𝐖𝐚𝐬𝐬𝐢𝐥𝐚 : 𝐥𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐚𝐧𝐠 ,𝐜𝐡𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐢𝐦𝐞𝐬

𝟏: 𝐅𝐢𝐬𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐬𝐢𝐛𝐥𝐞𝐬

𝐓𝐖:𝐯𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐣𝐮𝐠𝐚𝐥𝐞

~Fissures invisibles~

Mercredi , 9h45,Montpellier
~France~

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Je me réveille en sursaut, le coeur battant la chamade, paniquée. Cela faisait deux jours que ça s'était arrêté, mais cette image semble me hanter,refusant de me quitter. Avec maladresse, je m'appuie sur la porte de ma chambre, tremblante de sueurs froides. Je n'en peux plus de ces réveils angoissants ; chaque fois,cette image...

Je quitte ma chambre avec fracas et me précipite vers la salle de bain , espérant que, peut être, mon mal être disparaitra avec les éclaboussures d'eau.

Encore une fois...

Après m'être soigneusement rincé le visage et m'être préparée, je réponds à mon téléphone qui sonne depuis quelques secondes.

Un semblant de sourire naît aux coins de mes lèvres en voyant que c'est ma meilleure amie qui m'appelle.

...:ALLO ?! Ça va ?

- Comme tous les matins, Asma...

...: Oh , je vois. Ça te dérange si je viens maintenant?

— Chez moi ?

...: Non, chez ton voisin , bien évidemment chez toi !

- Depuis quand tu demandes mon autorisation ?

...:Bon, arrête de te moquer de moi, j'arrive.

Je ne peux m'empêcher de rire légèrement avant qu'elle ne raccroche.

Après m'être préparée, je descends rejoindre ma mère, déjà en tenue de travail et occupée en cuisine.

Mes deux sœurs, quant à elles, sont affalées sur notre grand canapé d'angle gris.

Notre salle à manger n'est pas particulièrement typique de la culture de mes parents. Elle est plutôt simple, avec le bois et le blanc comme couleurs principales.

J'essaie de maîtriser mes boucles rebelles du matin en les attachant en un chignon rapide, puis je vais jeter un œil à ce que prépare ma mère.

Elle se tourne vers moi, me sourit légèrement avant de retourner à son plat

— Si c'est à ça que tu penses, ne t'inquiète pas, ma fille, je t'en referai si tu sors
aujourd'hui.

- Merci... Asma arrive bientôt, je verrai plus tard avec,l'informais-je.

...:D'accord, alors avant, vous passerez déposer Yasmine chez ta tante.

— Oui, je monte m'ha-

Je fus coupée dans ma phrase lorsque quelqu'un toqua à la porte. Asma, sans aucun doute. À peine eus-je le temps de me diriger vers la porte que Yasmine sauta du canapé et courut vers celle-ci.