23H15, l'oxygène se propageait dans la salle. Je me retournais auprès de Luc prennent l'extincteur afin de le libérer de ces chaînes. Je frappais le plus fort possible sur le métal en faisant attention de ne pas le blesser.
- Arrêt ça ne sert à rien elles sont trop épaisses, soupirait Luc à bout d'énergie.
-Tu veux que je fasse quoi alors ? Plus on attendra plus l'oxygène se propage.
Je regardais dans toute la pièce, voir si quelque chose pouvait m'aider. Au loin des cris retentissaient probablement dans le couloir. À travers le hublot je distinguais un homme se tenant debout dans le couloir. Il avait l'air apeuré dans sa posture aussi il se tâtait les mains et regardait tout autour de lui. Il n'était pas très grand, une vieille tunique de couleur foncée et un crane totalement dégarni.
Je frappais à l'hublot afin d'attirer son attention.
« Peut-être qu'il pourrait nous aider, il n'a pas l'air méchant. »
Il tournait la tête dans ma direction dont je lui faisais signe de se rapprocher, il hésitait un moment puis se décidait à venir.
- Hey ! Il faudrait que tu aides. La porte est fermée et on n'a pas les clés...
- Je ne sais pas... Je...., me coupait-il avec une voix inquiète toujours en regardant autour de lui, Vous êtes des étrangers.
- Ne t'en fais pas personne ne sera que tu nous as libéré.
- Je ne peux. Si je le faisais je risque d'être punis.
- Non, non !, tentais-je de le rassurer.
Il arrêtait de parler et continuait de tripoter ses mains.
- Je ne suis pas seul... Il y en a d'autres.... Comme lui.
- Qui ?
Un grand bruit résonnait dans le couloir semblable à une succession de lourd objets tombent sur le sol. L'homme se rapprochait d'un des coins du couloir, dégagent la vu sur la vaste allée, un homme plus grand et plus fort arrivait. Il avait un air grave et mesquin tout comme le directeur, je commençais à comprendre ce que l'homme timide voulait dire.
Lors qu'il fut arrivé il nous dévisageait avant de jeter un coup d'œil derrière lui.
- C'est pas communs de voir une femme ici. Tu viens d'où ?, demandait-il avec un sourire aussi noir que celui de l'autre fou.
Je ne répondais pas à sa question ne sachant pas quoi lui indiquer comme infos.
- T'as perdu ta langue ou quoi ?, demandait-il en se collent contre le hublot pour inspecter l'intérieur. Vous êtes que deux là dans ?
- On nous a enfermé, sortais-je enfin, et il nous reste peu de temps avant que la bouteille d'oxygène ne nous endorme.
- Tu veux quoi en échange ?
- En échange !
- Ouais... en échange. Parce que j'apprécie beaucoup ton petit copain, continuait-il avec un plus grand sourire les yeux rivés sur Luc.
« Il vient de faire une allusion à quelque chose, je réponds comment à cette question ? »
- Comment allez-vous vous y prendre pour trouver la clé ?
- Ne t'en fais pas, répondait-il en repartent dans le couloir.
L'homme timide ne bougeait pas et continuait son petit rituel.
Je jetais un coup d'œil vers Luc ,voir s'il allait bien. Il respirait durement.
Je n'étais pas sûr des intentions de l'homme, mais j'étais on ne peux plus sûr qu'il fallait que je m'arme en cas de débordement. Je n'eus trouvée qu'une fine barre de fer que j'avais arrachée d'un vieux brancard replié sur lui-même.
L'attente se faisait ressentir. L'homme timide se tenait toujours derrière la porte sans un mot.
- Hey ! Tu crois qu'il va revenir ?, lui demandais-je.
Il acquiesçait frénétiquement. Puis il se rapprochait du hublot.
- Il est dangereux.
Voilà que des pas lourds se rapprochaient.
« Été-ce lui qui revenait. »
Dans la pénombre étincelé des dents en fer et tordu, un sourire encore plus grand que tout à l'heure au vu de ces grisâtres molaires. Il avait un pas décidé et à la main les fameuses clés.
- Les voicis !, me disait-il en me montrent les clés sous tous les angles.
- Allez-y, vous pouvez ouvrir la porte, lui disais-je avec un grand et beau sourire sachant que je cachais derrière moi la barre.
Il enfonçait les clés puis s'arrêtait net.
- Qu'est-ce qu'il y a ?, lui demandais-je.
- Suis-je sûr que vous remplirez votre part du marché ?
- Bien sûr !
-Vos mains en évidence. Je veux voir vos mains.
« C'est marrant je me demander où j'allais mettre ma barre ! Comme dit l'expression '' dans le cul''. »
Obliger de serrer les fesses pour tenir la barre, je n'arrivais presque plus à respirer.
Je levais doucement les bras jusqu'à que son regard retour aux clés.
Il ouvrait la porte et l'effroi m'emparais. L'image était iconique, me voilà le torse bombé, une posture militaire face à un type qui d'une paire de claque m'expulserait à travers la pièce.
Par chance avant qu'il ne tente quoi que ce soit, l'homme timide se jetait sur lui, agrippé comme un enfant au coup de son père il le faisait tomber à terre. Il se débattait et moi je ne bougeais pas alors que c'est à moi de me défendre. Je reprenais la barre de fer dans les mains et frappais de tout ce qu'il me rester la grosse brute. Une fois, puis deux, trois....
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Outlast le commencement
TerrorNous voici avant la catastrophe qui a conduit l'asile de Mount Massive à un lieu de meurtres clandestins. Alors qu'ils effectuaient un reportage, Mélinda et Luc ne s'attendaient pas à ce qui aller leur arriver. Survivre devenait leur priorité. il s'...