Dans cette société de méfiance, les liens se défont comme des fils fragiles pris dans la tempête du scepticisme. Chacun érige des remparts, des murailles d'appréhension, craignant la trahison comme une ombre insidieuse qui s'insinue dans chaque recoin de confiance. Les regards, jadis miroirs de l'âme, deviennent des écrans opaques, dissimulant les vérités derrière des voiles d'incertitude. La solitude, telle une compagne indésirable, s'installe silencieusement dans les espaces entre les individus. Les rues résonnent de pas solitaires, les conversations se meurent dans l'écho du désintérêt. Les curs, autrefois unis par la chaleur des échanges, battent désormais en des rythmes solitaires, isolés dans leur propre mélopée de méfiance. Les sourires deviennent rares, comme des fleurs qui peinent à éclore sur un sol aride. Chacun porte son masque, non pas seulement pour se protéger des maladies physiques, mais aussi pour dissimuler les vulnérabilités de l'âme. Les promesses, jadis scellées par la poignée de main de la confiance, se dissipent comme des mirages dans le désert de la suspicion. Les rêves, une fois partagés comme des étoiles dans un ciel nocturne, s'éteignent un à un, éclipsés par l'ombre de la méfiance. Les projets communs deviennent des fragments éparpillés, des morceaux de verre brisé sur le sol de la désillusion. Les âmes errent dans l'obscurité, cherchant en vain un refuge.
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Les mots sont une mélodie
Rastgele"Cela me plait d'imaginer le vent emportant mon parfum et glissant autour de vous. J'ai l'impression, d'être légère, légère et de voler moi-même dans le vent."