D'un côté, Gabriella Arias, cavalière professionnelle.
De l'autre, Lando Norris, pilote de formule 1.
À leurs côtés, il y a Alya Redfox, coach professionnel. Et Daniel Ricciardo, embarqué malgré lui
Et entre eux, il y a leurs amis et leurs familles...
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— Tout doux... Voilà, c'est bien mon grand !
C'est une habitude plus qu'autre chose pour lui, mais Gabriella est toujours angoissée par les transports.
Ace n'est pas son premier cheval, et c'est d'ailleurs cette raison qui la fait flipper.
Ace de la Vigne est un magnifique hongre noir de 10 ans. Un Belge à sang chaud plein papier. Et surtout, le bijou de sa propriétaire.
Passé la quarantaine nécessaire à son transport en avion, il était temps pour l'hongre de se poser à l'écurie qui les accueillaient pour le concours.
Le concours avait lieu mercredi, soit la veille des premiers événements liés au Grand Prix de Singapour, qui se déroulait à Marina Bay.
Leur coach se présenta alors, dans une tornade de cheveux noirs. Elle sourit en les voyant, se précipitant vers sa cavalière.
— J'ai la localisation du box d'Ace, Gaby !
Un sourit étira lui étira les lèvres, alors qu'elle guidait alors son hongre sur les pas de l'arrivante.
— Guide nous dans ce cas, Alya !
Les écuries sont grandes, et calmes. Ce qui fait que les sabots d'Ace résonnent dans tout le bâtiment.
Ce qui est à la fois apaisant, et vachement flippant.
Devant elle, Alya marche à bon rythme. Au contraire même du paresseux à quatre sabots derrière elle, qui ne se pressait pas pour un sous.
Malgré elle, un petit sourire étira ses lèvres. Ils en avaient parcouru du chemin ensemble, depuis l'achat de l'hongre.
Et franchement ? Elle ne regrettait rien.
— On y est !
Le box était spacieux (comme chacun de ceux qu'ils avaient croisés), et possédait une bonne couche de paille. Il y avait un bon bac d'eau – assez large – qui semblait automatique. Et un filet à foin rempli attendait sagement le locataire du box.
Il y avait un porte-bride sur la porte, qui était possible de fermer avec un cadenas – et de s'assurer que le licol resterait en place.
Gabriella rentra en première dans le box, ses baskets sales disparaissant dans l'épaisse couche de paille. Ace entra en suivant, plus prudent.
La noiraude sourit avant de le faire tourner, pour ensuite défaire la boucle du licol, et de lui retirer. Lorsqu'elle sortit du box d'Ace, elle hésita un bref instant avant de placer le licol et la corde sur le porte-bride.
Il eût alors un bruit sourd, avant que la jeune femme n'échangea un regard avec sa coach, un sourire identique sur les lèvres des deux femmes.
Une chose était sûre : Ace avait définitivement adopté le box, puisque le grand hongre s'y roulait à cœur joie.
