𝐔𝐧 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞́ 𝐝𝐨𝐮𝐥𝐨𝐮𝐫𝐞𝐮𝐱

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Chapitre 1
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Je me réveille sur un petit carton posé au sol, je me frotte les yeux et je me redresse doucement. Après un fort grincement, la grande porte en métal s'ouvre, laissant place à une silhouette de taille moyenne derrière celle-ci, c'était Mère. Elle entre doucement dans la pièce, prenant soin de refermer la porte derrière elle. Avec précaution, elle dépose sur la table en bois, une assiette de riz accompagnée d'un morceau de jambon, un bout de pain et un verre d'eau.

Mère - Tu as 15 minutes pour manger, après quoi ton père viendra s'occuper de toi.

Irina - Merci Mère, dis-je à voix basse.

Elle sort de la pièce avec précaution, refermant la grande porte derrière elle. Je m'installe sur la petite chaise en bois positionnée devant la table, tirant l'assiette savoureusement vers moi. Le parfum alléchant de la nourriture remplit l'air alors que j'entame mon repas avec appétit. Je savoure chaque bouchée de mon repas avant d'en venir à bout et de déguster la dernière cuillère de riz.

À peine ai-je terminé mon repas que la grande porte en métal située en face de moi s'ouvre, laissant place à une imposante silhouette, mon père est là. Il entre dans la salle en refermant la porte derrière lui, je me lève et je m'agenouille devant lui.

Irina - Bonjour Père, dis-je d'une voix tremblante.

Il ne me répond pas et se contente simplement de sourire. Il se dirige alors vers une deuxième porte, sort une clé de sa poche et la déverrouille avant d'entrer dans la pièce. Dans cette pièce, il y a un bac rempli d'outils tels que des couteaux, des marteaux de différentes tailles, des scies, des fouets et d'autres éléments de torture. Il ressort de la pièce après quelques minutes en tenant à la main un fouet qu'il dépose sur la table en bois. Il me prend par le bras et me traîne jusqu'aux menottes en fer accrochées au mur de ma chambre. Je lève les bras vers le haut et il m'y attache.

𝐐𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐡𝐞𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐭𝐚𝐫𝐝

Du sang coulait sur mon corps mutilé, des blessures profondes étaient présentes le long de mes bras, certaines récentes et d'autres plus anciennes. Sur la surface de mon dos en sang, se trouvaient des marques profondes laissées par les coups de fouet. Mes poignets et mes chevilles portaient encore les marques rougies des menottes en fer qui serraient si fort. En regardant mes jambes, je pouvais voir une multitude de bleus violacés qui s'étendaient jusqu'aux genoux. Mon visage, quant à lui, était gâché par des cicatrices, des bleus et des traces de sang séché. Alors que ma vision commençait à se troubler, des larmes chaudes coulaient inlassablement le long de mes joues. J'étais pourtant habitué à cette torture, mais la douleur atroce persiste toujours. Le bruit du fouet claquant contre mon corps, les rires satisfaits de mon père, et mes gémissements de douleur résonnaient sans cesse dans ma tête. Ma vue devenait de plus en plus trouble, ma tête me tournait et je me sentais pas très bien, je finis par fermer les yeux et m'évanouir.

𝐏𝐝𝐯 𝐒𝐚𝐭𝐨𝐫𝐮

Les supérieurs m'ont averti qu'une maison suspecte dégageait une forte énergie occulte. Des fléaux rôdaient autour d'elle. Megumi et moi sommes dans une voiture conduite par Ijichi. Nous roulons sur les routes sombres, éclairées par les lampadaires et la lumière de la pleine lune. Nous arrivons devant une grande maison à deux étages qui dégage une très forte énergie occulte. Nous pouvons déjà apercevoir des fléaux rôder autour d'elle. Nous descendons de la voiture, Megumi observe attentivement les alentours tandis que je pose mes mains contre les rebords de la fenêtre avant de la voiture.

Le lien éternel - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant