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"Ce n'est pas quelque chose que l'on prévoit, ce n'est pas quelque chose que l'on anticipe, ni encore  quelque chose que l'on cherche, mais c'est ce qui, sans en être conscient, né en nous.
Lorsque pour la première fois nous tendons l'oreille à notre langage corporel, le laissons parler, le laissons nous guider et nous embraser complètement, on découvre petit à petit ce sentiment si perturbant. Alors c'est ça qu'on appelle désir ? La seule sensation de brûlure lorsqu'on touche notre peau?  L'envie d'être totalement prise par quelqu'un ? Le plaisir des sens lorsqu'on s'embrasse ?
C'est donc ça l'envie ? Lorsque l'on veut toujours plus de l'autre ? Lorsqu'on veut que l'on nous caresse, qu'on s'embrasse, qu'on s'enlasse jusqu'à être embraser toute entière. Le désir est ce sentiment qui crie en nous, qui nous demande, nous implore Derry pouvoir être comblé et assouvi. C'est un sentiment à la foi dangereux et exquis car il nous pousse toujours à vouloir obtenir tout ce que nous désirons même si cela nous est interdit. Quite à blesser et à détruire tout sur son passage, le désir s'entête à être assouvi même dans les cas les plus impossibles. Un sentiment ravageur et totalement incontrôlable, têtu et tenace, on ne peut s'en débarrasser comme une vulgaire poussière, alors on fait tout pour obtenir ce que l'on veut jusqu'à en être totalement marqué. Il est exquis et si doux, mais très vite, le goût amer d'avoir cédé trop rapidement se fait sentir, alors que toute machine arrière est impossible.
Devrait-on se laisser totalement consumer par un désir de courte durée ou devrait-on plutôt essayer de mener une lutte dure et presqu' impossible de pouvoir un jour s'en délecter totalement ?"

Avec un air satisfait, Miss Darcy regardait fixement Alejandra après avoir lu son texte devant tout l'amphithéâtre.

_C'est le meilleur texte que j'ai lu. Félicitations miss Gray, vous pouvez en être fier! Dit-elle en acclamant et avec elle, tout le reste des étudiants.

Lorsqu'elle avait rendu son texte il y a une semaine, elle n'était pas totalement convaincu du rendement. Elle s'attendait à un B+ maximum, mais là elle recevait des félicitations pour avoir fait le meilleur travail. Toute la matinée, elle avait ce sourire fier collé au visage .

_Eeh, du calme avec ton sourire, on est pas habitué, Lui dit Sophia, sa fidèle amie

Sophia était l'une de ses rares amies avec qui elle partageait la passion de l'écriture. Elles se sont rencontrés au lycée lorsqu'elle vivait encore au Texas chez ses parents. Depuis lors, elles sont amies et ont choisi la même université.
Alejandra tint son amie par les épaules et la secoua énergiquement avec son sourire

_Felicitations!! Tu as eu un A comme toujours, Lui sourit-elle

_Eh! je ne suis pas n'importe qui tu sais, Dit-elle avec son air frimeur, tout en repoussant ses cheveux en arrière

Elles se regardèrent toutes les deux et rirent de bon coeur.

_Ton texte il en jette dis donc, dis moi tout ! Dit Sophia avec son air suspicieux

_Te dire quoi? J'ai bossé dur pendant des semaines à lire des romans érotiques et à chercher des citations inspirante sur le désir, S'expliqua Alejandra avec ferveur

_Ne me la fais pas à moi s'il te plaît, je ne suis pas dupe, Lui Répondit son amie avec cet air toujours aussi suspicieux

_Que s'est-il passé selon toi? Il n'y a pas d'autres explications je te dis

_Ooh que si! Par exemple que tu aurais un petit ami et que je serai là dernière au courant ! Dit-elle sur un ton de reproche

_J'ai pas de petit ami Sophia , Rit-elle; Je te dirai tout mais avant ça, allons au boulot Gaby doit nous attendre

_J'espère que tu ne me fais pas marcher, Dit son amie avec cet air menaçant et drôle qui la fit rire à nouveau .

Ensuite, après maintes questions et crise de Sophia , elles quittèrent toutes les deux la fac pour aller au boulot.

POISON[ En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant