31- ne faire plus qu'un

925 42 11
                                    

Au moment où je fermais les yeux, je sentis tout son corps se presser contre le mien, réalisant toute la puissance de ses muscles.
Puis je sentis ses mains s'emparer de ma taille pour me soulever dans ses bras.
Alors, je m'accrochais de plus belle à ses épaules que je n'avais pas lâché depuis tout à l'heure.
Mes jambes encerclèrent sa taille, le tissu de ma robe remontait en haut de mes cuisses avant de sentir ses larges mains se poser contre mes hanches.

En une fraction de seconde je me retrouvais assise sur le bord du large bureau qui dominait tout l'espace.
Ses doigts s'enfonçèrent dans la chaire de mes hanches et je sentis la chaleur de son corps contre le mien, ce qui fit monter celle de mon corps.
Il leva sa main droite en direction de mon visage et la fit doucement glisser vers mon cou, de son pouce il releva délicatement ma mâchoire avant d'approcher le haut de son corps vers moi.
Tout ce que je sentis c'était qu'il bougeait mais je ne savais pas quand il allait choisir de m'embrasser ni si il allait le faire.

Là, sur ce bureau, les yeux fermés, je ne pouvais qu'attendre désespérément ses lèvres contre les miennes. Mon cœur battait violemment dans ma poitrine et plus les secondes passaient plus ma respiration s'affolait. Je ne voulais qu'une chose : lui.

Je sentis alors son souffle chaud qui précèdait forcément ses lèvres, se heurter à mon front puis à mon nez, il sentait l'alcool lui aussi, le vin sucré...

Je rapprochais instinctivement mon visage du sien, cherchant inconsciemment à accélérer les choses, je le voulais vraiment à ce moment là, je le voulais tout entier, j'en avais étrangement besoin.

Il fit frôler ses lèvres contre les miennes, reculant de quelques millimètres dès que j'essayais de l'embrasser, puis quand je restais immobile il s'empara de mes lèvres avec une agressivité et une possessivité que je ne lui aurais jamais prêté.
Il était tellement désireux de prendre possession de mon être, qu'il me vola même mon souffle, me laissant complètement essoufflée et pantelante après ce baiser brutal mais qui me rendit pourtant insatiable.
À la seconde où j'avais repris ma respiration, j'en voulais déjà plus.
Je me mordis les lèvres avant de sentir un goût étrangement sucré mais légèrement métallique contre ma lèvre, je compris rapidement que c'était son sang, à ce moment là ma tête me tourna et je me sentis étrangement secouée, je fermais les yeux en me disant que cela était l'alcool.

En les rouvrant quelques dizaines de secondes plus tard, je me sentis de nouveau bien...

Alors je m'empressais de l'embrasser à nouveau en glissant mes mains sous sa chemise, je pouvais y sentir chaque muscle qui se tordait sous ses mouvements, je voulais voir son corps mais je ne savais pas si je pouvais enlever sa chemise, ni à quel moment je pouvais le faire...
Comme-ci il lisait dans mes pensées ou qu'il sentait que je me posais des questions, il me demanda d'un air provocateur :

- Tu sais que tu peux l'enlever si elle te dérange...

Je le fixais un moment avant d'enlever le premier bouton de sa chemise, les boutons étaient vraiment petits et j'avais du mal à les enlever ce qui fit rire Kays mais je finis par doucement arriver vers la fin.

- Désormais je ne prendrais que des chemises facile à enlever pour toi ma douce.
Murmura t'il près de mon oreille d'un air railleur.
Je ne pu m'empêcher de rougir face à cette insinuation avant de finalement poser mes yeux sur son corps extrêmement musclé, lui n'avait pas une musculature fine mais plutôt voluptueuse.
Je me décidais à parcourir les volumes de son torse du bout des doigts, sentant chaque creux et chaque bosse sous sa peau douce et chaude.
À ce moment-là, mon esprit était ailleurs, je ne pensais qu'à une chose, sentir sa chaire nue bouger contre la mienne. À cette idée, je sentis mon intimité s'inonder de plaisir, je le voulais contre moi au plus vite.
Je levais les yeux en sa direction avec provocation, mes yeux lui hurlaient de me prendre sur ce bureau.
Je sentis alors ses mains descendre vers mes cuisses, sa main gauche s'empara du bout de ma robe retroussée et la remonta un peu plus, laissant la dentelle fine de ma culotte exposée à son regard brûlant de désir.
Sa main droite quitta lentement ma cuisse pour venir entre mes jambes, posant son pouce sur le point le plus érogène de cette zone, appuyant avec délicatesse, il fit de petits mouvements circulaires qui me donnèrent des milliers de petites décharges électriques dans le corps.
Chaque caresse, assénait en moi un torrent de plaisir qui était tellement intense, tellement profond qu'elle me faisait basculer la tête en arrière et arquer le dos.
Mon corps se mit à trembler et je ne pus contrôler mes jambes qui tentèrent à la fois de s'écarter et de se refermer dans une ultime tentative d'échapper à cette douce torture qui me fit gémir de plaisir.
Quand je crus que ça ne pouvait pas être mieux, je le sentis s'accroupir face à mon corps qui était désormais sien.
Il approcha ses lèvres des miennes et de ses deux mains il tira sur le ruban qui maintenait mes bas attachés au porte jarretelle en dentelle beige, il retira avec douceur mes talons puis fit descendre ma culotte le long de mes jambes avant de la glisser dans la poche de son pantalon...
Il déposa enfin un doux baiser sur mes lèvres inférieures avant de passer sa langue sur mon bouton de plaisir, l'aspirant et le léchant jusqu'à ce qu'il sentit mes jambes se raidir à nouveau contre ses épaules.
Ma respiration devenait haletante et mon dos tendait dangereusement à tomber sur le bureau, si bien qu'au moment où je sentis son majeur s'introduire en moi, je me laissais complètement tomber.
Allongée sur la parois dure et froide, je fermais les yeux et laissais mon bassin faire de léger va et viens contre sa langue chaude et humide et son doigt qui s'agitait en moi jusqu'à ce que je me sente partir vers des sensations inconnues, tout se mit à disparaitre autour de moi, il n'y avait plus que lui et moi, tout se troubla et je sentis une forte chaleur monter dans mon bas ventre. Il introduisit un deuxième doigt en moi, me décrochant un gémissement incontrôlé de surprise.
Ses doigts devinrent d'autant plus entreprenant dès que mes cuisses se mirent à trembler contre sa tête.
Des flots alors inconnus jusqu'à présent se déversèrent en moi, plaisir, excitation, chaleur, supplice tout se mélangeait au plus profond de moi et m'entraînait dans un tourbillon de sensations, mon regard se para d'un voile de jouissance, je ne vis plus rien, je ne pouvais plus que sentir sa langue s'agiter et ses doigts se courber en moi.
Ça en était trop pour moi, je me tordis sous ses assauts, mon dos se creusa, ma tête bascula, ma mâchoire se contracta tout comme mon sexe avant de finalement laisser échapper la pression qui montait en moi, en un gémissement puissant.

La Protégée du Vampire. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant