Un amour sans visage. Tome I.

Chapitre 26

Athénaïs

Je suis réveillé par des doigts qui caressent mes côtes puis mes hanches, faisant monter la température de mon corps. Dans le bas de mon dos, je sens on érection imposante qui me fait savoir dans quel état d'excitation il se trouve. Je me pince les lèvres, mes joues me brûlent.

Bordel comment peut-il être déjà au garde à vous dès le réveil.

- J'en connais un qui est prêt à débuter son rituel de bonne journée !

Je l'entends grogner avant de poser ses lèvres sur mon épaule, ses doigts rocailleux descendent plus bas sur ma chair, m'arrachant un soupire de désir. Ma respiration se fait plus haletante, au plus je le sens s'approcher vers l'intérieur de mes cuisses.

- Je pense que je ne suis pas le seul.

Même au petit matin, sa voix est toujours aussi sensuelle, si érotique.

- Qu'est ce que tu en sais ? Le provoqué-je prenant une voix tout aussi sexy, enfin je l'espère.

Je n'ai pas le temps de comprendre, mon corps se retrouve enfoui dans ses bras, le dos complétement collé à lui, les fesse blottis contre son sexe, ses doigts caressent avec douceur mon clitoris. Je sens les premières décharges me traverser, ma tête bascule en arrière contre sa poitrine qui monte et descend au même rythme que la mienne. La pièce se remplit de ses grognements, accompagnée de mes gémissements créent une fabuleuse mélodie. Il cesse son geste, je soupire d'attente, attrape ma jambe et la passe derrière les siennes donnant un accès complet sur ma partie qui aimerait lui crier de recommencer. Comme çi il lisait dans mes pensées, ses doigts caresse de nouveau l'endroit de mes désirs qu'il avait abandonné. Je sens sa queue frôler mes lèvres d'avant en arrière, mes ongles s'enfoncent dans l'oreiller. Mon corps se met à trembler à chaque fois qu'il me frôle, nos sexe non jamais était aussi prêt qu'à cet instant. Je meurs d'envie, de le sentir en moi, l'idée me fait peur et pourtant j'aimerai lui crier que je le désire tout entier.

Mais je reprends rapidement le pouvoir sur mes pensées.

Les paroles de la veille me reviennent en tête, j'ai la sensation de tomber dans l'océan antarctique en même temps qu'une bombe explose en moi sans que je puisse contrôler. Mes jambes se mettent à trembler à cause de l'orgasme qu'il vient de me donner.

Quoi qu'il arrive ce ne sera pas moi, mon corps se raidi, je l'entends murmurer mon nom avec essoufflement. Ses mots repassent en boucle dans ma tête, la seule qui obtiendra mon amour.

Je sors du lit brusquement et file en direction de la douche.

Je m'attendais à quoi, finir mes études avec lui, le suivre à Chicago puis me marier, oui, je voyais déjà tout ça, j'ai été stupide. Le premier homme dans ma vie et je me vois finir mes jours avec, sérieusement Athénaïs, tu as écouté trop d'histoire à l'eau de rose, c'est la réalité, c'est l'université, c'est ton premier et tu crois que ce sera le dernier, erreur.

Mon cœur se serre, je ne peux pas lui en vouloir après tout, il ne se rend pas compte de tout ce qu'il m'apporte, il arrive même à me faire oublier que je suis une putain d'aveugle.

Idiote.

Et moi qui lui souhaite de la rencontrer un jour, bravo Athénaïs, super, tu es une petite amie géniale qui pousse le seul homme que tu désires à ouvrir son cœur à une autre.

Au lieu de toi.

- J'ai raté une partie ?

J'entends la voix d'Ignacio qui se trouve encore sous les draps. Sourie, rie, prend tout ce que tu peux avant que tout ça ne se termine, de toute façon, tu ne t'attendais quand même pas à ce qu'il te dise, je t'aime surtout quand il apprendra ce que tu lui cache.