|- Their Last Storm

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Chapitre 1 : Their last storm

“And if beauty is terror, then what is desire?
It’s to live forever.”


***

La nuit s’était couchée depuis plusieurs heures, laissant étoiles et constellations apparaîtrent l’une après l’autres dans le ciel, malgré l’orage qui se déchainait dehors. Les arbres dansaient avec le vent, frémissants à chaque rafale brusque et claquante. Les stries de la foudre, éclairaient les alentours si bien, que la pièce dans laquelle il se trouvait restait dans une peine ombre des plus complète. La lumière lui aurait été trop dur à supporter, elle rendait toujours les choses plus réels.

D’un regard absent, allongé sur son lit, le torse relevé et le visage en direction de la fenêtre. Il restait à observer l’orage, qui traduisait si bien ce qui était au fond de son cœur. Se cachant dans le silence, ou dans les cigarettes dont la fumée embaumait la pièce de leur odeur si particulière, son esprit était en tourment. Il suffisait de regarder le nombre de texte, de partitions jonchées a même le sol au milieu de ses instruments pour comprendre. Comme pour beaucoup la douleur, devenait de l’art.

Pausé sur les draps blancs, le paquet noir et blanc des « Seven Stars » venait contraster la douceur qu’il renvoyait. Avec ses cheveux or, ondulés et brillants sous la lumière argentée de la lune, ses doigts tenant gracieusement une cigarette et son corps immaculé et nu, il semblait intouchable. Perdu dans son propre royaume.

Pourtant, s’il était le roi d’un royaume, il en partageait le trône.

Puisque, le torse relevé appuyer contre le mur, un garçon brun au visage fermé l’observait. Il n’était pas dur de deviner que derrière son visage rempli de tristesse se cachait le fantôme d’un rire ou d’un sourire de les deux avaient pu partager.

« Aslan… », murmura-t-il, d’une voix qui dû lutter contre ses émotions ainsi que le tonnerre pour arriver aux oreilles du blond.

                                             
« Que se passe-t-il ? »

Ce fut peut-être à cause du tonnerre, mais surtout pour un milliard d’autres raisons que cette question resta a jamais sans réponse. Même pas un murmure, une parole, seulement un regard.

Celui d’un muet emprisonné.

***

Etrangement, des années plus tard, Maxence aurait tout donner pour revivre ce moment. Le vas et viens des érables, perdant leurs feuilles, le grésillement du lampadaire, cette tristesse, tout.

Si cela voulait dire être avec lui.

Mais aussi, pour comprendre ce qui encore aujourd’hui lui restait inconnu.

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