🍭🌈𝒞𝒽𝒶𝓅 𝟤: 𝑀𝒪𝒩𝒮𝐼𝐸𝒰𝑅 𝐿𝐸 𝐵𝒪𝒩 𝒞𝐼𝒯𝒪𝒴𝐸𝒩🌈🍭

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⚠️T.W. Harcèlement scolaire - violence physique - intimidation dans ce chapitre⚠️ 

Si mai faisait de la Réunion des journées hivernales, et que le climat, bien qu'étant doux, se rafraîchissait, ce n'était pas le cas à près de neuf-cent kilomètres de terres et de mers de là

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Si mai faisait de la Réunion des journées hivernales, et que le climat, bien qu'étant doux, se rafraîchissait, ce n'était pas le cas à près de neuf-cent kilomètres de terres et de mers de là.

En France métropolitaine, les jours qui s'allongeaient un petit peu plus à chaque fois ravivaient de belles couleurs printanières. Les arbres, après s'être embellis de bourgeons à profusion, étaient verts à présent ; les fleurs étaient réapparues après un long sommeil sous la couverture neigeuse de l'hiver ; les oiseaux chantaient à nouveau gaiement, parcourant collines et champs qui éclataient de mille teintes... il faisait beau en France, c'était le printemps, presque l'été même.

Pourtant, même si le soleil brillait généreusement, la nature en revanche n'avait guère sa place dans une petite banlieue non loin de Paris : pâtés de maisons, mais surtout structures, édifices, et nombreux bâtiments se partageaient égoïstement le paysage. Seuls quelques imposants peupliers se dressaient autour des routes et des stades, quelques majestueux cyprès encadraient la cour de quelques particuliers plus chanceux, et, comme pour faire bonne figure, seuls quelques marronniers et platanes servaient de verdure en se faufilant entre les parkings des squares. Il y avait du béton partout, c'était Argenteuil, simple petite banlieue, certes, mais comme toute ville, le faubourg avait son charme.

Dans ce petit quartier, un grand bâtiment surplombait une petite zone résidentielle : c'était une bâtisse dont les murs étaient bariolés de jaune et de bleu, entourée d'une grande cour, et dans laquelle de tous petits enfants étaient en train de jouer. Nous étions manifestement dans l'enceinte d'une école élémentaire.

Des fillettes et des garçonnets s'ébattaient et criaient joyeusement ;certains s'amusaient à sauter à l'élastique pendant que d'autres se livraient à des jeux plus calmes en jouant aux billes, le tout sous la surveillance d'une institutrice.

Mais si la plupart des écoliers s'égayaient ainsi, ce n'était pas le cas de tous les bambins, hélas ! À l'intérieur même des murs de cette école publique, plus précisément dans une salle de classe parmi d'autres nombreuses salles, l'ambiance était, pour ainsi dire relativement studieuse.

C'était un après-midi, il faisait chaud, et dans cette classe de cours élémentaire où l'atmosphère était réduite au silence, vingt-cinq petits élèves se trouvaient là, sagement assis à leurs pupitres, en train d'écouter une leçon de français. C'était une femme qui était en train de leur faire cours, une certaine mademoiselle Rousseau - institutrice assez âgée, petite et grassouillette- Elle était en train questionner quelques enfants sur la conjugaison.

Alors que l'enseignante était en ce moment même en train d'interroger une écolière - une jolie petite chinoise qui, au premier rang venait à l'instant de se lever - à l'arrière, tout au fond de la classe, il y avait deux élèves qui semblaient discuter entre eux. C'était deux garçonnets : l'un était noir et très potelé, l'autre était un rouquin fin et tout menu.

🍭🌈ʀᴇᴠᴇʀɪᴇꜱ - ᴛᴏᴍᴇ 1- 𝒟𝑒𝓊𝓍 𝓂𝑜𝓃𝒹𝑒𝓈, 𝒹𝑒𝓊𝓍 𝓋𝒾𝑒𝓈🌈🍭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant