Tu sais, il m'arrive de rêver de toi. De rêver que nous sommes à côté l'un de l'autre, souriant dans la même direction.
Je rêve d'un jour qui ne se réalisera peut-être jamais, d'un rêve qui n'est peut-être qu'utopie, mais je rêve quand même.
Je rêve de nos retrouvailles, de ta présence chaleureuse près de moi, de ta peau effleurant la mienne.
Je rêve grand, mais je rêve. Mon inconscient danse cette danse et m'invite à cette illusion qu'est l'amour que je te porte.
Suis moi dans la nuit noire éternelle de mon âme. Cette nuit à rallonge, noire comme l'ébène, emporte moi et partons ensemble.
Je rêve trop, mais je rêve. Je te vois me prendre la main et parcourir le monde, nous deux en étoiles filantes, tournoyant ensemble.
Serions-nous un ? Serais-tu mon miroir ? Ce miroir que j'ai tant détesté. Ce miroir que je cachais, ce miroir que je fuyais. Serai-je en train de t'y chercher ?
Ces songes dans lesquels je me sens si bien, ces chimères me caressant avec autant d'attention qu'une mère veillant sur son enfant.
Ce slow qui tourne et tourne dans ma tête, emmène moi loin, emmène moi dans ses bras. Dans tes bras.
Cette voix que j'entends la nuit, pourquoi disparaît-elle le jour ? Où es-tu ? Ou pars-tu ?
Reviens, je t'en prie, berce moi encore, juste une fois.
Ne trouves-tu pas ça stupide ? Je rêve beaucoup, mais je rêve.
Un jour, tout deviendra-t-il réalité ? Je n'ai rien choisi, mais maintenant j'attend. J'attendrai. Ne trouves-tu pas ça idiot ?
Peut-être. Je veux danser. Danser avec toi, pour le restant de mes nuits. Me sens-tu des fois ? M'entends-tu ? Te demandes-tu qui je suis ?
Suis-je la seule à me poser toutes ces questions ?
Je rêve grand, mais je rêve. Je n'ai rien choisi. Mais j'attendrai. Je te le promets. Je me le promet. Ce sentiment ne me quitte plus, serais-tu mon miroir ? Ce miroir que j'ai tant fuis.
Nezumi.