Comme le flux d'une rivière déferlante,
Le long de mes joues,
Mes larmes s'extravasent.
Avec un goût amer au fond de la gorge,
Et le coeur noué,
Je t'écris ces mots.Il m'arrive,
Parfois,
De voir tes mains,
Pellucides,
M'étreindre pour que je reste,
Puis disparaître,
Doucement.Laissant derrière elles ce froid.
Indescriptible, Comme un cri sans son, Poignant et glaçant,
Me parcourant d'un frisson.La beauté de ton regard,
Quant à lui,
Ce regard dans lequel j'adorais me plonger,
Chaque jour,
Loins de mes yeux fixant désormais le vide,
Il ne cesse de m'empoisonner.
Alors je te le dis, Ces doux souvenirs,
Bercent mes nuit.Dans l'attente de te retrouver,
Toi, mon amour.Toi qui me fait voyager,
Dans le seul temps d'un instant,
Dans le seul espace de tes bras.
Peu importe la planète sur laquelle j'atterrirai,
La gravité n'y fera rien.
Le poids de mon amour,
Lui, n'en sera pas changé.Dans cette terre hâve qu'était devenu mon coeur,
Tu as fait naître un bourgeon.Je m'en souviens si bien,
Aussi rare qu'une vigne de jade,
D'une beauté sans pareil,
Il a fleurit inéluctablement.Et à chaque pétale qui s'envolait,
Je les entendais qui n'hurlaientnt qu'un grand et seul
« A la folie ».Que j'en avais tant rêvé,
Une beauté si belle,
Un amour si pur,
Qu'imaginer l'existence même de leur source s'effacer,
Est semblable à un poison se rependant et paralysant.Prête à sonner l'hallali de mon coeur,
Tu as transformé ma mélopée,
En une mélodie,
Si harmonieuse,
Que le clocher des coeurs brisés
S'en est évaporé,
Et ce n'est que ce que j'en retiendrais.
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L'art d'être humain.
PoetryOn ne s'intéresse que trop peu à ceux que les gens ressentent réellement. Face à la vie je veux dire. Leurs plus profondes émotions, leurs sentiments les plus intenses, leurs expériences les plus troublantes. Voici quelques pensées, quelques écrits...