𝐜𝐢𝐧𝐪𝐮𝐞

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Sara

Le réveil le lendemain matin fut l'un des plus compliqué que j'ai eu après une soirée. Mes oreilles bourdonnaient, ma tête allait exploser et mon ventre me faisait souffrir. Je ne me souvenais de rien de la soirée d'hier soir. Je me redressa et aperçu Kika à mes côtés, habillée des vêtements de Pierre. De l'autre côté, sur la table de chevet, se trouvait un verre et un cachet d'aspirine. Je remercia intérieurement celui ou celle qui avait eu la merveilleuse idée de me déposer ça ici et je fila dans la salle de bain.

En me regardant à travers le miroir, je remarque que j'étais démaquillée; Kika avait dû le faire pendant que je dormais. Cette fille est un amour. Je me passa de l'eau sur le visage, me brossa les dents et retourna dans la chambre. La portugaise s'était réveillée entre temps et était maintenant assise contre la tête de lit.

—Merci beaucoup pour hier soir, de m'avoir démaquillée, tenu les cheveux, d'être restée, et pour le cachet d'aspirine, dis-je avec un sourire.

—Je t'en prie, mais le cachet d'aspirine ce n'est pas moi, c'est Charles.

—Ah.

Kika laissa échapper un rire et tapota la place à côté d'elle pour que je revienne m'installer. J'avais l'impression de vivre le réveil d'une soirée pyjama entre amies, la gueule de bois en plus.

—Programme de la journée: ne rien faire, annonça-t-elle.

—Ça me semble bien!

J'eus à peine le temps de m'asseoir sur le lit que quelqu'un toqua à la porte. Je partis ouvrir et trouva le chariot du room service devant la porte. Je poussa un petit cri et tira le chariot à l'intérieur. Kika lâcha carrément un hurlement pour exprimer sa joie.

—Je rectifie le programme: on mange, puis on ne fait rien d'autre.

J'hocha la tête et m'installa sur la table à manger de la chambre. Kika lu la carte posée sur le chariot, qui était apparement de Pierre et qui nous souhaitait une bonne gueule de bois...

Malgré mon mal de ventre, je mangea la moitié de ce qu'il y avait sur le chariot. La brune en face de moi avait fait de même et nous ressemblions à deux loques, avachies sur nos chaises.

—Pierre vient de m'envoyer un message. Rectification du programme pour la seconde fois: on mange, on rejoint les garçons en bas, et ensuite on ne fait rien, souffla Kika.

Nous nous habillâmes rapidement, Kika avec ses habits de la veille avant qu'elle ne se change et moi avec ceux se trouvant dans ma valise. Nous descendîmes une fois prêtes et rejoignirent la réception de l'hôtel. Kika pointa du doigt la sortie et j'y jeta un coup d'œil. Pierre et Charles étaient adossés à la voiture de location de ce dernier. Leurs lunettes de soleil étaient posées sur leurs nez et tous les deux avaient leurs bras croisés sur la poitrine.

—Qu'est-ce que vous faites là ? demandais-je en arrivant à leur hauteur.

—Bonjour à toi aussi, me répondit Pierre avant d'aller embrasser Kika qui le remerciait pour le petit déjeuner.

—On part visiter la capitale pour aujourd'hui, puisque tu ne l'a pas fait d'après ce que tu m'as dis hier, m'informa Charles.

Je fus prise d'une angoisse soudaine. Qu'est-ce que j'avais pu lui raconter en plus de ça ? Je ne me souvenais de rien et cela pouvait s'avérer très gênant. Je me promis de demander à Kika de me raconter tout ce que j'avais fait hier soir.

—Esteban ne pouvait pas être là ce matin, mais il nous rejoindra au restaurant ce midi avec Lewis, Daniel, George et Alex.

J'hocha la tête et voulut ouvrir la portière arrière mais Charles m'arrêta et me fit monter à l'avant, à côté de lui. Ok, il faut vraiment que je demande à Kika de me raconter ce que j'ai fait.

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⏰ Dernière mise à jour : May 02 ⏰

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