Chapitre 1: Nouvelle Vie, Nouveaux Défis.

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En cette fin du mois d'août, au Royaume-Uni, plus précisément à Oxford, dans le nord-ouest de Londres, une jeune femme s'activait à déballer ses cartons dans son nouvel appartement situé sur le campus universitaire. Une fois le dernier carton posé, la nouvelle locataire referma sa porte d'un coup de pied et s'effondra sur son canapé.

Elle ferme les yeux, prend une profonde inspiration, puis se leva pour commencer à ranger ses affaires. Elle débuta par la pièce principale, qui servait à la fois de salon et de cuisine. Elle déballa sa vaisselle et ses ustensiles, ainsi que la décoration pour le salon.

Elle continue ensuite dans la salle de bain, rangeant les produits ménagers, les articles de soin et les serviettes. Enfin, elle arrive dans sa chambre et y dispose des draps propres sur son lit, ainsi que sa décoration personnelle et ses vêtements qu'elle rangea dans son dressing. Alors qu'elle pliait les derniers vêtements, son estomac lui rappela qu'elle n'avait pas déjeuné depuis ce matin. Elle soupira, sachant qu'elle n'avait rien dans son réfrigérateur et que les supérettes étaient fermées à cette heure-ci.

Elle quitta sa chambre, saisit son sac à main et prit les clés de son nouvel appartement. En passant devant le grand miroir du salon, elle vérifiera si sa tenue était appropriée pour sortir manger.

Elle s'observa dans le miroir et y vit une femme filiforme, au teint pâle souligné par une longue chevelure brune et des yeux bleu acier. Elle portait un short en jean assorti d'un débardeur blanc, des sandales dorées aux pieds et un kimono à motif léopard posé sur ses épaules. La brune arborait de nombreux tatouages disséminés sur tout son corps. À première vue, elle pouvait sembler fragile comme une poupée de porcelaine, mais... cela n'était qu'une illusion.

Elle sort de son appartement, ferme la porte à clé et se dirigea vers le centre-ville. Les bâtiments d'Oxford sont un témoignage de toutes les périodes de l'architecture anglaise, depuis l'arrivée des Anglo-Saxons jusqu'à nos jours. La ville est surnommée « la ville aux clochers rêveurs », une expression inventée par le poète Matthew Arnold pour décrire l'harmonie architecturale des bâtiments de l'université d'Oxford. Oxford possède une économie variée, comprenant l'industrie automobile, l'éducation, l'édition et de nombreuses entreprises informatiques et scientifiques.

La femme marchait à un rythme soutenu, observant le centre-ville et les restaurants ouverts qui pourraient l'accueillir. Malheureusement, tous les restaurants étaient complets et elle refusait catégoriquement de se rendre dans les boîtes de nuit bruyantes, où la musique était assourdissante, l'alcool et la drogue étaient omniprésentes. Déçue, la brune s'éloigna du centre-ville à la recherche d'un endroit plus accueillant. Finalement, elle découvrit un bar peu animé, mais qui semblait être accueillant.

Déterminée, elle s'avança jusqu'au bar et y entra. L'atmosphère y était calme et apaisante. Elle se dirigea vers le comptoir où une femme de taille moyenne, aux cheveux blonds et aux grands yeux bleus ornés de longs cils noirs, nettoyait des verres.

"Qu'est-ce que je vous sers ?", demanda la barmaid.

"Un whisky sec, s'il vous plaît", répondit la femme. La barmaid prend un verre, saisit la bouteille de whisky, l'ouvre et versa un peu d'alcool dans le verre qu'elle lui tendit. La brune attire son verre, la vie d'un trait, sous le regard de la barmaid.

"Rupture ?", demanda la blonde en servante.

"Non, c'est en l'honneur de ma nouvelle vie dans cette ville", répondit la brune.

"Oh, et bien je vous souhaite la bienvenue", dit la blonde en haussant les sourcils.

"Merci", dit la brune. Elle commença à boire son deuxième verre lorsqu'un groupe d'hommes entra dans le bar et s'installa à l'une des tables. La blonde s'approche pour prendre leur commande, puis revint avec des bières et des apéritifs qu'elle leur servit. De loin, la brune les observait attentivement, sentant qu'ils n'étaient pas humains...

La blonde revint vers elle et la brune lui tendit son verre, qu'elle remplit à nouveau.

"Si vous cherchez à vous saouler, ce n'est pas l'endroit idéal", dit la blonde.

"Je cherche juste à oublier ma faim, car aucun restaurant n'est libre et comme je ne connais pas la ville, il est difficile pour moi de trouver les bonnes adresses", a répondu la brune.

"Pourquoi ne me l'aviez-vous pas dit ?", s'exclama la blonde. "Je vais vous chercher la spécialité du chef."

La blonde se dirigea vers l'arrière, tandis que la brune se redressa pour soulager ses vertèbres. Le déménagement et le rangement n'étaient pas de tout repos. Cependant, elle sentait aussi le regard du groupe d'hommes qui la fixait dans son dos, et plus le temps passait, plus ses doutes se confirmaient.

"Tenez", dit la blonde en revenant.

Elle dépose devant la brune un hamburger accompagné de frites. Ayant l'eau à la bouche, la brune s'en saisit et croqua dedans à pleines dents, sous le regard attentif de la barmaid. La bouche encore pleine, la brune reprend une bouchée du hamburger avant de s'adresser à la barmaid :

"Ce burger est délicieux ! Vous devez avoir un chef talentueux ici."

La blonde sourit pendant que la brune attaquait ses frites tout en écoutant attentivement la blonde lui parler de la ville, des quartiers à visiter et de ceux à éviter. La brune prend note des informations, puis Camille lui pose des questions sur elle. Cependant, la brune reste très évasive, à l'exception de quelques détails sur ses études et sur sa thèse qu'elle devait rendre en fin d'année.

"Merci", dit la brune en sortant un billet. "Je me souviendrai de cette adresse."

"Revenez quand vous voulez. Je m'appelle Kate", dit la blonde.

"Je m'en souviendrai", a répondu la brune en souriant. "Je suis Ambre Jansen."

Ambre quitta le bar et marcha dans les rues qui semblaient désertes. Il était vingt-trois heures en pleine semaine. Ne prêtant pas attention à cela, Ambre remonta la rue quand soudain elle fut plaquée contre un mur. Ses pieds ne touchaient plus le sol et elle ressentait un manque d'air.

"Eh bien, voilà mon dîner de ce soir", dit une voix d'homme.

Ambre ouvrir les yeux pour découvrir plusieurs hommes du bar qui l'entouraient. Ils l'avaient suivi à la trace après avoir quitté le bar peu de temps après elle. Ambre chercha à se débattre, tenta de faire lâcher prise à son agresseur, mais il était plus fort qu'elle.

"Tu nous donnes un peu, hein ?", dit l'un des hommes.

"Bien sûr, mais avant, je vais goûter la marchandise", dit l'homme.

Soudain, les canines de l'homme s'allongèrent, et réalisant à qui elle avait affaire, Ambre retira ses mains du bras de l'homme et claqua des doigts. L'homme qui la tenait fut alors projeté contre le mur, le rendant inconscient.

Ambre tomba à terre et reprit de grandes respirations devant le groupe d'hommes qui ne savaient plus quoi faire. Puis Ambre se relève, fait craquer les os de sa nue et se tourne vers le groupe de vampires.

"C'est vraiment pas le moment de me chercher, les gars. Alors soit vous rentrez chez vous et vous m'oubliez, soit je vous en colle une", dit Ambre.

Voyant les canines des hommes s'allonger, Ambre comprit qu'ils n'allaient pas la laisser tranquille. Très rapidement, elle frappa ses mains ensemble et les plaqua au sol pour en faire surgir une lance qu'elle prend en main, puis elle attaqua le groupe.

Quelques instants plus tard, les vampires étaient à terre, incapables de bouger ni de parler. L'un d'entre eux tente de se relever, mais la brune le transperça de sa lance, ce qui le fit hurler.

"Essayez encore une fois de vous approcher de moi et ce sera la mort", dit-elle en s'adressant au groupe.

Elle enfonça la lance un peu plus profondément avant de la lâcher et de ramasser ses affaires qui étaient tombées pendant la bagarre. Sans dire un mot, Ambre partit rapidement. Elle rentra dans son appartement qu'elle ferma à double tour, puis se dirigea vers sa salle de bain où elle se déshabilla et entra sous la douche pour enlever la crasse qui recouvrait son corps. Une fois cela fait, elle sort de la douche, enfila ses vêtements de nuit, appliqués ses soins, puis se coucha, plongeant dans un sommeil sans rêve.

L'élixir de l'ImmortalitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant