Le petit espion

Steve Bombarde aimait bien conduire. Il conduisait presque toujours le même chemin, car il était chauffeur de bus. Cette année-là, il fêtait seul sa trentième année comme étant chauffeur de bus. Depuis cinq ans, cet homme roulait le même trajet pour son travail. En effet, Steve avait emménagé plus en ville. Il habitait le 706, le seul logement pas trop cher. Plus de 4 ans plus tard, il était moins heureux.

Bizarrement, cela faisait plus d'une semaine que le chauffeur sentait une présence quelque part. Assez vite, il avait découvert que quelqu'un l'épiait par la grosse serrure de l'entrée. Alors, pour lui faire peur, Steve lui fera le saut le soir d'après. Toujours ponctuel, l'espion arrivait à dix heures quinze. Steve Bombarde partait pour aller au lit, alors qu'il courut vers la porte du hall pour l'ouvrir. Rien du tout. l'épieur qui était là n'est plus. La nuit suivante, il avait recommencé, mais la personne aussi. Le conducteur de bus trouvait cela de très mauvais goût comme blague. Si ça faisait rire l'espion, Steve en devenait fou ! À chaque jour de plus que la personne revenait, de plus en plus, Steve en avait marre. Un samedi soir, il avait appelé la police pour qu'elle puisse venir. Malheureusement, les agents de la paix ont dit non, car ils sont trop occupés.

L'homme de 52 ans avait, à ce moment-là, commencé à avoir un plan pour piéger la personne qui le scrutait par la grosse serrure depuis plus de deux mois. Le plan était simple et lui n'avait pas pris trop de temps à le préparer.

Le but était réalisable et il le jugeait correct : Steve allait fermer toutes les lumières et laissera la porte de l'appartement toute ouverte pour que l'espion ouvre la lumière... Mais il y aurait une surprise. Le chauffeur de bus attendit que le bandit arrive. Pour la première fois, il avait vu la personne qui le regardait chaque soir depuis près de trois mois. Cette personne petite et maigre était dans le cadre de porte, mal à l'aise de la situation. L'épieur épié tendit les deux bras vers l'interrupteur lorsque son cri d'enfant jaillit dans tout le logement. Dans une trappe à sourie modifiée, il y avait dix doigts petits et maigrichons d'un enfant qui pleurait.