Chapitre 3

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La première chose que je sent est une odeur de désinfectant, quand j'ouvre les yeux, je suis éblouie par une vive lumière ce qui m'oblige à les refermer , Je ne suis pas chez moi, tout est blanc, aseptisé, j'ai un horrible mal de crâne, j'ai des flashes de mon agression, je panique, mes fils ? Où sont mes enfants ? faite que mon ex ne les ai pas pris ! j'entends un bip qui s'affole, puis une main se pose sur la mienne comme pour me rassurer, mais je repanique, je manque d'air, j'ouvre de retour les yeux et j'essaie de me mettre en position assisse, mais une main me plaque contre le matelas avec douceur .

- ça va aller ! ne vous inquiétez pas ! me dit une voix que je connais que trop bien.

- Vous ? je demande à mon voisin.

- Oui, votre nourrice est venue en panique chez moi et m'a suppliée de venir récupérer les garçons !

- Où sont-ils ? ils sont ici à l'hôpital ? je m'inquiète immédiatement. 

- Non, ils sont chez ma tante Rosie ! me dit-il avec calme.

- Comment ça ? expliquez moi comment on en est arrivé là ? je ne me souviens de pas grand-chose, que s'est-il passé ? 

- j'ai entendu votre voiture arrivée à toute vitesse , cela n'est pas dans votre habitude et j'ai trouvé cela étrange ...

Il prend une voix douce pour me parler, ce qui m'inquiète, car s'il y a bien une personne que je ne qualifierais pas de doux, c'est bien lui, il semble chercher ses mots, mais je le regarde droit dans les yeux en lui fessant signe de continuer, ce qui le fait soupirer.

- Même si cela m'a semblé étrange, j'ai décidé de ne pas m'en mêler, puis j'ai entendu un cri, ce n'était pas votre voix, mais ça m'a suffi pour que je descende pour voir si tout aller bien chez vous... je suis à peine arrivé en bas de mes escaliers que votre nourrice taper comme une furie à la porte, j'ai ouvert et elle m'a suppliée de venir chez vous, que vous étiez blessé, elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas rester, elle bafouillait énormément, j'ai décidé de la laisser en plan pour aller chez vous et je vous ai vu prête à perdre connaissance alors je vous ai attrapé et je vous ai couché sur le canapé !

- Oui, je me souviens partiellement de ce moment, mais j'avais si mal, je voulais que mes enfants soient en sécurité... je suis désolé de vous avoir imposé cela !

- ne le soyez pas , c'était un cas de force majeur ! 

- que c'est il passer ensuite je me souvient de rien après ça ?

- Les garçons sont allés chez moi, ils ont eu pour consigne de fermer derrière eux et de n'ouvrir qu'à moi, quand ils sont partis, vous m'avez demandé de les protéger et je l'ai fait, vous avez perdu connaissance quand les secours sont arrivés, apparemment, vous aviez été agressé, les policiers ont cru que c'était moi l'auteur de votre agression, ils m'ont menotté...

J'ai du mal à ne pas sourire, le pauvre, il s'est retrouvé menotté alors qu'il nous aidait, il va vraiment finir par nous haïr, je le regarde et j'essaie de lui montrer avec une moue que je suis désolée, mais il lève les yeux au ciel avec un petit sourire en coin.

- je savais que vous alliez aimer cette partie de l'histoire .

- je vous jure que c'est bien la dernière chose que je souhaites pour vous, il en irait de notre entente cordiale .

il secoue la tête avec le même petit sourire en coin .

- Ils ne m'ont pas cru quand je leurs disais n'y être pour rien de votre état, ils avaient décidé que si ! Heureusement que votre nourrice est revenue car elle avait oublier ses clés sur votre table de cuisine , elle a pu me sortir de cette situation , elle a expliqué à la police que c'était votre ex qui vous avez battu et que moi j'étais que le gentil voisin, ils m'ont relâché et je suis retourné auprès des ambulanciers, ils m'ont dit dans quel hôpital vous seriez et ils vous ont embarquer , je suis allé chez moi pour rassuré vos enfants , mais je ne pouvais pas vous laisser seule sans nouvelles de vos fils , j'ai donc appelé ma Tante qui à un don avec les marmots , elle m'a dit de les déposés chez elle ! 

- Ho mon Dieu ! j'espère que cela ne l'ennuie pas ? 

- Elle adore les enfants et elle n'a pas beaucoup de visites dernièrement! elle est plus que contente d'avoir de la compagnie !

- Un véritable ange votre tante !

- Je lui transmettrais, donc j'en reviens à notre récit, j'ai déposé les garçons chez elle et ne vous inquiétez pas elle a eu un coup de foudre maternel pour vos enfants, je suis arrivé ici il y à 5 heures à peu près ! ma tante m'appelle toute les heures pour dire comment ce porte son baby-sitting.

- je suis rassurée que ça se passe bien, donc ça fait 5 heures que vous êtes ici ? vous pouvez me laisser l'adresse de votre tante et je demanderais à ma nounou de récupérer mes enfants. Et vous devez rentré vous reposez .

- écouter ça ne me dérange pas de rester et ça ne dérange pas ma tante de les gardés donc le débat est clos . 

- Vous êtes vraiment une tête de mule !

- Vous n'avez même pas idée !

je cherche du regard quelque chose a lui jeté mais on toqua à la porte , c'est un officier de police, il me demande si je suis capable de parler de mon agression , je lui fais signe que oui , mon voisin se lève pour nous laisser un peu d'intimité mais je lui attrape la main , sans un mot il se rassoit , je fais ma déposition et je n'omet aucun détail ! je sent que la main de mon voisin me serre de plus en plus , je le regarde un court instant et j'y lis une colère sans nom au fond de ses yeux , c'est comme si il vivait mon agression ! je fini mon récit mais le policier parait mal à l'aise , je finis par lui demander ce qu'il se passe .

- le temps que mon collègue et moi-même allions sur le lieu de votre agression votre maison à été vandalisé ! nous avons retrouver des empreintes sur un pied de biche laisser sur place , nous les avons envoyés à la recherche pour une identification , mais nous sommes sur que c'est votre ex qui en es l'auteur , en vu de ce dernier élément nous avons lancer un avis de recherche , mais nous vous conseillons de ne pas retourner chez vous pour le moment , avez-vous un endroit où aller en attendant?

- non , je...

-oui elle peut être héberger dans la réserve de ma famille ! dit mon cher voisin.

- effectivement la réserve de votre famille est fermé aux étranger en plus une nouvelle tête sera plus facile a repérer dans votre clan ? famille ?  désolé je ne suis pas familier avec la communauté amérindienne !

- Tribu est plus approprié ! mais ce n'est pas le sujet !

-effectivement , donc votre tribu sera t-elle d'accord de les garder dans la réserve ?

- j'ai eu le grand chef de la tribu et il à été scandalisé  de l'agression de ma voisine , il est plus que d'accord pour les accueillir les enfants et elle .

- d'ailleurs où sont les enfants ? demande l'agent de police .

- ils sont déjà dans la réserve avec ma tante en sécurité parmi les membres de ma tribu !

- c'est parfait , je vous laisse tranquille et je vous informe aux moindre nouvelles qu'elle soit bonne ou mauvaise !

il me fait un signe de tête et il sert la main de Wolf ,je trouve que l'appeler comme ça est bien mieux, je n'arrive plus à pensé correctement car la douleur ce rappel à moi , il a osé venir dans ma maison et tout détruire ? effectivement la prochaine fois qu'il m'aura sous la main je ne risque pas de m'en sortir , je regarde mon voisin qui est dos à moi et je me sent en sécurité en sa présence , je n'ai jamais eu peur de lui ! ce constat m'étonne car mon futur ex mari n'a pas sa condition physique ni même son charisme et pourtant je suis terrifiée par Parker mais pas par mon voisin. maintenant que j'y pense nos échange sur le devant de ma maison c'est toujours fais avec calme , il n'a jamais eu de geste violent , je n'ai pas vue le médecin rentrer et refaire le plein de morphine , je commence a plané et c'est totalement défoncé que je supplie Wolf de récupéré des affaires pour mes enfants et moi , punaise c'est que c'est super fort , je vais fermer un peu les yeux et je vais fantasm... heu maudire Wolf ! ho oui c'est une excellente idée . puis c'est le noir ...




Merci d'avoir lu ce chapitre 3.

Je suis ton ombreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant