Un ange tombé en enfer

Pourquoi elle et pas moi ?

Pdv Giulia

Giulia, assise dans sa chambre, laisse les souvenirs du premier baiser avec Ezio traverser ses pensées. Depuis ce moment, une nouvelle dynamique s'est installée entre eux. Ezio s'est montré plus attentionné, bien qu'il reste réticent à dévoiler les cicatrices de son passé. Pourtant, sa présence, son intérêt sincère, parlent bien plus fort que des mots.

Il s'est brièvement confié sur la perte déchirante de sa sœur, mais a gardé le reste enfoui en lui. Leur connexion s'est approfondie sans besoin de mots. Une relation discrète, mais évidente pour tous.

Giulia s'est rapprochée de Carmen, cette amie chère qui va bientôt donner naissance. Elle ressent un lien fraternel avec elle, une connexion qu'elle n'a jamais eue auparavant. C'est comme si cette amitié comblait un vide, lui apportant un soutien et une compréhension qu'elle n'avait jamais connus.

Je suis plongée dans mes pensées lorsque la voix d'Ezio me tire brusquement de mes réflexions. Il entre dans ma chambre, rompant le flux incessant de mes pensées. Sa question douce me ramène à la réalité.

Je me lève instinctivement, sans un mot, et je me dirige vers lui pour lui offrir un câlin. Ezio répond à mon étreinte, et dans ce simple geste, il y a une chaleur familière, une complicité tacite entre nous. Ces instants silencieux tissent des liens, une connexion qui nous permet de nous comprendre sans avoir à tout expliquer.

Je suis dans ses bras, enveloppée dans une étreinte réconfortante, quand soudain, Ezio se fige près de la fenêtre. Son regard se durcit, et avant que je puisse comprendre, des hommes cagoulés surgissent en courant. Ezio tente de me pousser hors de danger, mais avant qu'il ne puisse agir, une balle transperce la fenêtre.

"Giulia, ça va ?" Sa voix est emplie d'urgence alors qu'il voit mon état. Je sens une douleur intense, mais je lutte pour rester consciente. Les tirs éclatent, le chaos s'installe autour de nous.

Je sentis mon corps chanceler et je m'effondrai au sol.

Les bruits assourdissants d'échanges de tirs envahissent l'air. Ezio, les larmes aux yeux, appela à l'aide, mais la violence de la situation ne convient qu'empirer. Je le vis s'agenouiller près de moi, désespéré, tandis que je pleurais de douleur. La vie semblait s'échapper de moi, mes forces m'abandonnaient peu à peu.

Les forces me quittent, laissant place à un abîme de souffrance. Mes larmes se mêlent à ma douleur alors que je sens mes forces me quitter.

"Je t'aime," je murmure à Ezio, mes mots se perdant dans un souffle. Il me répond, ses larmes coulant sur son visage. "Moi aussi, je t'aime. S'il te plaît, ne pars pas, reste avec moi"

Les mots s'envolent alors que mes paupières se ferment lentement. Je sens Ezio, désespéré, me supplier de rester, mais mes forces m'abandonnent. Et malgré son amour et ses prières, je m'enfonce dans l'obscurité, une douleur lancinante dans mon cœur alors que mes yeux se ferment définitivement.

Pdv Ezio

Je me tenais là, à côté de son corps, sans un mot. Les larmes coulaient de mes yeux. J'entendais les coups de feu en bas, mais je n'en avais rien à faire. Je regardais le corps sans vie de Giulia et je me haïssais. Je me détestais. Je ne voulais pas perdre la personne que j'avais de plus chère au monde.

Après un moment infini devant son corps, je vis Juan et Alessandro rentrer dans la pièce. Quand ils virent le corps de Giulia, ils accoururent à mes côtés. Je leur ordonnai de ne pas la toucher, que c'était trop tard, que tout cela était de ma faute.

Juan et Alessandro se mirent à pleurer devant le corps sans vie de Giulia.

 "C'est de ma faute. Je l'ai laissée seule." dis je tous bas

"Non, Ezio, ce n'est pas de ta faute." dis Alessandro en se mettant a mes coté

"Si, c'est de ma faute. Je suis un assassin. Je tue des gens. Et maintenant, elle est morte. On ma punis de tout le mal que j'ai fais" dis je 

Je regardai à nouveau le corps de Giulia. Je ne pouvais pas croire qu'elle était partie. Elle était la lumière de ma vie. Et maintenant, elle était morte.

Je pris une profonde inspiration et je me levai.

Je te vengerai