Chapitre 1 : Arrivée chez l'antiquaire

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Chez l'antiquaire, tous sentaient fortement la poussière. À me dire s'ils font expres à la fin...Je feuilletais des vieux livres, des encyclopédies, cherchant quelque chose d'intéressant . Puis, mon regard se pose sur un livre totalement blanc ? Ah. il y avait une sorte de petite phrase : 

"tu mourras sois en héros, ou alors tu vivras assez longtemps pour te voir devenir le vilain." -M

Hein ? Pourquoi ce fichu livre qui puait le vieux n'a que cette phrases d'écrite ? Et puis, c'est qui ce "M" ? Est-ce qu'il aurait rédigé ce livre et réussi à en faire vendre des exemplaires ? Idiot, je trouve. Après, la couverture est un peu poussiéreuse. En essuyant la première de couverture, j'ai pu distinguer de magnifiques ornements dorés, un titre y était toujours présent : - " Fantaisie perdue "

Je n'ai qu'à emporter ce livre et le commencer, cela me permettrai de me familiariser avec l'écriture à la plume pour le lycée.

En observant attentivement, je cherchais l'antiquaire qui s'occupait de la boutique. Un vieil homme d'une soixantaine d'années plutôt petit avec sa canne. Il me fit un signe de tête et m'invita à m'approcher du comptoir. "Bonjour ma chère ! As-tu trouvé quelque chose à tes goûts ?" me dit-il d'une voix chevronnante . J'hochai simplement la tête, lui tendant le livre plutôt épais pour le poser sur son comptoir. Il se mit à l'examiné, cherche son prix. Il me regardait d'un air douteux " ce livre ne vient pas de chez moi petit. C'est une plaisanterie de mauvais goût de me fait perdre du temps de cette façon ! Se pouvait-il que le livre n'appartiennent pas à l'antiquaire ?Je saluai le vendeur, sortant de sa boutique avec mon nouveau livre.je le rangeai dans mon carton et retourna à pied jusqu'à mon logis . Mon logis, un endroit que tout jeune personne de mon âge appelle une " maison " , un endroit où nous sommes supposés se sentir en sécurité, et bien, c'est bien tout le contraire. Ma mère et ma grand-mère ne sont pas si chaleureuses qu'elles  raconte depuis le départ de mon père . Après, je ne vois pas le problème avec ça. J'y mange, je dors et je pars en dehors pour éviter leurs critiques incessantes sur mes choix. Je me dis que je n'y réussirais pas en littérature simplement, car je vien du "bas peuple". Eh bien, j'ai intérêt à leur prouver le contraire !

Enfin, il est agréable de vouloir leur démontrer le contraire, mais pour l'instant, j'en suis encore très éloigné. Il me reste une année à consacrer à la remise à niveau , à rattraper mes cours, mes retards et mes lacunes.

Arrivée à mon logis, ma mère et ma grand-mère se disputaient encore pour quelque chose d'inutile sans doute. Comme à chaque fois, une alcoolique et une sénile, quel magnifique duo ! Je partis vers la cuisine, cherchant un fruit pour manger sur l'établi. Quelques pommes abîmées Y trônaient, maman n'avait pas fait les courses à nouveau. Je piocha dans ma poche, sortant les quelques francs qui me restaient dans la poche. Autant ressortir s'acheter des provisions pour ce soir. Quelque pommes rassisent ne pourraient pas le faire pour 3 personnes.

Ainsi, il etait plus judicieux de retourner chez le marchand le plus proche pour éviter d'énerver le merveilleux duo en bas qui commence à perdre leur sang froid. Je mis mes chaussures en cuir en face de la porte d'entrée, ayant opté pour un sac en papier afin de rapporter les provisions. Après une longue attente, j'ai enfin réussi à ramener les provisions pour ma famille. Retourner dans ma chambre pour manger du pain et un fruit. Prendre le temps de s'installer et... J'ai sorti mon encrier avec ma plume et j'ai ouvert ce fameux Livre, il était temps de le commencer.

Fantaisie PerduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant