Chapitre 1

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Je me réveillais doucement. Mes côtes me faisaient un mal de chien mais je les ignorais, a quoi bon ? J'étais habitué a la douleur.

Je retira mon sweat et commença à enlever les bandages imbibé de sang, ça craignais si quelqu'un me voyais couvert de sang.

J'en remis d'autres. Je crois que quasiment tout mon argent va dans les bandages et les anti-douleurs vu que je ne mange quasiment rien.

Je finis par m'habiller avec les habits les plus long que j'ai trouvé pour que personne ne s'aperçoive que chaque parcelle de ma peau ruisselle de sang.

En sortant je voyais comme d'habitude les graphitis sur ma porte, quelques insulte de plus ou de moins qu'elle est la différence ?

En arrivant devant le collège, je fis un vague sourires a tous ceux que je croisais, y compris ceux qui m'harcelais, c'étais de ma faute de toute façon s'ils le faisaient.

Je finis par arriver en cours, je commençais pas du français.

Je m'asseilla a ma place habituel, c'est a dire le plus au fond possible, mes camarades adorés m'ayant nettement fais comprendre qu'il fallait que j'arrête de faire l'intello.

J'aperçus mon voisin et regretta immédiatement mon choix, c'étais lui qui m'avais brisé les côtes hier, je le salua gentiment il me répondis par un doigt d'honneur.

Je m'asseilla donc a coté de lui et il se fis un plaisir de me donner un coup dans les côtes, le plus fort possible sans que ça ne se remarque, la douleur me fis monter les larmes aux yeux et il continua l'air innocent et naturel jusqu'à ce que son poing sois couvert de sang.

Je pense que n'importe qui dans cette classe se serait effondré en pleurant mais pas moi! J'avais réussi a passer outre de la douleur depuis longtemps. J'avais certes le souffle coupés et tout le ventre en sang mais aucun bruit ne sorta de ma bouche.

Je sortis du court en feignant le mal de ventre pour cacher tout ce sang, et j'aperçus un troisième (j'étais en quatrième), magnifique, tout ceux dont j'avais envie, j'étais époustouflé mais mon cerveau a heureusement rapidement pris le dessus, tu pensais a quoi sale pd?! Qu'il allais te regarder?! Qu'il allais te trouver beau alors que t'es une sae p'tite merde?! Tes potes te l'ont pas assez répété ?! T'es rien, tu mérite même pas de vivre, va crever. Oui, c'étais mes pensées.

Je m'aperçus légèrement tard quand mon voisin de table s'approcha de moi avec un compas et me le planta en plein dans ma paume. Le sang coulais maintenant aussi de ma main, merde ça se voyait beaucoup plus, je cacha ma main dans une de mes poches et parties le plus rapidement que mes jambes les permettais.

Il me rattrapa rapidement et me pris le poignet pour m'entraîner dans la direction opposée, bon bah j'vais passer un sale quart d'heure.

Il nous enferma dans la salle de musique, la seul pièce insonorisées et me plaqua contre le mur, une main sur ma gorge.

-Alors? Le p'tit pd a trouvé quelqu'un d'autres? Tu crois que j't'ai pas vu avec tes regards? T'es a moi et rien qu'a moi

-O..oui désolé.. maitre.. ma voix tremblais et je commençais a sérieusement manquer d'air.

Il me détacha du mur d'une trentaine de centimètres avant de me lancer dessus, je m'effondra a terre, ms jambes refusant de me porter. Il s'asseya sur mes jambes tendus et m'embrassa brutalement, il mordis mes lèvres jusqu'à ce que je saigne.

-La prochaine fois que tu pose le regard sur un mec autre que moi je serais beaucoup moins gentil que maintenant, d'accord sale pd? Il souriais ironiquement.

-O.. Oui.. Il pris ma tête et la balança sur le mur.

-Arrête de me répondre c'est insolent.

Il se leva et sortit de la salle calmement pendant que je me vidais de mon sang, la tête ouverte.

Ce n'est qu'une demie heure plus tard que j'ai trouvé la force de me lever et d'ouvrir la porte, je me rendis compte qu'il l'avais fermé de l'extérieur. Je vais vraiment être obligé que quelqu'un me vois dans cet état?

Ce n'est que plusieurs heures plus tard que qu'un professeur me trouve endormie adossé contre la porte, une flaque de sang autour de moi, il devais déjà débuter son cour donc les élèves patientaient en dehors.

Je me suis réveillée a l'exact moment ou il a ouvert la porte, terrorisé de ce que j'allais me prendre.

-Hem..  es-tu? Murmura le prof, décontenancé par la situation mais ne voulant pas alerté ses élèves.

-Je.. désolé j'ai pas voulue être là, je vais partir tout de suite. 

Ma voix tremblais et je n'étais franchement pas en état de faire un pas mais je me leva quand même sans aide.  Il s'est écarté pour me laisser passer, surpris de mon assurance.Je fis un pas pour sortir de la salle, puis un autre avant de m'effondrer en tremblant, mes jambes avaient refusant de me porter un pas de plus.

-Eh t'es pas celui qui me mattais là? Le troisième que j'avais aperçu étais au premier rang.

Merde, il va me défoncer, sois lui ,sois mon mec s'il apprend qu'il m'a aidé, je me relevas tout tremblant et essaya de fuir, trébuchant a chaque pas.

Il m'a arrêtée et m'a pris dans ses bras, cun jeu d'enfant pour lui il devait me dépasser d'au moins deux tête et je faisais a peine plus de 25 kilo.

J'essaya de le faire me lâcher en me débattant ce qui a étonnement marché étant donné mon état de faiblesse me faisant m'écraser au sol sans la force pour me relever.

Il me repris doucement dans ses bras pour la seconde fois, il devais sentir que je tremblais et m'a adressé un sourire maladroit.

Je grelottais aussi mais comment différencier un tremblement d'un autre? Je voulais qu'une seul chose, rester dans ses bras jusqu'à ce que je me vide complètement de mon sang.

Mais mon cerveau n'en avait pas fini avec moi, mais? Tu est con? Ou tu le fais exprès ? Il veux pas de toi, personne veux de toi, tu dérange juste le cours, il va t'amener a l'infirmerie et c'est tout. Tu pensais quoi sérieusement ? Qu'il veuille d'une merde comme toi? Même comme esclave il te rejettrais.

Mes larmes se sont mélé au sang, en plus je le tachais.

Quand nous sommes arrivé a la vie scolaire il ne s'est même pas arrêté alors que l'infirmerie étais a coté. J'étais un peu trop mal pour m'en rendre compte, j'étais dans un brouillard un peu réconfortant je n'avais même plus conscience d'une quelconque douleur.

Il s'est simplement arrêté devant le portail pour demander qu'on lui ouvre. Je n'ai pas vraiment conscience des discussions mais je sais qu'on est passé, je suis tombé dans les pommes un peu après.


Mes très chers penséesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant