Chapitre 12: Personne pour nous aider

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Certaines étaient vides, « peut-être parce qu'ils se baladaient dans l'asile à la recherche d'idées macabres, après tout ! »

Nous avons désormais un nouveau patient devant nous où la porte de sa cellule était ouverte.

- Salut !, relançais-je amicalement.

Il accouru vers la porte et la fermait violemment avant de se mettre en boule sur son lit, l'oreiller sur la tête tout en hurlant des phrases incompréhensibles.

« Quel accueil ! »

On ne restait pas plus longtemps et allons voir ailleurs. La cellule d'après comportait un homme assit.

Il est vrai que tous les hommes de cet asile se ressemblaient, crane rasé à rat et un pyjama blanc cassé qu'ils devaient porter nuit et jour et tous les jours au vu de leur état.

« Tiens mais il n'y a pas de femme ! Je comprends mieux l'étonnement de la brute que j'ai assassinée. »

- Excusez-nous messieurs !, l'interpelais-je.

Il ne bougeait pas et regardait droit devant lui. Je lui faisais de grands signes pour montrer notre présence, mais sans résultat.

- Décidément personne veut nous aider, dis-je à Marcus.

- Je te l'avais dit.

- Oui mais dans le doute, finissais-je en regardant la cour du bas où quelques hommes y étaient. Attends, viens avec moi.

Je le tirais comme d'habitude par le bras pour l'emmener avec moi dans les petits escaliers métalliques menant en bas. Les hommes tournèrent la tête en nous voyant puis partirent dans l'ombre quelques secondes après.

- Attendez !, criais-je.

Marcus me regardait, et j'aperçus derrière lui près d'un pilier, un homme, les yeux bandés avec du tissu en coton sale. Je faisais signe à Marcus de se retourner et nous nous avançons vers l'inconnu.

- Salut ! Excusez-nous de te déranger....

« J'en ai marre de répéter ces mêmes paroles ! »

- Mélinda....je crois que la question ne se pose pas. Il ne voit pas, me chuchotait-il.

C'est vrai, la seule chose que je peux lui demander c'est s'il a entendu un homme crier à l'aide, dans d'autres mesures il est aussi inutile que les autres. Malgré tout je doute que quelqu'un ait entendu Luc crier à l'aide, c'est pas son genre.

L'homme s'avançait vers nous, d'un peu trop près dont je reculais, mais pas Marcus.

- J'ai un secret à te raconter, disait-il en s'avançant davantage vers moi.

- Heu.... Nous sommes deux. Il y a Marcus avec moi. Si tu le connais enfin je pense que oui, répondais-je gênée.

- J'ai un secret à te raconter, répétait-il.

- Et est-ce que ton secret a un rapport avec un homme que vous ou que tu aurais entendu crier ?, demandais-je ayant peur de sa réponse.

- J'ai un secret à te raconter. J'ai un secret à te raconter.

- D'accord génial. Viens Marcus on se tire il ne dira rien, intimidais-je l'homme.

- J'ai un secret à te raconter, répétait-il encore en se rapprochent de nous.

Je prenais le bras de Marcus et repartons aussi vite qu'à notre arrivée dans la cour. De nouveau en haut il n'y avait plus guerre de patients.

« Où sont les autres ? Il y a trop de cellules vides, ils doivent sûrement se regrouper ailleurs. »

Outlast le commencementOù les histoires vivent. Découvrez maintenant