A Dangerous Game

Phase I

Trois jours plus tard

Je ne sais pas quel sentiment exact j'avais ressenti à ce moment là. Quand Verka, mon plus loyal servant, mon bras droit, était entré dans mon bureau et m'avait annoncé qu'une missive avait été envoyée par l'impératrice Sirvakiera.

J'étais à la fois grandement étonné, mais surtout, j'éprouvais une grande excitation. Comme si j'étais un enfant qui allait recevoir un cadeau. Dès que je l'ai attrapée, je n'ai pas pu m'empêcher de la déchirer pour l'ouvrir.

Mon excitation n'était pas veine, elle a acceptée!!! Mais était-elle obligée de mentionner son "Infinie bonté"? Elle ne veut vraiment que me mettre sur les nerfs, mais ce qu'elle ne sait pas c'est que je suis actuellement trop soulagé pour perdre mon temps à m'énerver. Mon peuple pourra être sauvé, heureusement. Avant que ce virus ne prenne trop d'ampleur.

Les gouls sont des créatures assoiffées de sang, qui existaient il y bien longtemps. Et de ce que je sais, lors d'une guerre qui opposait mon royaume à celui de Sirvakiera, elles ont été éradiquées. On le pensait, mais il y 16 ans, elles sont revenues, et bizarrement elles sont revenues directement au sein de la famille de l'impératrice, forçant l'exécution de ses parents et de sa sœur. Son frère ayant été contaminé, on lui demanda à elle de régner, à seulement 10 ans. Malkrasia avait failli être tué, mais ils ont réussi à trouver un remède et l'ont soigné.

C'était un vrai miracle, car personne depuis les millénaires où les gouls faisaient des ravages n'avaient trouvé de remède à leur contamination. Plusieurs royaumes, dont le mien, à voulu connaître les moyens qu'ils ont utilisés, mais rien n'a été révélé, pour en être sûr Sirvakiera à même fait tuer TOUS les résidents du château qui étaient présents lors de la guérison, même les scientifiques et médecins ayant aidés ont été éliminé, de sorte que les seuls qui connaissaient la vérité étaient Sirvakiera et Malkrasia. J'aurais donné cher pour savoir, mais comme le disais mon père qui avait en horreur ce royaume, "Certaines choses sont meilleures quand elles sont inconnues, surtout quand il s'agit du royaume Viskoli".

Il a ses raisons de les détester, comme à peu près tout les autres royaumes du monde des Ékralers. Leur seul allié véritable est leur voisin direct, le royaume des mages noirs, Serpitéraus. Ces derniers étant par la même occasion aussi détester que leur pair. La seule raison pour laquelle personne n'a encore déclaré la guerre à cette contrée damnée, c'est tout simplement parce qu'ils sont les puissants. Leur armée contenant en partie des géants, des ogres, des gobelins, des elfes noirs, des esprits diaboliques et j'en passe. Ils sont de loin le plus puissant et le plus riche des royaume, le mien venant en seconde position.

Ils sont donc à la fois craint et détestés, pour cause, leur manie de prendre tout les autres peuples de haut. Il paraît même qu'une fois, lors d'une visite diplomatique du royaume de Sandar, faites par son roi lui même, Sirvakiera lui aurait lancé son sac d'épices qu'il avait envoyé en cadeau à ses yeux, ce qui avait failli le rendre aveugle. Et la cause était qu'elle n'aimait tout simplement pas l'odeur. J'espère vivement qu'avec moi elle n'agira pas comme ça, au risque de créer une guerre sans précédent contre nous, car moi, je ne suis pas du genre à me laisser dominer sans rien dire.

Mais bon, ça ne sert à rien de s'en faire, pour l'instant tout se passe bien. Espérons juste que ça reste ainsi.

Je sortis donc mon bureau en compagnie de mon fidèle assistant, me dirigeant immédiatement vers mes quartiers:

—Prépare un cortège Verka. Je tiens à aller la remercier en personne. Il me regarda d'un air penaud et un peu gêné avant de me dire:

—En fait, le messager de l'impératrice a insister sur le fait qu'elle ne désirait aucun remerciement. Je me suis légèrement crispé avant de me reprendre et de répondre en continuant à marcher vers mes locaux:

—Et bien dans ce cas, considérons qu'il s'agit là que d'une simple visite de courtoisie. Mon compagnon soupira avant de céder et de dire:

—Si vous y tenez tant. Mais de ma part, je pense qu'il ne vaudrait lieux pas. Ça se voit qu'elle vous prend de haut, de même très haut. Elle se pense supérieur à vous et vous considère sûrement comme une nuisance.

—Waouh, on jurerait presque que tu lis sans ses pensées.

—Je n'ai pas besoin de le faire pour savoir ce qu'elle pense de vous, et sûrement de presque tout les royaume existants. Mieux vaut ne pas y aller. Elle a accepté la coopération, là est l'essentiel.

—Justement! Autant commencé à avoir une relation plus amicale avec elle. Et ça risque de faire descendre son ego, si malgré le fait qu'elle ai dit qu'elle ne souhaitait pas de remerciements ou de visite je soit quand même venu. De quoi la faire changer de point de vue.

—Ou soit, ça l'énerve, elle annule le marché, et lance une guerre pour conflit diplomatique. Me lança Verka.

Je ris légèrement alors à se remarque avant d'ajouter:

—Dans ce cas là, ce serait bien dommage. Mais comme on dit, qui ne tente rien n'a rien.

—On dit aussi que dans le doute mieux vaut s'abstenir. Et là, il y a un immense doute!!! J'arrivais finalement à ma chambre, Verka sur les talons. Je me tournai alors vers lui et lui dit:

—Peut importe le doute et peut importe le risque. Tu sais pertinemment que ce qu'on fait actuellement n'est pas vain. Elle croit sûrement qu'on ne sait pas qu'elle est la personne qui a relâché ce virus sur nous. Elle nous croit assez naïfs. Utilisons donc cela pour nous jouer d'elle. Tu le sais très bien, ceci n'est  que la première phase du plan.

—Oui, mais... je commence à penser qu'on risque plus d'y perdre que d'y gagner.

Il essayait de me résonner, mais ma décision était déjà prise, je ne sais pas pourquoi elle tient tant à nous voir souffrir, et je ne désirais pas le savoir, car autant qu'elle, je tenais à la voir en agonie. Pour ce qu'avait vécu ma famille,pour ce que j'avais vécu. Pour ce qu'on avait vécu. J'allais me venger. Une vengeance tellement froide qu'elle lui brûlera le corps.