4.1: HAYDEN

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Elle est là, entre mes mains, patelante, le souffle court, autant par la façon dont je la prends que parce que ma main entoure sa nuque et la tient fermement, le visage contre l'oreiller, et que, pour être bref, je l'étouffe.

Pourtant, l'émotion qui me serre la gorge ne va nulle part et je sais déjà que ça va être difficile de jouir.

J'ai envie de lui serrer la gorge plus fort et mais je sais que si je le fais, les choses risquent de mal tourner car il arrive des fois où j'ai du mal à controler mes démons.

C'est pour cela que je les prends par l'arrière.

Sauf elles.

Sauf que je ne veux penser à aucune d'elles en ce moment.

La chatte de ma compagne se tend et embrasse mon membre et quelques secondes après, un deuxième orgasme la sécoue et je finis par en simuler un.

Je me retire d'elle, mon membre toujours dure et douloureux, ma frustration ayant augmenté d'un trait.
Je quitte la chambre et m'enferme dans la salle de bain.

J'ai une envie sérieuse de tuer. De torturer. De verser du sang. De faire du mal à quelqu'un.

Putain!

Je sors en coup de vent de la salle de bain et prends rapidement mes affaires.

Je m'habille à la hâte, Lysse Aurore me fixant, perplexe.

_ Tu vas bien? demande-t-elle.
_ Oui, ça va; dis-je en bouclant la ceinture. Je vais parler à Ben. Il va te ramener chez toi.

Elle a l'intelligence de ne pas insister.

Je prends le contact, le porte-monnaie et le téléphone et je sors en trombe de la chambre.

Je passe un coup de fil rapide puis appelle Ben pour lui dire de ramener Lysse Aurore chez elle.

Un peu plus tard, je me gare devant See.

_ Bienvenu, monsieur; m'accueille l'agent de sécurité en me tenant la porte.

Je marmone un merci et quand la chaleur de l'interieur me frappe le visage, je me dirige aussitôt vers mon actuelle chambre.

Le gérant de la boite me rejoins dans le couloir avant que je l'atteigne.

_ Bienvenu, monsieur. Votre pièce a été déjà préparée. Ils vous attendent.

Je réponds par un léger signe de tête.

_ Et mes outils?je demande.

_ Ils ne quittent jamais la pièce; me sourit le gérant avant de s'arrêter devant la pièce et de m'ouvrir la porte. Bonne soirée, monsieur.

J'entre et justement, ils t'attendent. Six hommes, quatre femmes, nus, étalés les uns sur le canapé, d'autres sur le sol, d'autres sur le lit.

Le gérant ferme la porte derrière moi et je m'avance vers mes peintures et prends un pinceau.

Je me place de façon à avoir une vue parfaite de toute la scène et aussitôt que je m'assieds, ils s'approchent et se rejoignent sur le lit et là, les mains et les lèvres commencent leur travail.

Craving [EN RÉECRITURE]•••Où les histoires vivent. Découvrez maintenant