Chapitre 2

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Je n'ai pas eu la force d'insister et j'ai voulu rebrousser chemin mais après réflexion j'ai changé d'avis. Vu que j'étais déjà là, pourquoi m'en aller alors que je ne l'ai pas vu. J'ai pris mon portable et je l'ai appelé mais ça a sonné dans le vide.

Moi: Si au moins j'avais son double des clés ?!

Malgré nos trois ans de relation, je n'avais toujours pas accès à sa maison comme je voulais. C'était drôle ein, et dire qu'on allait se marier dans quelques mois. Rien que le fait d'y penser m'a rendu furieuse et je me suis empoigné du poignet de sa porte pour cogner fortement cette fois-ci mais à ma grande surprise la porte s'est plutôt ouverte .

Moi: Dans tout ça, il ne verrouille même pas sa porte ein ?! Okay !!!!

Dis-je d'un air surpris.

Je suis entrée et j'ai déposé mon sac à main sur le fauteuil ensuite j'ai réduis le volume des baffles car le son était vraiment trop fort. Après l'avoir fait, j'ai entendu des gémissements et des murmures provenant de la chambre à coucher. Ma tête a jeté l'air et la seconde d'après, je me suis rendue dans sa chambre en toute vitesse. Dès que j'ai poussé la porte, j'ai eu l'impression que mon âme a quitté mon corps durant quelques secondes.

Moi: Louis ?!!! Que fais-tu ?

L'homme et la femme qui s'accouplait il y'a de celà quelques minutes sest arrêté sur le coup et un silence gênant s'est installé. L'homme qui était entrain de bai*ser comme un malade était nul autre que mon fiancé.

Louis: Qu'est-ce que tu fais ici? Va-t-en et préviens moi ma prochaine fois quand tu vas arriver !

Dit-il d'un ton froid.

Moi: Quoi? Qu'est-ce que tu viens de dire Louis? Tu te prends pour qui au juste ? Merde !!!

J'étais folle de rage et j'avais tellement mal mais ils s'en foutaient éperdument au lieu d'essayer de me consoler ou de m'expliquer la situation il a repris là où il s'était arrêté.

Moi: LOUIS ?!!!

Dis-je en hurlant,  j'étais à deux doigts de péter un câble.

Louis: Tu es la seule personne indésirable dans cette pièce, qu'attends tu pour t'en aller bon sang ?!!!

Son amante s'est mise à rire à gorge déployée. C'était évident qu'elle se moquait de moi et les voir se foutre de ma gueule m'a choqué. En un éclair, j'ai balayé la pièce du regard . Je ne savais pas ce que je cherchais exactement mais dès que mes yeux se sont posés sur son ordinateur dernier cri qu'il venait d'acheter  je l'ai pris pour le briser .

Quand il a vu cela, il s'est levé d'un bond en me pointant du doigt en colère.

Louis: Je suis las d'une femme froide comme toi !!!"

Quand il m'a dit cela, j'ai eu du mal à comprendre ses propos.

"Ohhhh bébé, c'est la meilleure dis-lui clairement ce que tu ressens quand tu la prends dans tes bras !!!"

Dit son amante.

Moi: Ferme ta fou*tué bouche qui te sers uniquement à su*cer les queues !!!

Je ne supportais plus qu'elle se foute de ma gueule aussi ouvertement.

Louis: C'est toi qui dois la boucler, regarde toi quel homme peut te désirer ? Tu n'as aucune féminité, toujours avec les pantalons comme un homme. Et tu veux savoir autre chose? Depuis qu'on est ensemble je ne suis pas satisfait au lit.

Moi: Pardon ?!

Ça a été un grand choc pour moi de l'entendre me dire ça car je n'avais jamais imaginé qu'il puisse avoir ce genre de pensée à mon égard.

Louis: C'est de ta faute si je me console dans les bras d'une autre !! Ton corps est tellement rigide, j'ai tout le temps la sensation de coucher avec un cadavre !"

Quand il m'a dit ça , il a m'a achevé directement sans détour.

Moi: Tu n'es rien Louis, un imbécile, cuon mais ne t'inquiètes pas un jour je vais te faire ravaler tes mots. Chouane, je m'en vais !!!

Louis : Ouais c'est ça, casse toi connasse !!! J'aurais dû me débarrasser de toi depuis , un vrai boulet !

J'ai quitté son appartement en larmes, la douleur que je ressentais me consumait de l'intérieur tel un feu dévorant . Arrivé aux escaliers, j'ai hurlé de douleur.

"Comment faire face à une telle humiliation ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter cela?!!"

Je me posais tout un tas de questions car je ne comprenais pas comment la vie pouvait être aussi injuste avec moi. Lorsque je me suis retrouvée dans la rue, j'ai essuyé mes larmes et je me suis mise à marcher sans direction fixe. Il était huit heures du soir et la plupart des gens rentraient de leurs boulots. Le trafic était bouché, si j'empruntais un taxi j'allais arriver très tard chez moi. Après réflexion, j'ai choisi plutôt de m'arrêter dans un coin pour me détendre. C'est ainsi que je me suis arrêtée devant le premier bar que j'ai croisé sur mon chemin.

C'était ma première fois de mettre les pieds dans un tel endroit mais avec ce que je venais de vivre, il me fallait absolument me vider l'esprit. Je me suis assise posément et j'ai commandé à boire. Je ne supportais pas l'alcool mais j'ai choisi la Booster au hasard. Lorsque le serveur m'a apporté ma bière en me lançant un regard inquisiteur,je me suis sentie honteuse. Mais cela fut de courte durée car après avoir vidé la première bouteille mes émotions ont pris la poudre d'escampette à leurs tours.

Moi : L'alcool est magique !!!

Dis-je à voix basse en souriant comme une idiote.

J'étais déjà saoulé et bien après avoir vidé ma troisième bouteille, je voyais double. Le serveur ayant remarqué cela a refusé de me servir une quatrième bouteille et m'a demandé de régler ma facture et de m'en aller. J'ai grogné face à son refus mais je n'avais pas le choix. J'ai payé et je suis partie juste après en titubant. Je n'arrivais plus à trouver le sens de l'équilibre et c'était extrêmement embarrassant.
Il était dix heures du soir et la circulation s'était améliorée, je me suis placée sur le trottoir en prenant appui sur un poteau pour ne pas trébucher. J'ai attendu que le feu vire au vert pour pouvoir traverser la route mais ne voyant plus clairement, j'ai eu l'impression que c'était déjà le cas et je me suis précipitée sur la piste de circulation en marchant à grand pas. Mon esprit était dispersée et je n'avais qu'une seule envie : rentrer chez moi et me reposer mais avant d'arriver de l'autre côté de la route j'ai entendu des crissements des pneus sur le goudron et j'ai fermé les yeux en faisant ma dernière prière car je savais que j'allais me faire renverser par cette voiture.

Un Coeur À Prendre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant