- Chapitre 19 -

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Laura Campbelle,
21:45.

- Bien, à ton tour. Dit Gwen en me regardant intensément.

- Je suis presque sûre que c'est pas à toi de poser la question mais...

- Action ou Vérité ?

- ...c'est pas grave. Hum, vérité !

- Dis nous une vérité quelconque sur ta vie que l'on ne sait pas. N'importe laquelle ! Déclara Gwen.

- Hum...

Je commence à réfléchir. Je pourrais leur parler du jour où il se faisait battre par leur père et que je l'ai distrait en sonnant chez eux ?

Va pour ça !

- Vous vous rappelez ce jour où un matin avant l'école, votre père était violent avec vous ? Commençai-je.

- Hum, ouais... fit Gwen confuse.

- Quelqu'un est venu sonner chez vous ? Demandai-je pour être qu'on ai la même version.

- Ouais ! Déclara Finney.

- Eh bien, c'était moi. Surprise ! Dis-je un peu gênée. J'ai sonné à votre porte.

Ils me regardèrent tous les deux les yeux pleins de questions et je ne pus m'empêcher de lâcher un rire nerveux.

- C'est le moment où vous êtes censés réagir. Mes informai-je, juste au cas où.

- Hum, c'était vraiment...gentil mais inattendu de ta part étant donné que, si je me souviens bien, tu me détestais encore, dit Finney.

- Oui...j'étais méchante mais pas cruelle. J'avais quand même un cœur.

Gwen se lève de la chaise et se précipite sur le lit pour me sauter dans les bras.

- Ça m'a rend encore plus heureuse d'être ta belle-sœur maintenant.

Les paroles de Gwen me font chaud au cœur et après plusieurs minutes de câlin, Finney parle.

- Gwen, rend moi ma copine.

Je rigole à ses paroles et Gwene lâche et dit qu'elle va passer un coup de fil à Suzie pour lui annoncer cette grande nouvelle.

- C'est qui Suzie, enfaite ? Demandai-je un peu perdu.

- Sa meilleure amie.

Un silence s'installe dans lequel Finney me regarde intensément.

- Quoi ? Dis-je en rigolant.

Il place sa main derrière ma nuque et rapproche ma tête rapidement pour m'embrasser. Ce baiser n'est pas comme celui qu'on a échangé sous la pluie, ou à l'école, non.

Celui-là est fougueux, plein de passion.

Et je n'en tombe que plus amoureuse de lui.

C'est seulement lorsque que le souffle me manque que je décolle de lui, à contre coeur.

- Je crois ma révélation t'as plus, lâchai-je avec un rire sincère.

- Et je n'en tombe que plus amoureux de toi.

Est-ce qu'il vient de lire dans mes pensées ?

Il ne put s'empêcher de fondre à nouveau sur mes lèvres et le voir m'embrasser à nouveau me fait sourire contre ses lèvres. Ses mains sont de plus baladeuses et il se trouve maintenant au dessus de moi.

- Finney, Gwen pourrait arriver...dis-je entre deux baisers.

- Merde, répondit il.

Je pense que c'est probablement le seul moment où Finney a autant détesté sa sœur.

C'est lorsque j'entend des pas dans les escaliers que l'on se redresse, toujours collés. On ne sépare que lorsque la porte commence à s'ouvrir.

Gwen rentre et ne nous laisse pas le temps de parler que...

- Oh non, je dérange ? Dégoûtant, un peu plus et je vous aurais vu vous bécoter. S'écria-t-elle.

- C'est pas toi qui voulait qu'on s'embrasse devant toi pas plus tard que y'a dix minutes ? Demanda Finn en rigolant.

- Un smack, c'est différent.

On rigole légèrement et on reprend notre discussion, ma mère monte pour nous souhaiter une bonne nuit.

- On devrait aller se coucher, il est tard et on a cour demain. Pensai-je à haute voix.

- Oh non, jeudi, la pire journée ! S'exclama Gwen.

- Ça tu l'as dit, dis-je en me levant pour aller chercher le matelas. Tu viens m'aider Finney ?

- Oh, t'as besoin de mes muscles ? Dit il en se levant du lit.

- Oui, c'est ça ! Dis-je en foutant de sa gueule.

Devant l'armoire du salon que je viens d'ouvrir, je choisis des couvertures et oreillers pour Gwen qui nous attend en haut. Sans compter sur Finney, qui ne réussit qu'à m'embrasser le coût. Je lui saisi la main et lui montre le haut de l'armoire.

- Aller, prend le matelas, joli vampire. Dis-je avant de monter rejoindre Gwen.

Finney ne tarde pas à arriver. On installe le matelas de Gwen et celle-ci nous demande où est-ce que Finney va dormir.

- À ton avis Championne ? Lui demanda Finney.

- Oh, oui, ça fait du sens, se contenta-t-elle de dire.

La nuit est tombée depuis quelques heure et il n'est pas loin de 23:00.

- On devrait aller se coucher si on ne veut pas être fatigués à mourir demain.

- T'as raison Gwen, allons nous coucher.

Elle s'installe dans son matelas et nous souhaite une bonne nuit.

On s'installe à notre tour dans notre lit et je me pose dans les bras de Finney. Celui-ci me fait un bisous sur le front et pose se tête contre la mienne.

- Bonne nuit, Laura Lucy Lana Campbelle.

- Bonne nuit, Finney Benjamin Blake.

Et nous fermons les yeux, pour dormir.

Je n'y arrive pas, comme si c'était étonnant. Et ce n'est pas parce que je me sens mal. Au contraire, je me sens plus que bien dans les bras du garçon que j'aimais, que j'aime et que j'aimerais, pour sure, jusqu'à mes fins de vie.

Je suppose juste que je ne peux pas arrêter de penser à lui, à son odeur, à ses cheveux, à ses bras autour de moi et à ses lèvres sur ma peau.

Je n'arrive pas à penser au jour où l'on se séparera car, par pitié, ça n'arrivera pas.

Dans des dizaines d'années, est-ce qu'on sera toujours là à ce tenir la main quand on marche ?
À rougir lorsque l'autre nous fait un compliment ?
À dormir l'un avec l'autre ?
À se battre pour savoir qui a le plus de force et au final ne pas s'empêcher de s'embrasser ?

Est-ce que je me sentirais toujours coupable d'avoir été une horrible personne ?

Je suis sûre que oui, pour tout.

Et ce n'est pas grave car il sera là et m'aidera.
Comme il l'a fait jusqu'à maintenant.

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1010 mots.

Hello ! Chapitre 19, fait.
Vous sentez la fin arriver vous aussi ?
Moi, oui.
Sur ce,
Bye, bye 👋

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