Chapitre 21

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Ignacio

Je sens des fourmillement parcourir le long mon bras, je commence à essayer de le déplacer quand deux mains m'agrippent pour me retenir.

- Reste encore un peu.

Je ne peux m'empêcher de sourire en écoutant sa voix ensommeillé. Ma poitrine se colle contre son dos, ma bouche se pose sur son omoplate droite puis mordille sa clavicule, je l'entends inspirer fort.

La route fut longue hier soir, je n'avais qu'une envie, me retrouver avec le goût de Athéna dans les entrailles, c'est ce qui s'est passé.

À peine franchi la porte, nos vêtements ont volé dans tout le salon, je l'ai touché dans la cuisine, embrassé sur le divan, avant de l'embarquer dans la chambre pour la dévorer avec passion, et ce matin, je compte bien remettre ça, bordel son parfum, son rire, ses gémissements, tout m'avait manqué chez elle-même ses lunettes qu'elle porte sur le haut de son nez à longueur de journée.

- Je ne compte pas partir sans avoir avaler mon déjeuner.

Je l'entends rire contre son oreille.

- Venant de toi, je dois m'attendre à ce que tu ne parles pas de vrai petit déjeuner ?

Elle se tourne, après avoir glissé mes lunettes sur son petit nez. Je lui souris, mon cœur s'accélère comme à chaque fois que sa main se pose sur mon pecs. Ma bouche s'écrase dans son cou, je l'attire contre moi et nous fait basculer de son côté. Assis sur elle, je me penche pour récupérer le bandeau qui n'a jamais quitté sa place depuis la dernière fois que je l'ai touché, mes doigts se crispe dessus lorsque les siens s'enroulent autour de moi, me poussant un grognement d'extase.

- Putain, Athéna !

Mon abdomen se contracte à chaque fois qu'elle glisse vers le bas pour remonter en douceur. Je me mords les lèvres suite au plaisir qu'elle me donne. Je la regarde se redresser, son visage à quelque centimètre de ma poitrine, elle continue de lent va et vient autour de moi, sa bouche se pose sur mon abdomen puis continue de descendre.

- Je veux te rendre l'appareil !

Je secoue la tête.

- Athéna, je prends toujours mon pied avec toi !

Son visage se redresse pour me faire face.

- Je ne parle pas de cette façon-là !

Un sourire se glisse sur ses lèvres, mon cœur s'emballe à vitesse grand V.

- Tu... tu n'es pas obligé. Je ne peux retenir mon grognement.

- Je ne suis pas obligé, j'ai envie. Je veux sentir ce que tu ressens quand je te touche d'une autre façon qu'avec ma main.

Je lève les mains en l'air.

- Ok ! Fais ce que tu veux de moi, je suis ton cobaye.

- Non, tu es mon copain, nuance !

Ma respiration se coupe en l'écoutant, me dire que je suis son mec. C'est la première fois qu'elle emploie cet adjectif et ça devient si réel quand elle le dit. Mes pensées, s'évade rapidement lorsque je sens ses lèvres se poser sur moi, un frisson s'empare de mon corps. Mes mains s'écrase sur le matelas m'évitant de m'écrouler comme une merde dessus. J'en ai le souffle court, je dévore des yeux sa bouche qui s'ouvre et glisse le long de ma queue, c'est digne d'un film porno. Sa chaleur s'infiltre sous ma peau, je sens sa salive perler le long de ma veine dorsale.

- Bon dieu, Athéna !

Je la sens sourire en même temps qu'elle monte et descend. Ce n'est pas une première qu'une nana me taille une pipe mais bordel cette fille a le don me faire sentir puceau, c'est juste carrément jouissif. Mes doigts glissent dans ses cheveux avant de la tirer en arrière pour plaquer mes lèvres sur les siennes.

Un amour sans visage. Tome I.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant