44. Bonjour...

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Pdv de L'Alpha :

En entrant dans la chambre, je vois que Nuée s'était endormie. Je décide donc de le rejoindre en m'assaillant sur le bord du lit. Désormais plus proche, je remarque que son visage était bouffi par les larmes. Comprenant qu'il a dû souffrir de la séparation de mon humain, je me lève et part prendre une douche, pour me débarrasser de cette odeur insupporte. Avant de pouvoir enfin venir me blottir contre lui. 

Après avoir posé ma tête sur l'oreiller, je le contemple quelques secondes puis ferme les yeux. 

À mon réveil, j'ouvre les yeux et remarque que Nuée avait les siens rivés sur moi. Mais il ne me regardait pas vraiment. Voyant dans son regard de la mélancolie, je déclare en le fixant droit dans les yeux :

-"Bonjour..."

Observant à ce mot ses pupilles regarder, avec frénésie, en long et en large mon visage. Il se calme en baissent les yeux et en me répondant d'une faible voix :

-"Bonjour..."

Le voyant ainsi troublé, je décide de passer mes doigts sur son visage toujours gonflé et rougi par les larmes, pour lui demander :

-"As-tu fait ta valise ?"

Nuée toujours les yeux baissés :

-"Oui... Et j'ai aussi préparé tes affaires..."

Ravie de l'entendre, j'approche mon visage du sien et viens lui offrir un léchouille de remerciement dans le coin de l'œil. Une fois fait, je sort du lit et descendant les bagages. 

Arrivé en bas, je vois que le Bêta qui avait besoin de mes services, en d'autres mots, le Beta qui m'utilisait, nous attendait. Après une courbette pour me saluer, il se rapproche de moi, tête baissée, et en tendant une main, il déclare :

-"Puis-je vous débarrasser?"

À ses mots, je le détaille quelques instants et lâche les bagages, qui dans un bruit étouffé tombèrent au sol. Voyant qu'il s'était mit à trésailler à ce son, je n'y pertes pas attention et reprend ma marche pour aller en cuisine. Une fois assis pour déguster le repas qui était servi, je remarque, du coin de l'œil, que le Bêta toujours tremblant de peur, avait peine à récupérer les sacs et à les emporter dehors pour les mettre dans un véhicule. 

N'y prêtant pas plus attention, je finis mon repas et vois Nuée, tout bien vêtu, venir me rejoindre. Arrivé à ma hauteur, il prend place sur la chaise haute à côté de moi et dit en me tendant des vêtements :

-"Met l'est."

Comprenant à son air détachée que je n'avais pas le choix, je les prends puis aussitôt, il se tourne vers son assiette et commence à manger. Le voir aussi chamboulé par les événements me dérangeait profondément, mais que pourrais-je faire ? Lui obéir pourrait sûrement améliorer les choses. Mais il faut se rendre à l'évidence. Rien n'y personne n'y changera, la roue du destin est lancé, on ne peut l'arrêter. Il faut simplement qu'il l'accepte.    

En attendant qu'il finisse son repas, je mets à contrecœur, le sweat et jogging noir qu'il m'avait donné. Puis j'enfile les chaussettes et les chaussures qui allaient avec. Me retrouver dans cet accoutrement ne me plaisait guère, je préférais et de loin, le port naturel de mon pelage chaud et douiller. 

Une fois le petit déjeuné de Nuée terminé, nous montons dans le véhicule. Sur la route, Nuée regardait par la fenêtre les arbres défiler les uns après les autres puis soudain il se met à dire :

-"Je n'ai même pas pu dire en revoir à mes amis..."

Le Bêta au volant, juste en face de moi lui expliqua :

-"Nous n'avons pas eu le choix. S'ils étaient mis au courant que nous avons abandonné la meute pour en intégrer une autre, nous serions sûrement déjà renfermés dans l'une de leurs cellules, à servir de défouloir pour les autres traîtres et prisonniers."

Nuée dans un soupir qui laisse apparaître de la bué sur la vire déclare :

-"Je sais... Toutes les meutes ont leur part sombre. Merci de me l'avoir rappelé..."

Après ses mots, je retourne mon attention vers le paysage qui se trouvait devant nous et remarque que l'on se rapprochait d'une cité. Mais en apercevant les premiers édifices, je vois que ce n'était que des tas de pierres. En traversant ce champ de ruines, aux carcasses de voiture, Nuée demande :

-"C'est ici que vie la meute ?"

Le Bêta gêné répondit :

-"En quelque sorte, oui... Mais cette parti de la ville n'est plus habité. Nous avons tous migré vers le centre. Vous comprendrez pourquoi, quand nous serons arrivés."

Observant attentivement la ville, je remarque qu'au fur et à mesure de l'on avançait que les débris au sol se faire de moins en moins nombreux et que les maisons délabrées laissaient place à des demeures entretenues.   

Puis soudain, le Bêta déclare :

-"Regardez! Face à nous, se trouve votre nouvelle maison, enfin, plutôt votre manoir..."

En arrivant devant une gigantesque bâtisse tout juste rénovée, le véhicule s'arrête. Une fois, les pieds-à-terre, Nuée ne tard pas à me rejoindre et le Bêta nous expliqua :

-"Voici le plus grand bâtiment de la ville. Seule la famille et le personnel de l'Alpha Dominant peuvent y entrer."

Puis il s'avance et en ouvrant la porte, il déclare dans une courbette :

-"L'ancien Dominant, c'est éteint la semaine dernière. Nous pouvons donc entrer et visiter les lieux avent de rendre les choses officielles."

C'est alors qu'en y pénétrant Nuée déclare, les yeux ébahis :

-"C'est incroyable! Regarde-moi ces moulures et ce marbre sur les murs et sol. La dernière fois que j'ai vu une t'elle chose, c'était dans un musée que nous avons visité avec l'institue. C'est magnifique..."

Le Bêta ravi de l'enthousiasme de Nuée, s'exclame en referment la prote :

-"Et ce n'est que le hall d'entrée. Suivez-moi."

Sur ces derniers mots, je le vois me passer devant et ouvrir les battants de la porte qui nous faisait face. Et il reprend :

-"Voici la salle de réception."

Puis après l'avoir traversée, les pièces affluaient les unes après les autres, salle à thé, salle à mangé, cuisine, garde mangé, bureau, bibliothèque, puis à l'étage 4 chambres pour les invités avec leur salle de bain privatives. Il y avait ensuite une salle de loisir qui permettait de faire la séparation de la chambre conjugale des autres chambres.
Et apparemment, le personnel avait également des appartements dans un bâtiment à l'extérieur, cela avait pour but qu'il soit toujours à notre disposition.

Bien que c'était un grand édifice, cela restait tout de même encore trop petit, encore trop étroit. Pour moi, la forêt était mon seul habita, mon seul lieu de vie. Me retrouver entre quatre murs ne m'enchantait guère, mais c'était le prix à payer pour être et vivre dans ce monde auprès de mon âme-sœur... 

Après notre visite, nous retournons dans la salle de réception et Nuée déclare toujours aussi ébahit :

-"Maintenant, je comprends mieux pourquoi tout le mode se bat pour être le Dominant. Cet endroit est si majestueux..."

À ses propos, je me demande soudain :

-"Où est la meute?"

Le Bêta à l'écoute de ma voix se raidit immédiatement, comme s'il avait, le temps d'un instant, oublié ma présence. Et en baissent la tête il me répond :   

-"La meute, c'est sûrement rassemblé au bâtiment des décisions, pour élire le loup qui aura le mérite de devenir Dominant..."  

Nuée soudain existé par la nouvelle déclare :

-"Allons-y! J'ai tellement hâte de les rencontrer!" 

LOUP ABANDONNÉ...   [BL]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant