42: Les enfants

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FRANCOIS BONNEFOY
Ah, les choses qu'on fait pour une augmentation.

Tu ris amèrement en te disant que l'enfer de l'université est au moins un peu plus clément que le diable - je veux dire, ton patron.

Instantanément, tu regrettes d'avoir accepté le deal dans lequel tu t'es fourré. Tu regardes le fils de ton patron courir dans ton appartement comme un gamin. François est au courant, il t'a dit que c'était stupide de ta part de faire une chose pareille, avec toute l'honnêteté affectueuse qu'il a. Certes, ce n'est pas le meilleur choix que tu as fait, mais tu es trop têtu pour changer d'avis maintenant.

En raison du baby-sitting que tu devais faire, tu décides de ne pas venir au manoir de François et de laisser le gamin saccager ton appartement. Vers midi, ton copain vient voir si tu es encore en vie. Miraculeusement, tu l'es - à peine, mais tu respires encore.

Tu pousses un soupir alors que tu ne parviens pas à retenir le garçon dans tes bras. Il se heurte brutalement à François et commence à gémir en disant que ça fait mal. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ton amant est un peu agacé. Mais lorsque François apprend que le garçon s'appelle Francis, il ne peut s'empêcher d'être encore un peu plus irrité.

Vous allez tous les trois à la salle d'arcade près de chez toi, à la demande de Francis, tandis que François te suit simplement avec amusement. Tous les aspects négatifs mis à part, il s'amuse de te voir essayer d'apprivoiser l'enfant sauvage. Épuisée, tu décides d'abandonner et d'aller chercher de la nourriture au resto du coin, laissant Francis à François.

Mauvaise idée.

Tu sors du restaurant, les bras chargés des sacs de nourriture à emporter, et tu sursautes presque quand François apparaît à côté de toi, mettant son bras sur ton épaule et regardant autour de lui avec un sourire fantomatique sur les lèvres. "On dirait que ça nous réussit à tous les deux," commente-t-il en prenant un sac en main. C'est alors que tu remarques quelque chose.

"Tu as oublié Francis!" Tu paniques, mais ton copain se contente de hausser les épaules. "Comme je l'ai dit," dit-il, "c'est réussi."

Paniquée, tu cours jusqu'à la salle d'arcade, où tu trouves Francis en larmes qui attend à l'entrée. "Francis!" Tu t'exclames, t'accroupissant pour essuyer ses larmes. Il t'enlace et pleure dans tes bras. Ce gamin est peut-être un petit morveux, mais ce n'est encore qu'un enfant.

François n'éprouve pratiquement aucune culpabilité à l'égard de cet enfant, mais son cœur s'attendrit à la simple image de toi en train de cajoler et de calmer l'enfant. Il ne peut s'empêcher de sourire à l'idée qu'à l'avenir, tu seras la mère de son enfant.


ALLEN JONES

"On fout quoi en enfer avec toutes ces infestations?"

"Allen, c'est une école et ce sont des enfants," lui dis-tu, un peu amusé par ses jérémiades et son attitude grincheuse. L'américain pleurniche depuis que vous êtes arrivés devant le jardin d'enfants de l'école maternelle. Certains enfants sont déjà dehors de bonne heure et courent dans tous les sens, mais tu cherches quelqu'un de plus familier.

Tu vois, ça a commencé bien plus tôt, quand toi et Allen étiez blottis l'un contre l'autre dans un enchevêtrement de membres entrelacés. Tous deux voulaient passer la journée à ne rien faire et à regarder ce qui passait à la télévision. Au milieu de vos séances, cependant, ton téléphone t'a alerté d'un appel de ta cousine. Elle voulait que tu ailles chercher Daisy, ta nièce, à son jardin d'enfants, car elle n'avait pas le temps de le faire aujourd'hui.

2p!Hetalia Boyfriend ScenariosOù les histoires vivent. Découvrez maintenant