ...merci.

Il me fait un sourire tombeur à la Douglas Booth, ce qui me fait totalement fondre .

Je suis de retour dans mon monde .

-Je te dépose où ?

-Moi: Oh...euh...près de là !

- Hhhhh !

-Moi: Pourquoi vous rigolez ?

- Je ne sais pas. J'ai trouvé ta réaction paniquée...mignonne.

Mignonne, mignonne, mignonne. Je ne sais combien de fois il a prononcé ce mot, et à chaque fois, avec la même tonalité...douce et fiévreuse.
J'aimerais que vous me déposiez au parc .