Chapitre 12

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Ignacio

Soit Logan n'a jamais envoyé cette foutue photo, soit Athéna ne l'a pas encore vue, ce qui explique son comportement. Je devrais lui dire, mais je ne peux pas, pas maintenant que je la retrouve, que mes doigts glissent sur ses joues chaudes, que mes lèvres se perdent sur les siennes, que son odeur de violette remplit mes narines de bonheur, je ne peux pas prendre le risque de l'éloigner une seconde fois, de moi. Je ne le supporterai pas, Athéna est l'une des seules filles dont je me suis intéressé depuis que j'ai eu l'âge de coucher, devenir pro a toujours était ma priorité et pourtant me voilà, ici avec elle, préférant retrouver celle que je meurs d'envie d'avoir pour moi seul, au lieu de m'entrainer.

Elle qui ne s'intéresse pas à ma popularité où à mon physique, qui lui est complètement indifférent à ce que j'ai pu constater.

Athéna s'intéresse à moi, juste moi.

C'est ce qui la rend parfaite à mes yeux, c'est pour cette raison que je préfère être ici à l'enlacer comme je suis en train de faire, plutôt que de négocier avec Franck de me laisser jouer les deux matchs dont il vient de me priver.

Je vais avoir la chance de connaître Athéna sans être interrompu par le coach où Logan qui cherchera à me la prendre, je vais l'avoir pour moi seul enfin presque.

Ange tapote ma jambe en signe de présence, un sourire se niche sur mes lèvres brûlantes, je rompt notre échange lui adressant un regard, ma main se glisse entre ses oreilles.

- Tu ne pourras plus te débarrasser de moi Ange, je ne laisserai plus Athéna décider pour nous deux !

- Woof !

Je me positionne à sa hauteur, il me gratifie de sa plus grande léchouille en plein sur ma joue. Mon front frôle ses poils.

- Je dois comprendre qu'en plus de le supporter, je devrais aussi te supporter ?

Je tourne mon visage vers elle, Ange fais de même en aboyant une seule fois.

- Je crois, que je n'ai pas besoin de répondre.

Un rire s'empare d'elle, me donnant des papillons dans le ventre. Je me redresse pour me glisser de nouveau entre ses cuisses, je peux sentir son corps frissonner lorsque mes doigts se posent sur sa peau dénudées.

- Ça te dérange si je pars juste avant le retour de ton père ? Je ne peux m'empêcher de fixer ses lèvres.

Mon cœur s'accélère, c'est la première fois que je demande à une fille si je peux rester, je sens mes doigts trembler, attendant sa réponse.

Sa main sur ma poitrine, elle me sourire, ma peau devient brûlante sous mon t-shirt.

- Ça me ferait très plaisir. Avant que tu arrives, je me prélassais sur un transat à l'arrière de la maison, si ça te dis on peut y aller où alors on peut regarder la télé et cocher cette nouvelle ligne de ma liste ?

Plusieurs image se glissent dans mon esprit, nous devant un film Athéna dans mes bras, moi avec une trique d'enfer. L'idée n'est pas la meilleure, je ne veux pas lui montrer qu'elle me plait au point de bander juste en la touchant.

- L'idée du transat me plait, il fait beau alors mieux vaut en profiter.

Laisser ma queue, se remettre de ses état.

- Oui vaut mieux profiter de ce super soleil ! Me dit elle les joues rouge.

Je l'aide à descendre, ses doigts s'enlacent dans les miens avant de marcher en direction de la baie vitrée. J'ai l'impression que mon cœur va exploser, ce simple contact me donne des frissons, dans chaque recoin de ma peau. Je regarde Athéna ôter sa robe blanche avant de s'allonger, je crois que le film aurait été une meilleure idée tout compte fait, me voilà à bander comme un puceau.

Un amour sans visage. Tome I.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant