Avantia | Tome 1 : La guerre de la Lumière

Prologue

Un homme ensanglanté toussait par terre, il crachait du sang sur le sol de cendres. Il était dans un état critique, il risquait sûrement de mourir d'une seconde à l'autre. Il tenda du bout de sa main un parchemin enroulé.

« Approche jeune messager.. Tu dois..

Le soldat à terre cracha du sang et toussa, d'une toux grasse et répugnante. Un autre homme qui se tenait debout, près du soldat recula de quelques pas pour éviter le sang qui sortait de la bouche de celui-ci.

- Tu dois... Absolument... Apporter ce parchemin... Au royaume...

Il toussa à nouveau, et rampa vers le soldat.

- C'est urgent... Apporte ce message... À la Reine... D'Avantia...

Le soldat prit le parchemin et le déroula. Son visage se défigura en lisant ce qui était écrit.

- C'est compris monsieur. Je l'apporte de toute urgence. »

En vain, le soldat était déjà mort, ses blessures étaient profondes, il avait dû subir d'atroces souffrances. Le messager cria des injures et partit en faisant un énorme bond en l'air.

Le paysage était mort, des cendres par terre, des bâtiments - ce qu'il en reste - en ruines, décimés. Les arbres n'existaient plus, ils avaient été carbonisé. Non loin de là, se trouvait un temple, encore intact. C'était une structure de pierres assez étrange, mais pourtant intact. Des traces de sang reliaient le soldat mort au temple, on aurait dit que le soldat cherchait à fuir ce temple.

***

Un beau jour ensoleillé, dans un splendide palais surplombant une cité entière, elle-même protégé par d'énormes murailles. Les bâtiments étaient fait d'un matériau lisse, blanc, reflétant les rayons du soleil.

Dans le palais se trouvait une grande salle principale. Le sol était fait de pierre précieuse d'un léger bleu, mais d'un fort blanc pur. Il était magnifique et brillait. Les murs étaient fait d'un matériau semblable à du quartz.
Au fond de la salle se tenait un trône, sur lequel était assis une magnifique femme. Assez âgée, mais toujours aussi belle, de magnifiques cheveux blancs, longs, tombant sur sa robe de soie tout aussi blanche. Elle avait des yeux bleu, glacials, perçant quiconque la regardait.

De nombreux gardes se trouvaient dans cette salle, mais également des serviteurs passant par ci et par là. Un garde vêtu d'une énorme et lourde armure de fer, surplombée de cristaux par-ci et par-là approcha de la dame dans le trône. D'une voix grave et sévère, il s'agenouilla et déclara.

« Ma Reine, un jeune messager souhaiterais vous voir. Il voudrait vous amener un message de la plus haute importance.

La Reine dévisagea le garde puis répondit d'une voix indifférente mais glaciale.

- Soit. Amenez moi ce messager. Il a toutefois intérêt à m'apporter un réel message. »

Les gardes ouvrirent de grandes portes extrêmements lourdes, faites de cristaux bleus.

Le messager entra et marcha sur le long tapis blanc et doré reliant le trône et l'entrée. Une fois arrivé devant le trône, il donna le message à un garde et s'agenouilla.

« Ma Reine, lisez par vous-même, l'heure est grave. »

Le garde vérifia si le parchemin n'était pas piégé, ce qui n'était pas le cas, et le tendit à la Reine qui s'empressa de le lire.