Cet hiver avec ton sweat à capuche...

Un café Starbucks

Lou

Il faisait bon. Le soleil brillait mais l'air était froid. Les nuages voluptueux défilaient au dessus de ma tête sans que je puisse vraiment y détourner le regard. Mais tout de même, il fallait que je marche plus vite pour pouvoir me réchauffer avec mon café bien chaud.

Une fois arrivé au Starbucks, je pris mon fameux Iced Brown Sugar Oat Shaken Espresso. Après seulement une gorgée de pur bonheur, je sorti de cette maison aux bonnes odeurs et m'en alla à Mon endroit.

Après quelque minute de marche dans le vent qui brulait mes poumons, je pu enfin me poser.

J'étais assise à Mon endroit : un petit banc en bois sous les arbres du parc. Je suis assise avec mon café comment à mon habitude. Il fait plutôt bon pour un mois de janvier ! Vêtu de mon écharpe rouge et de mon bonnet assorti à celle-ci, je contemplais le lac gelé où les enfants faisaient du patin à glace. J'adorai en faire avec mon meilleur ami Joshua quand nous étions enfant. Nous étions si proche et nous en faisions tout l'hiver. Je me rappelle qu'il m'avait dit au milieu du lac, que je serai sa femme plus tard, qu'il me prendrai pour épouse tellement j'etais "cro cro belle"... Enfin, avant qu'il ne décide de ce lier d'amitié avec Lucas. Lucas est arrogant, imbu de lui même et tellement... rahhh ! Énervant !

Mais, me remémorer ses souvenirs avec Josh me font mal. Depuis ma rentrée en terminale, je passe mes journée avec Ambre. C'est la seule qui me comprends. Même si ce n'est vraiment pas pareil 

Après ma dose de caféine du soir, je me lève de Mon endroit et retourne vers ma maison après cette journée de cours épuisante. Arrivée devant le palier de la porte, le cauchemars commence : des cris dans tout les sens e des insultes. Le supplice que je vis tous les jours au quotidien...mais cette fois, les cris étaient différents..

D'un pas déterminé, je me décide enfin d'ouvrir cette fameuse porte de prison qui me retiens depuis bientôt 18 ans. En ouvrant la porte, les cris étaient de plus en plus fort. Mon père avait pour habitude de rentrer tôt du travail. Je me dirige vers sa porte, l'entrouvre, et vis sûrement quelque chose que je n'aurai pas dû voir...  

Mon père était là. Avec une femme. Nus. À pousser des bruits d'animaux. Elle était menottées, avec un bandeau noir ( sans doute la cravate de papa) autour de ses yeux. Cette vision me fit frissonner. Je n'y crois pas. Moi qui ai toujours cru mon père, qui ai toujours étais de son côté.. Abasourdi, mon sac à main en cuir noir me glissa des mains. Le bruit sourd de mon sac retentit sur le sol. Mon «géniteur» s'arrêta, et me vit. Il vit dans mon regard la déception et l'incompréhension face à cette situation. 

-Lou ? Tu es déjà rentrée ? Me lança-t-il l'air gêné, laisse moi t'expliquer..

- M'expliquer ? T'es à poil avec une autre femme que ma mère et tu veux m'expliquer ? Le coupe - je, cette scène se passe devant mes yeux, il n'y a rien à expliquer. Moi qui prenais ta défense face aux propos que portait maman ton égard, qui t'accusait de tromperie et d'infidélité ! Je me suis disputé tellement de fois avec elle pour toi.

Je dévisage mon père qui n'a visiblement pas d'excuse, puis détourne mon regard de lui et part. Je sors de cette maudite maison et m'en vais le plus loin possible. La nuit commence déjà à tombé. Qu'est ce qu'il fait froid à cette heure ! Je sorti une cigarette de mon paquet magique et m'assit sur un banc près de l'arrêt de bus de ma maison. J'aspire et sens la nicotine envahir mes poumons. J'aime la chaleur de celle-ci.

Quelques minutes plus tard, le bruit d'une voiture vient fredonner dans mes oreilles. La belle bugatti noire que je pourrait reconnaître entre mille, s'arrête devant moi.

-Lou ? Me dit une voix que je connais bien.