CHAPITRE 52

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ATMOSPHÈRE : «Gilded Lily, Cults »

La porte d'entrée qui claqua me fit ouvrir les yeux instantanément. C'était lui, il était revenu me chercher.

Trasher se redressa sans plus attendre, prenant son arme dans son pantalon, visant l'entrée de la porte. Je me recroquevillai, me collant contre lui. Il va m'enlever à nouveau...

Quand la porte du salon s'ouvrit, j'ai crispé les yeux.

— Il va me prendre, murmurai-je

Il me fit rouler derrière lui, tirant une fois dans le vide.

— Approche et je t'explose le crâne.

— Trasher ? Interrogea une voix trop familière à mon goût.

— Qu'est-ce que tu fous ici merde ?! continuait-il.

Je me redresse, cachant mon corps nu sous la couette.

— Toi, qu'est-ce que tu fous ici ? demandais-je.

Il haussa les sourcils, me fixant, visiblement surpris.

— Détourne les yeux avant que je te les arrache.

— Je l'ai vue à poil avant toi, connard, répondit James.

Trash voulu se lever, mais je lui agrippa le bras.

— Barre toi, James. T'as rien à foutre ici, dis-je alors.

Il ria amèrement, croisant les bras.

— Visiblement je n'étais pas le seul à mentir.

Voyant que je ne répondais pas, il continua :

— Alaric m'a demandé de te ramener.

— Alaric peut aller se faire foutre.

Il ria, à nouveau, regardant Trasher.

— Mon pauvre...Tu vas te prendre un savon.

— Je pourrais encore crever que je ne regretterais pas.

J'écarquillai les yeux, regardant Trasher. Il serrait les dents, se rendant certainement compte de ce qu'il venait de dire avant de se lever et de remettre ses habits.

— Laisse-la s'habiller tu veux ?

James haussa les épaules, s'en allant à la cuisine. Trasher quant à lui rangea son arme dans sa poche arrière, le suivant sans même m'adresser un regard.

Je vois...Donc, on fait comme si y avait rien eu, compris.

Je soupire, me levant à mon tour avant de m'habiller. Je les entendaient hausser le ton dans la cuisine, ce qui me fit me dépêcher. Je sens que le meurtre de sang-froid n'est pas loin..

Je les rejoignis, leur tournant le dos, me servant un verre d'eau.

— Comment tu nous as trouvés?

— Les traceurs. T'as rien appris en un an de captivité ici ?

Je serre les poings, me retournant vers lui.

— Bizarrement quand j'ai disparu t'en as oublié leur utilité.

Il s'adossa au mur, le visage toujours aussi inexpressif sans dire un mot de plus.

— Qu'est-ce que tu veux, James ?

— Te ramener.

Me ramener ? Après tout ça, il croyait encore pouvoir me manipuler à sa guise ? Est-ce qu'il espérait réellement que je fasse comme si rien de tout ça ne c'était passé ?

LA VERITÉ MENT TOME1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant