Chapitre 1

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Chacun à sa propre vision de la vie. Certains se disent que tout est déjà écrit à l'avance, d'autres imagine le contraire et que chaque action mènent à une multitude d'avenir possible. Et il y a moi...



Pour moi, on décide de ses propres choix, mais certains événement sont décidées par une force plus puissante que ça. Dieu ? Le Destin ? La Vie ? Appelez ça comme vous le souhaitez. Moi j'appelle ça un Maître du Jeu. Mais pas genre Donjons et Dragons. Nan. ce Maître là, il excelle dans un seul jeu bien spécifique...


Je me souviens d'un rêve que j'ai fais étant plus jeune. Enfin, un rêve... Je ne suis pas certains de pouvoir appelez cela comme ça mais... Vous comprendrez. Dans ce "rêve", j'étais dans un espace blanc, vide. Un espace qui me semblait infini. Il n'y faisait ni chaud, ni froid. Je me sentais bien sans pour autant être à l'aise. Puis en regardant autour de moi, une silhouette m'est apparu. Entouré d'une sorte de limite noire traçant son corps d'une teinte blanche moins éclatant que l'espace autour de nous. Impossible de savoir si c'était un homme ou bien une femme. Pas d'yeux, pas de bouche, pas de nez, rien qui puisse l'identifier. Puis au bout de quelques secondes, une voix dans ma tête résonna. Je ne sais pas comment mais je savais que cette voix était celle de ce qui se trouvait face à moi. Il semblait y avoir deux voix, une féminine et une masculine. 

"Bienvenue Rémi. Je t'attendais pour démarrer la partie."

Il/elle connaissait mon prénom ? Une partie ? Encore plus de question qui venait troubler ma petite tête. Mais lorsqu'il/elle termina sa phrase, quelque chose se traça au sol. Un damier gigantesque. Cette apparition soudaine me fit reculer de plusieurs pas. Cela ne m'aidait pas à trouver une concentration quelconque. Je fini par regarder l'entité qui me faisait face pour lui demander son nom. 

"Moi ? Je suis ce que vous appelez Destin ou la Vie. Je suis également Toi. Ici, appelle moi comme bon te semblera, car nous allons beaucoup nous revoir."

Et évidemment à ses mots, toujours plus de questions. Je fini par prendre une grande inspiration et regarder ce fameux damier tracé au sol. Il a parlé d'une "partie". Serait-ce un jeu de dame ? A cet époque je ne savais joué qu'à ça sur un damier. Je finis par demander à mon interlocuteur de quoi il s'agissait.

"Connais-tu le jeu des échecs ? Seize pièces. Huit pions, deux Tours, deux Fous, deux Cavaliers, une Reine, un Roi. Deux côtés, blancs ou noires. Le but est de capturer le Roi adverse."

Les échecs ? J'en avais entendu parler et j'avais vu quelques vidéos à ce sujet mais sans plus. Il me parle de pièces mais je n'en voyais aucune. Je lui répondit que je ne connaissait pas les règles et que de toute manière, je n'avais pas envie de jouer.

"Malheureusement tu n'as pas le choix. Mais je vais t'expliquer les règles car, ici, elles sont assez spéciale. Et la partie ne commenceras que lorsque tu auras déterminé tes pièces. Chacune d'entres elle représente des gens de ta vie. Ton entourage en somme. Les pions sont justes des connaissances, des gens que tu aimes bien mais dont tu n'as pas énormément d'affinités. Les plus grosses pièces sont ton cercle fermé. Tes amis, ton être aimé. A toi de décider qui et quoi. Lorsque tu auras trouvé les seize pièces de ton côté, la partie commencera. Ne t'attends pas à une partie d'échec basique, mais je t'expliquerai en temps voulu."

Je tentais de regrouper toutes ses informations. Mais je finis par me dire que ce n'étais qu'un rêve après tout, que rien de tout ceci n'étais réel malgré le fait que tout ceci semblait l'être. Mais c'est au moment où cette pensée me traversa l'esprit que l'espace qui nous entourait devint noire, la pression de l'endroit était devenu plus intense et l'entité apparu juste devant moi.

"Fais attention petit être, ne prends pas Cela à la légère. Tu risques de vite perdre la partie avant qu'elle ne démarre."

Lorsqu'il prononça le dernier mot de sa phrase, le sol s'ouvrit sous mes pieds et m'entraîna dans une chute. 

Je me suis réveillé brusquement, allaitant et transpirant. Qu'es que cela pouvait bien signifier ? Je me leva de mon lit, me dirigeant vers le lavabo de la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage pour tenter de retrouver mon calme après cet étrange rêve. Mais ma panique repris le dessus lorsque je m'aperçu avec une peur immense la marque d'une pièce d'échec sur ma main, comme marqué au fer rouge. 


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Je me mit à hurler dans la salle de bain, réveillant mon père qui dormait dans la pièce à côté. Il entra en panique pour venir jusqu'à moi, je lui tendu ma main en pleurant. Il y eut une ou deux secondes de silence de sa part avant qu'il ne me dise qu'il ne comprenait pas. Il ne voyait rien sur ma paume. La confusion se mêla à ma panique, je tourna la main en ma direction. La marque était bien là, pourtant bien voyante mais mon père constata uniquement une paume vide. Je repris ma respiration, tentant de me calmer comme je le pu. Il me prit dans ses bras en tentant de me rassurer, que j'avais surement du faire un cauchemar. Il n'était pas loin de la vérité cependant. 

Il me raccompagna dans ma chambre, m'installa dans mon lit et me borda. Il resta quelques minutes avec moi pour être certains que je m'étais calmé. Ce fut difficile de décrocher un sourire sans que les larmes montent, mais je ne voulais pas qu'il se fasse de soucis. Il m'embrassa sur la joue et reparti se coucher. Il aura fallut une petite heure avant que je ne trouve le sommeil. Ce fut la première rencontre avec mon adversaire. Celui contre qui la partie d'échec la plus longue et complexe de ma vie allait se jouer. 

La vie en échec et matOù les histoires vivent. Découvrez maintenant