Chapitre 16

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Sur le coup, je me suis exclamée sans vraiment réfléchir.

Moi: Vous êtes sa mère ?!

Elle a souri et a lancé un regard complice qui était lourd de sens à mon boss avant de me répondre.

"En effet, je suis sa maman ! J'ai cru qu'il vous avait fait par de cela."

Moi: Du tout, d'où ma question qui a du vous paraître idiote !

J'étais vraiment embarrassé, comment avait t'il pu me faire rencontrer sa mère de manière aussi désinvolte ?!

Clive: J'ai du omettre un détail mais ce n'est pas grave. Maman, je te présente Erna la fille qui a osé me gifler !!!

Dit-il en affichant un sourire en coin et la seconde d'après, la honte voulait m'emporter.

"Tu as du faire une bêtise car elle ne dérange pas enfin du moins c'est l'impression qu'elle m'a donné. "

Clive: Hummm....... intéressant !!!

Il avait trouvé la remarque de sa mère très pertinente.

Moi: Merci pour tout Mde Johnson !

Elle était ravie et m'a demandé de l'appeler maman. Ça m'a paru trop personnel et intime du coup j'ai un peu hésité avant de le faire.

Moi: C'est compris.........maman !!!

Elle a souri juste après.

Clive: Maman je t'ai demandé de la rendre présentable et non de faire en sorte qu'elle attire les regards des autres hommes. Tu ne veux pas mon bien définitivement !!!

Sa mère a ri aux éclats.

"Tu es terrible mon garçon, si tu ne veux pas qu'un autre homme te l'arrache faudra te battre pour saisir son coeur c'est tout !"

Clive: C'est un petit problème, je gère. Bon si elle est prête on peut y aller !!

Moi: On peut faire un saut à mon domicile d'abord ?

Clive: Pas de souci !

Moi: Merci.

Par la suite, nous avons quitté son institut. Dès que nous nous sommes retrouvés seuls, il s'est mis à me faire des compliments qui ne m'ont pas laissé indemne.

Clive : Vous êtes très belle ce soir !

Moi: Merci.

Je ressentais une joie inexplicable au fond de moi. Quelques instants après, nous avons rejoint son véhicule et de manière élégante il m'a invité à prendre place à l'intérieur pour en faire de même juste après.

Dès que nous nous sommes assis, j'ai voulu attacher la ceinture de sécurité mais il m'a arrêté.

Clive: Laisse-moi faire !

Quand il s'est rapproché de moi, j'ai vu humer son parfum qui était très envoûtant. La proximité qui nous entourait en cet instant précis m'a rendu nerveuse et mon coeur s'est mis à battre fortement dans ma poitrine. J'étais définitivement sous son charme et ça m'a semblé étrange. J'étais perdue dans mes pensées si bien que lorsqu'il a terminé, je ne l'ai pas su.

Clive: Est-ce moi qui vous fait autant d'effet Mlle Ngangue ?!!!

Moi: Pas....pas du tout !!!

Dis-je en balbutiant.

Il a souri juste après et a pris ma main avec délicatesse.

Clive: Il n'ya pas de mal à se laisser aller, je vous désire et je me rends compte que c'est également le cas pour vous. Pourquoi lutter ?!!!

Cette question m'a taraudé l'esprit durant des heures. Je ne comprenais pas pourquoi je n'arrivais pas à me lacher totalement.

Quand nous sommes arrivés à mon appartement quelques minutes plutard, il a tenu à m'accompagner malgré mon refus. Je ne comprenais pas sa motivation jusqu'à ce qu'on se retrouve à l'intérieur. Sans crier gare, il a m'a tenu par la taille et l'a obligé à me regarder droit dans les yeux. J'étais stupéfaite car son geste m'avait pris au dépourvu.

Moi: Qu'est-ce que vous faites ?!

Clive: J'ai envie d'une seule chose depuis que je vous ai vu ce soir !!!

Moi: Quoi donc?!

Lui ai-je demandé malgré le fait que j'avais déjà ma petite idée à ce sujet. Sans me répondre, il s'est penché et a pris possession de mes lèvres de manière fougueuse. Ce n'était pas la première fois qu'il le faisait mais cette fois-ci, j'ai aimé chaque mouvement effectué par ses lèvres sur les miennes. Je me suis laissée faire en oubliant toutes les questions et barrières qui prenaient place auparavant dans mon esprit. Notre baiser a paru interminable et plus il accentuait avec ses caresses, plus j'avais envie de lui . Lorsqu'il l'a ressenti, il s'est arrêté brusquement et m'a fixé d'un air mystérieux.

Durant quelques secondes, on s'est regardé ainsi sans parler. Comme s'il suffisait juste d'un regard pour communiquer, pour se comprendre. C'était extraordinaire et c'est à cet instant précis que j'ai réalisé qu'il me plaisait vraiment. Après ce silence , il fut le premier à prendre la parole.

Clive: Merci de m'avoir donné l'accès !

J'ai su à quoi il faisait allusion et j'ai réalisé qu'il y'avait bel et bien une réelle alchimie entre nous.

Moi: On va être en retard !

Ces mots sont sortis de ma bouche mais ils n'étaient pas en cohérence avec les battements de mon coeur.

Clive: Vous avez raison ! Faites ce que vous avez à faire vite fait et on y va.

Il l'a dit mais avec beaucoup de peine car le désir qu'il ressentait était palpable.

Moi: D'accord.

Dis-je en me libérant de son emprise.

Juste après, j'ai ressenti le froid m'envahir et ça m'a donné des frissons. La chaleur de ses bras s'est mise à me manquer atrocement mais je n'avais pas le choix, on avaqit un rendez-vous à honorer.

C'est ainsi que je me suis dirigée dans ma chambre pour ranger mes affaires. Para suite, je l'ai rejoint au salon et nous sommes partis. La rencontre avait lieu dans un endroit plutôt classe, c'était un restaurant assez populaire de la ville mais réservé à l'élite. Dès que nous sommes entrés, il a remarqué les regards qui se posaient sur moi et dont la plupart étaient ceux des hommes.

Clive: Hummm, décidément j'ai offert le pot de miel aux abeilles !!!

Dit-il à voix basse avant de m'attraper par la taille de manière à marquer son territoire. Son geste m'a amusé et je l'ai regardé d'un air moqueur.

Moi: Vous avez peur que je puisse trouver mieux que vous ?!!!

Clive: Hummm, ça ne saurait arriver car je serais le dernier homme de ta vie !!!

Dit-il avec assurance.

Lorsqu'il a dit cela, je l'ai fixé d'un air hébété.

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