Chapitre 9

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J'ai évité de stresser car ça n'allait pas m'aider en ce moment. Pas à pas j'ai relu le document en prenant la peine de noter les erreurs que j'avais commis au départ. Aux alentours de neuf heures du soir, je n'avais pas encore terminé. J'étais cloîtrée dans mon bureau et je continuais à bosser calmement.

Au bout d'un moment, j'ai vu la porte de mon bureau s'ouvrir et je fus étonnée de le voir apparaitre. À cette heure de la nuit, je pensais qu'il était déjà rentré chez lui . Il s'est tenu en face de moi et m'a observé durant quelques secondes avant de s'exprimer.

Clive: Vous allez y parvenir ?

Moi: Ça va je gère, ne vous en faites pas !

Clive: Si ce n'est pas réalisable dites le moi maintenant pour que je sois en mesure de trouver une alternative.

Moi: Ça ira je vous assure , il n'ya pas de quoi s'en faire.

Clive: D'accord, dans ce cas passez une bonne nuit.

Moi: Merci !

Il s'en est allé et juste après j'ai repris mon travail. J'étais fatiguée mais je n'avais pas le choix. Vers une heure du matin, j'ai finalement pu achever mes corrections et mon coeur s'est apaisé. C'était un énorme soulagement pour moi,  je l'ai relu et lorsque j'ai terminé je l'ai rangé soigneusement et je me suis endormie la tête contre la table de mon bureau.

........

Le lendemain matin,

Je dis réveillée par le service d'entretien et j'ai étiré mon corps qui semblant endolori. Par la suite, j'ai vérifié l'heure sur mon portable. Il était six heures moins ça me laissait le temps d'imprimer à nouveau le document ainsi je pourrais le soumettre au DG lorsqu'il viendra.

C'est ainsi que je me suis dépêchée de le faire et une demi heure plutard j'avais terminé.

Moi: Oufff !!!

J'étais soulagé et je suis retournée dans mon bureau pour prendre mes affaires. J'avais besoin d'une bonne douche pour remettre de l'ordre dans mes esprits. Par la suite, j'ai fait un saut chez moi et vers huit heures et quart j'étais de retour à l'entreprise.

J'avais battu le record et j'étais sacrément fière de moi. Dès que j'ai mi mon pied au sein de la structure, la secrétaire de mon boss m'a fait comprendre qu'il m'attendait dans son bureau. Je savais pourquoi et l'instant d'après, j'ai pris le nouveau document et je me suis dirigée vers son bureau l'esprit tranquille.

Lorsque je suis entrée, je l'ai trouvé debout face à la fenêtre  Il contemplait le paysage en  silence.

Moi: Bonjour Monsieur

Sans se retourner il m'a demandé si j'avais pu terminer le travail à temps.

Moi: C'est bon , vous pouvez vérifier !

Il s'est retourné brusquement et m'a scruté de la tête au pied d'un air condescendant avant de me répondre.

Clive: Je n'ai pas le temps de vérifier, je vous fait confiance et puisque c'est vous qui avez conçu ce document vous allez m'accompagner à cette session.

Moi: Moi? Mais....

Clive: Pas de mais, apprêtez vous on y va dans dix minutes !

Moi: D'accord.

Je suis sortie la seconde qui suit de son bureau et quelques instants après, j'étais assise à ses côtés à l'arrière du véhicule. Un semblant de calme était présent mais je savais que ça ne présageait rien de bon.

Le fait de me retrouver si près de lui m'a rendu nerveuse.

*Il faut que je me change les idées !"

Dis-je au dedans de moi.

J'ai pris ensuite mon portable et je me suis mise à jouer à un jeu de construction. Ça m'avait toujours aidé par le passer à me détendre mais ce que j'ignorais c'est qu'il observait mes faits et gestes en douce.

Clive: Vous avez cessé votre puberté à quel âge?!

Me dit-il sur un ton dédaigneux.

J'ai sursauté et j'ai rangé mon portable directement comme un enfant qu'on venait d'attraper entrain de faire une bêtise.

Moi: Je ne comprends pas votre question !

Clive: Joseph, veuillez vous arrêtez dans une boutique de prêt à porter pour femme.

Dit-il à son chauffeur en m'ignorant complètement.

Moi: Qu'est-ce que ça signifie ?

Il a fait la sourde oreille et a focalisé son regard sur le trafic routier.

.....

Vingt minutes plutard.

La luxueuse voiture s'est arrêtée devant un magasin pour vêtements de femmes et directement il s'est exclamé.

Clive: Prenez cette carte et achetez vous une robe pour une fois.

Moi: Pardon?!

Dis-je d'un ahuri.

Clive: Noua allons à une réunion importante et l'image de l'entreprise est en jeu. Je ne peux tout même pas tolérer que vous vous présentez à mes côtés vêtue de cette manière.

Dit-il en posant un regard insistant sur mon vêtement.

Moi: Qu'est-ce qu'ils ont mes habits ?

Ai-je dit en affichant un air perplexe.

Clive: Vous avez quinze minutes !

Moi: Mais..... ?

Il m'a interrompu.

Clive: Vous préférez plutôt le renvoie ?

Moi: Non !

Dis-je en arrachant la carte entre ses mains et l'instant d'après, je suis sortie de son véhicule vite fait.

"Il m'énerve !!!"

J'étais très remontée quand j'ai pénétré dans le magasin. Par chance, la vendeuse sur j'ai trouvé était sympathique elle m'a facilité la tâche. Un quart d'heure plutard, j'étais de retour. Il m'a fixé en silence et bien après, il a demandé à son chauffeur de poursuivre son chemin. Son regard m'avait embarassé car je ne savais pas exactement à quoi il pouvait bien penser.

J'ai fait le vide dans mon esprit et je me suis concentré sur mon objectif. Je devais bien me comporter et faire ce qu'il me demandait pour ne pas être viré. Lorsque nous sommes finalement arrivés, l'appel d'offre s'apprêtait à débuter. J'ai pris place sur une chaise juste à côté et j'ai  attendu patiemment en espérant que les choses se passent bien. Au bout d'un moment,mon boss m'a demandé de prendre le relais sur la partie des questions/ réponses et je l'ai fait naturellement en mettant tous les atouts de la structure pour qu'il puisse réaliser que nous étions le meilleur choix à faire. J'étais sereine et j'ai donné le maximun pour ne pas décevoir mon patron.

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