Chapitre 97 | 2.0

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C'était le matin, il devait être 7h là où je me trouvais, et je venais de me faire réveillé par William et Willy, les deux frères de Nelly. Ils devaient tout les deux aller en cours ce jour là, et Miss Anniversaire allait rester à la maison toute la journée, ce qui à la base n'était pas prévu. Je partis donc prendre mon petit déjeuner avec les Lopez mais sans Nelly qui dormait encore,. Je peux facilement dire que sans elle, il n'y a pas vraiment d'ambiance. Les conversations étaient plates, s'il y en avait, les Wills étaient encore à moitié endormis, et j'avais l'air d'un touriste qui n'avait rien à faire là-bas.

On me dit ce qui allait m'arriver au cour de la journée, en gros rester enfermer dans la chambre des parents jusqu'à l'heure du déjeuner, où Nelly allait finalement sortir déjeuner avec sa meilleure amie et passer son après-midi dehors.


William : « Aujourd'hui, tu vas boire ton café dans le verre de la honte familiale », me dit le brun dans un anglais qui s'était énormément améliorer depuis la dernière fois.

Léo : « Tu vas péter un câble quand tu vas la voir »

- « Il est genre vieux, cassé, ou quelque chose du genre »

Salomé :

« C'est une tasse à Nelly, et la connaissant, je pense même que tu t'y attendais »


Salomé me servit du café dans la fameuse tasse, et je ne cherchais pas à voir ce qu'elle avait de si spécial jusqu'à la retourner et voir imprimé dessus la tête de Gilbert, le chat de sa grand-mère paternelle avec l'inscription « Gilbert is love. Gilbert is life ». Je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer, de voir que sa chérie voue un amour aussi étrange à un animal, mais la connaissant, je ne pouvais lui en vouloir, mais seulement sourire à ses idées souvent enfantines et dénudés de mauvaises pensés.

Je demandai par la suite d'où était sorti cette fabuleuse tasse, et William me paria cinq euros que je ne trouverai jamais. J'avais le droit à un essaie, et j'eus faux, promettant ses cinq euros un jour ou l'autre, tandis que ses parents lui avait dit je ne sais quoi en français, sans doute pour l'obliger à annuler ce pari entre nous deux.


William : « C'est le cadeau d'anniversaire de Michael »

- « T'es pas sérieux ? »

-William : « Je te jure, elle l'a ouvert le jour de son anniversaire à lui »

- « Et c'était quoi sa réaction, à Nelly ? »

William : « Sauter dans toute la maison avec son verre dans les mains, boire dedans trop fière les trois premières fois, puis se dire qu'il est trop beau pour être mêler à de la simple vaisselle, et le garder comme empereur des tasses »

Willy dit quelque chose en français que son père traduit pour moi.


- Léo : « Willy te dit que par contre que Nelly le laisse toujours boire dans sa tasse et que toi aussi elle t'aurait laissé boire dedans »


Je souris, et remercie le petit Willy en français avant d'entamer mon café dans cette étrange tasse, le trouvant un peu plus amer que d'habitude. Non pas que le café de Salomé n'était pas bon, mais de voir que Michael avait été à un moment assez proche de mon chérie à moi au point d'avoir une photo de Gilbert de face. Il était aussi vrai que c'était la fin de l'année, et peut être ma dernière occasion de tenir la petite promesse que je m'étais faite en guise de résolution de l'année 2014 : finalement demander à l'élue de mon cœur d'être ma petite amie.

Merci Maman! (Luke Hemmings)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant