My Beautiful Sinner [Bill Kaulitz.]

Chapter one, Tic-Tac.

- Le café n'est pas assez chaud, refait le ma grande.
S'exprimait la veille aux cheveux blonds qui m'avait tendu la tasse que je venais tout juste de lui servir, les ongles rouges pétant.

Elle avait une dent contre moi putain, parce que la tasse brûlait.
Et pas que, je brûlais de l'intérieur.

Mais avais-je le choix? C'était ce foutu de café qui payait mes factures.

- Pardonnez nous madame, il va être refait.
Avais je dit, un faux sourire affiché sur mes lèvres alors que j'avais brusquement posé la tasse sur le comptoir de Alex, celui qui avait préparé ce café, il se retourna.

- Refais-le, pas assez chaud pour Madame.
Il avait soupiré, tout autant soulé que moi.

J'avais mal au dos, et aux genoux a force de me balader de partout dans ce café depuis neuve heures du matin.

C'était ma pause, de 15 minutes, enfin. Qu'est-ce que je l'attendais celle ci.
Je m'étais posée sur le trottoir a l'arrière du café la où je faisais mes pauses avec Alex habituellement, quand elles correspondaient ensemble.

Je me frottai les temples, j'avais mal partout.

Putain que la journée se finisse.

Puis, j'avais entendu des crissements de pneus, Et oui, y'en a qui profitent de leurs jeunesse je suppose.

Cela devait faire cinq mois que je n'avais pas profité ne cesse que d'un week-end pour m'amuser, je devais m'entretenir toute seule, si non qui le ferait pour ma pauvre personne ?  Mes parents décédés ? Mon beau frère qui avait déjà réussi sa vie ?

Cela devait faire 3 longues années que je n'avais pas parlé a Kale, mon beau frère.

Ma famille d'accueil n'avait fait que d'empirer les choses pour moi, innocente et fragile après la mort de mes parents.

Ma belle-mère ne savait meme pas comment m'aimer, comment montrer son amour envers moi. Elle avait essayé, mais avait échoué tant de fois. Elle n'y arrivait jamais.

Mon beau-père ? Pire que ma mère bordel... il avait peur de montrer des sentiments envers moi, c'était pas son idée de m'adopter.
Il me parlait comme un adulte, il n'a jamais osé m'appeler ne cesse que « Ma fille »

Et mes parents biologiques? là, c'était moi qui avait peur d'en parler.

J'ai jamais surpassé ça, le sentiment d'être bloqué quand je devais parler de mes parents. 

Mais c'est surtout que-

BANG!

Putain de merde... c'était quoi ça ?

Je n'avais pas hésité une seule seconde pour me lever et de courir aussitôt de nouveau dans le café, c'était bien de la que provenait le bruit.

Putain... rien.