Le début du commencement...

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« Oui, il est vrai messieurs les jurés que mon client est l' un des auteurs présumés de ce massacre envers ce professeur, mais il est avant tout une victime ! » Maître Patholys avocat au barreau de Paris, procès du massacre d'un professeur de lettres par un groupe d'étudiants de la faculté. Date du 20 juin 20**.

Le crime parfait n'existait pas et pourtant le nôtre est ce qui s'en rapporte le plus. Mais définissons le crime parfait. En quoi cela consiste ? Et bien dans notre cas le crime parfait signifiait que nous n'avions ni arme, ni corps, ni témoin, aucun mobile et tous un alibi pour la nuit du 27 au 28 septembre. Qui somme nous ? Au début nous étions de simples élèves de fac,  et nous sommes devenus des criminels. Je vais tous vous raconter, mais si je veux vous expliquer comment tout cela commence, il faudrait commencer par le commencement. Monsieur M. notre professeur de lettres à la faculté.
Au moment des faits nous étions que des élèves de seconde année, sans antécédents particulier.

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Lundi 02 Septembre
Je me souviens encore de cette rentrée. 2e année de faculté. J'espérais avoir une bonne classe et de bons professeurs. Au alentour de 8h30, j'étais dans les couloirs en direction de l'amphithéâtre où avait lieu l'accueil des élèves. Je me souviens d'y avoir rejoint quelques amis de l'année d'avant et de mets assis à côté d'eux. C'est alors qu'un professeur de philosophie y est arrivé quelques temps après moi, et  à commencé un long discours ennuyeux sur l'année qui arrivait. J'étais un étudiant en lettres, avec pour objectif de devenir un grand littéraire.
C'est aussi ce jour là et dans cette amphithéâtre que j'y ai rencontré quelques camarades de classe qui deviendront plus tard mes compagnons de crimes. Mais j'ignorais encore à ce moment que cette année allait changé ma vie.

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Lundi 09 Septembre
J'avais ce cours de lettre avec Monsieur M. . Ce professeur était vraiment hors du commun, il était cruel et froid avec ses élèves, il était très agressif et très malsain avec nous. Autant que certains avaient abandonnés ce cours, d'autre le vivaient mal au quotidien d'avoir ce cours, cela pouvait se traduire par des crises d'angoisse ou même des pleures ou d'autres sortes d'expression d'angoisse, alors que d'autres le haïssaient et avait essayé d'en parler à la direction, qui malheureusement pour nous avait peu à faire de nos soucis.
Ce jour là Monsieur M. avant humilier une élève devant tous l'amphithéâtre. Il lui avait donné un sujet différent sur l'essai qu'on devait faire. Le nôtre avait pour sujet la littérature et l'expression de la parole alors qu'elle avait pour sujet les femmes inférieures à l'homme sexuellement. Il l'avait fait présenter son essai à l'oral ce qui ne nous était absolument pas demandé. De plus, il avait critiqué et injurié son sujet, et en expliquant à toute la classe en quoi son travail aurait pu être fait par un enfant en classe de CP. La fille est partie en pleurant très rapidement, on ne l'a jamais revu en cours. Ce jour là toute la classe savait ce qu'il avait fait, lui était content de lui mais nous on le détestait encore plus pour beaucoup.

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Mercredi 11 Septembre
Au cours précédent de lettre, le professeur nous avait demandé de lui faire un exercice relativement long et ennuyeux qu'il noterait.
Cette fois là, il avait décidé de ramasser lui même les copies. Je le revois passer dans les allées de sièges qui remplissait l'amphithéâtre. Il entra dans une rage noire quand un des étudiants situés dans les dernières rangées n'avait pas son travail. Et pour cause, il venait d'intégrer le groupe. Changement de cours. Monsieur M. l'avait attrapé par les cheveux, il l'avait jeté au sol d'une telle violence que le garçon en avait le nez ensanglanté. Il le traîna par les cheveux pour le faire descendre les escaliers de l'amphithéâtre jusqu'à la moitié. L'étudiant, pleurait. Il avait été traîné une bonne partie des escaliers comme une serpillière. Le professeur sans pitié le fit descendre les quelques marches restante par une chute violente. L'étudiant très mal fini par être envoyé à l'infirmerie. Le comportement de Monsieur M. avait indignés certains, et révoltés d'autres. J'irai même à dire c'est (avec l'évènement d'avant) un des éléments déclencheurs d'une révolte envers le professeur, Monsieur M. .

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Jeudi 12 Septembre
Ce jour là, nous avons eu cours de lettres, toujours en compagnie de notre professeur adoré pas tant adoré que cela Monsieur M. . Mais si je vous disais que également à ce cours il y eu un incident, vous me croyez ? Eh bien, croyez le ou non, il est bien arrivé quelques choses pendant ce cours.
Suite à de nombreuses plaintes, Monsieur M., qui d'après la direction serait innocent, s'est « vengé » en nous fessant un devoir sur table. Qu'il n'aura même pas pris la peine de lire et encore moins de corriger. En effet, il a chiffonné devant nos yeux chaque feuille. Il nous appelait un à un, il nous regardait, souriait, chiffonnait la feuille. Le seul mot qu'il disait avec son sourire de sadique était « Zéro » . Il prenait un plaisir fou à faire cela. Je voyais autour de moi, certains de mes camarades bouillir de rage.
Ce fut ainsi que commença le début de la fin.

Ceci est un aveu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant