Par Delà Les Étoiles

1🌟Vivre comme une étoile

Le ciel est composé de milliers d'étoiles. Il y a des étoiles plus grandes et plus petites. Chaude ou froide.

Généralement, on a tendance à dire que l'étoile qui brille le plus fort est celle d'un proche disparu.

Abigaïl regardait le ciel, comme chaques soir, par la fenêtre de sa chambre.

Le vent frais souffle par la fenêtre, chose étonnante vu la chaleur de la journée, quelques heures plus tôt.

- Les étoiles doivent bien s'amuser, là haut.

Les étoiles ont toujours fasciné Abigaïl.

Elle les étudi depuis toujours, elle est fascinée, obnubilée, même, par ces astres qui se taisent le jour et illumine la nuit. Mais ce n'est pas sa faute: Les chiens ne font pas des chats: son père était Astronautes et, paraît il, sa mère travaillais aussi dans le domaine de l'astrophysique.

Elle avais une sœur aînée, aussi. Ruby. Elle était brillante, remarquable, même. Une idole pour la petite Abigaïl.

Malheureusement, La jeune Ruby et son père se sont éteint quand Abigaïl avait 6 ans. Ruby avait 9 ans et son père, eh bien l'âge d'un père, disons.

Abigaïl fit demi tour en direction d'une table, près de la banquette-fenêtre sur laquelle elle était assise plus tôt, pour prendre une gorgée de chocolat chaud.

Le vent souffle à nouveau un grand coup et son peignoirs blanc à ananas en satin manque de quitter ses épaules. Il soulève les rideau et manque de casser un vase en terre cuite contenant une magnifique orchidée. Il faut vraiment qu'elle aille fermer la fenêtre.

- Pfff... pénible, ce vent !

- Désolé, fait une voie masculine dans son dos.

- Oh, pas grave, j'allais fermer de toutes fa...

Une seconde... JE SUIS SEULE, NON ?

Elle fit volt face, brandissant un mug Naruto en seule arme.

Ben oui. Quand un inconnu s'invite dans ta chambre par la fenêtre sans prévenir, tu te défend avec les moyens du bord. Même si ça veut dire abîmer un superbe mug Naruto de 15€ achetté à la Japan Expo de Paris.

- Vous-vous... VOUS ÊTES QUI ?

L'homme, était débout sur la banquette de la fenêtre ( Quel manque de respect pour sa pelluche Gojo !) Et affichait un sourire malicieux, comme s'il avait trouvé un truc qu'il cherchait depuis genre deux semaines.

- Que dirait tu de venir avec moi ?

- MAIS VOUS ÊTES MALADE ? SORTEZ DE MA CHAMBRE ESPÈCE DE PERVERT !

L'homme, qui ressemblait plus à un garçon d'environ 18 ans, se renfrogne, comme si le fait qu'une jeune fille le suivre sans se poser de question était la chose la plus normal du monde et que le fait qu'Abigaïl emète une objection était une sorte d'abomination.

Ses traits était fins, des cheveux noir mi - longs qui s'arretaient en dessous de la mâchoire, une peau aussi pâle que le clair de Lune qui projetait des reflets d'argents dans son dos et des yeux dorés luisant.

Son kimono bleu nuit montrait des reflets d'étoiles, comme si des constellation avait élu domicile sur le tissu épais.

Il soupir et s'assied sur un fauteuil violet ( À l'aise, le bougre !) Sous la menace ( tu parle d'une menace !) Du sacrifié mug Naruto tenu par une jeune fille au bras tremblants. Bon, ok, ça fait pas très peur.

Il croque dans un Spéculos et grimance ( Mais... pauvre Spéculos !), puis regarde Abigaïl comme s'il n'avait pas tout le temps du monde et qu'il s'agirait de se dépêcher de décider de le suivre.

Dire qu'il avait marché sur le tapis avec ses chaussures... Abigaïl est figée par la colère ( Non mais c'est vrais, quoi ! Elle venait de ranger sa chambre !).

Au moment où le garçon ( Qui avait visiblement décider de faire le tour du propriétaire ) s'apprête à toucher sa tablette, Abigaïl pousse un cri.

- STOOOOOP ! Pas ma tablette graphique. Non. Tu sais quoi ? Je vais te suivre. MAIS SI TU TOUCHE À MA TABLETTE JE TE TU. Tu sais combien ça coûte ?

Sous la menace, le jeune homme s'est redressé. Il ri puis se tourne vers elle.

- Je ne suis pas un kidnappeur. Je suis juste Arashi.

Elle écarquille les yeux.

- Ouais ouais moi c'est Abigaïl, super, ravie de vous rencontrer, mais je comprend pas, là !

Arashi pointe une affiche du doigt.

- Tu aime les animés ?

- Non non, je suis sponsorisé par les Studios Ghibli. Évidemment. Pourquoi ?

Il se lève et s'approche de notre protagoniste. Ce faisant, il accentu leur différence de taille.

Il dors avec une perfusion de lait, ou quoi ? Pourquoi il est aussi grand?

- Quoi, tu vas me dire que tu vis dans un monde où les animés sont la réalitée ? Ça prend pas avec moi. J'ai cherché sur Google, et Google-sama dit que ça n'existe pas.

- Et si je te dit que ça existe ?

Elle hausse les sourcils. Ça avait beau ressembler en tout point à un démarchage téléphonique sauvage, elle voulait bien entendre sa version des faits.

Arashi tends la main vers elle.

- Je veux bien t'y emmener, à une toute petite condition.

L'instinct d'otaku d'Abigaïl prend les commandes, et elle se dit qu'il a peut être raison : les mecs beau, c'est soit wattpad, soit manga. Il viens forcément d'un autre monde.

- C'est d'accord. On part quand ?

- Je ne veux pas te vexer, mais tu devrait d'abord te changer.

Elle baisse les yeux puis se rappele qu'elle est en pyjama. Merde !

Abigaïl se dirige vers la salle de bain et enfile une tenue correcte : un sweet rouge avec "la vague kanagawa" et un pantalon noir large.

Dans un petit sac à dos Totoro, elle glisse son casque, un chargeur, un adaptateur secteur et pleins de choses utiles et sous estimés, comme un paquets de Snikers.

- Je suis prête, on peux y aller.

Elle prend la main d'Arashi en songeant à ce qui allais se passer, maintenant. Mais de toutes façon, il était trop tard pour se dégonfler.

Et puis, qu'est-ce qui pouvait arriver de mal ?