DIX-NEUF

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S'était  endormie, elle fut réveillée en ressentant une drôle d'impression. Elle se sentait alors ballottée.
Puis la jeune femme fronça les sourcils quand tous devint clairs dans sa tête. Elle s'était endormie et là ils étaient sûrement arrivé.
Puis elle découvrit le visage carré d'Ivan fixant droit devant lui. Il était entrain de la porter.
Lydy poussa immédiatement un cri de colère, mais fut aussitôt prise de surprise et de soulagement en voyant le visage étiré de Cruz se matérialiser lorsque celui qui la portait abaissa son regard vers elle.

- ça va bien? Tu t'es endormie durant le trajet.
Fit-il pour lui expliquer pourquoi il la portait en ce moment.
Elle venait d'halluciné, croyant voir l'autre  Peut-être qu'au fond elle aurait voulu que ce soit lui, mais non elle ne devait pas penser cela. Cette homme était détestable, un homme sans cœur et méchant.
Il n'y que ses intérêts qui compte.
Elle le découvrit à ce moment en retrait derrière eux, en train de traîner deux mallettes.
Il n'avait rien remarqué.

Elle pria pour que Cruz ne parte jamais, et ne la laisse jamais seule en sa compagnie. Cependant, ses supplications ne furent point entendues,parce qu'elle découvrit que Cruz avait beaucoup d'autres obligations ailleurs, elle devait rester seule avec Ivan car Cruz partit dès qu'ils furent installé dans leur nouvelle villa, sur une jolie petite île.
Elle décida pourtant de ne pas desserer les dents, malgré cette nouvelle situation. Et dire qu'elle avait pensé à s'excuser auprès de lui pour s'être interférer dans sa vie.

- tu vas continuer de me bouder longtemps?
lui demanda Ivan, non dupe en ouvrant les fenêtres dans le salon.

Planter au milieu de la pièce Lydy le toisa.
Qu'est-ce qu'il croyait?

- Il va revenir quand Cruz?
Dit-elle froidement, pour lui signifier sa désapprobation à rester avec lui.

- je ne sais pas. sûrement pas avant longtemps.
Cruz avait un véritable chantier à orchestrer, il devait s'atteler au grand nettoyage chez les hommes d'Elbert tandis qu'ici, il jouait les gardiens pour empêcher que la véritable meurtrière ne soit éliminée.
Il s'arrêta un instant et lui lança un regard inquisiteur.

- alors tu ne vas pas me parler  avant longtemps?

Elle ne fit même pas oui de la tête.

- Elle est où ma chambre?
Dit-elle.

Ivan lui fit signe de le suivre et entama de monter une longue marche en bois d'ébène, ils ne dit rien mais n'arrêta pas de lui jeter de fréquent regard. Puis ils arrivèrent dans un long couloir spacieux et décorer avec  goût tout comme toute la villa d'ailleurs, et il lui montra  du doigt une porte.

Elle se pressa de tourner le poignet, et d'entrer dans la pièce  lui claquant la porte au nez.

Une fois à l'intérieur elle se remémora son visage amusé, puis se prit un bain et se couvrit d'une robe blanche; sa couleur préférée, et ne mit pas longtemps à se coiffer, puis s'assit près d'une fenêtre, passant et repassant dans sa tête les dernières événements de sa vie.

Toc toc!  fit deux coup frappés à la porte, la sortant de ses pensées plusieurs heures plus tard. Le visage d'Ivan apparu une seconde après.

- le repas est prêt!
Dit-il.

Il avait cuisiner. Elle ne lui connaissait pas cette qualité, tout comme conduire habillement et semer des hélicoptères.
Était-il aussi doué dans l'autre chose aussi?

Mais à quoi pensait-elle?

- je ne mangerai rien.
Dit-elle précipitement, en secouant sa tête pour chasser cette nouvelle décharger qui se baladait en elle.

En un clin d'œil il fut à l'intérieur de la chambre et se planta devant elle. Il emprisonna son regard et elle eut l'impression qu'il sondait ses plus infimes pensés.

- le repas est prêt.
répéta-t-il en soutenant son regard.

-  je ne mangerai rien...
Lui répondit-elle en levant les yeux vers lui. Bien que sa voix était clairement mal assuré.

- je crois que tu comprends tout de travers en fin de compte. c'est moi qui suis obligé de me cacher à cause de toi et c'est toi qui boude en ce moment. tu trouves ça logique?

Lydy eut l'impression de recevoir une douche froide. Alors cet homme ne comprenait vraiment rien? Il l'exeda tout à coup et tout désir se volatolisa. Elle reprit le contrôle d'elle même et ne lui cacha pas sa colère.

- je me moque de tout ce que tu pourrais me raconter Ivan.

Elle se lèva brusquement pour s'éloigner de lui et poussa un cri à cause de la douleur dans sa cheville, elle venait de se la tordre accidentellement.

Il acouru aussitôt et se pencha vers elle, mais elle le repoussa.

- ne me touche pas.

Il l'ignora et la pris dans ses bras avant de l'emmener dans une pièce qui devait être une infirmerie, puis se mit à lui masser le pied.

- je crois que tu n'as pas bien compris que je t'ai dit de ne pas me toucher.

Continua-t-elle en tentant de le repousser avec sa main.

Mais vu qu'il continuait de faire la sourde oreille, elle fut obligé de ramasser toute sa force et de le repousser brutalement. elle lui tourna aussitôt le dos et se pris sa cheville entre les mains pour lui montrer qu'elle pouvait bien se soigner elle-même.  elle fut soulagée de le voir partir même si c'était seulement une quinzaine de minutes plus tard.

Pour s'assurer qu'il ne viendrait plus l'enuyer, elle fit l'effort de descendre dans la cuisine après s'être soigner et se remplit une assiette qu'elle vida avec rapidité puis repartir s'enfermer dans sa chambre.

- Je suis ici si tu as besoin de moi, c'est mon bureau.
Entendit-elle pendant qu'elle passait devant une porte entre-ouverte.

- je m'en moque.
Dit-elle assez fort pour qu'il entende.

Elle n'aurait jamais besoin de lui

Elle ne le revit plus de la journée et n'en fut que trop heureuse.
Elle savait qu'il était toujours dans son bureau mais rien de plus.
elle dîna seule un peu plus tard et parti sereinement se coucher.
Mais Lydy fut réveillée par une sorte de déclic ayant retentit peut-être partout dans la maison. puis la lumière coupa dans la pièce. La plongeant dans la pénombre; la chose qu'elle détestais le plus au monde. Elle avait une peur bleue de ça.
Sans réfléchir, elle sortit de son lit, traversa la pièce, ouvrit à la va vite la porte de sa chambre, et se rendit à tâtons et le cœur battant dans le fameux bureau dont la porte était miraculeusement encore entrouverte. elle le distingua découper dans le milieu du cadran d'une fenêtre.
Il regardait comme d'habitude par la fenêtre.

- ça arrive parfois ici quand il y a....
Lydy se jeta dans ses bras, et il n'eut pas le temps de finir sa phrase.

- sers moi s'il te plaît, j'ai peur.

PLUS JAMAIS NULLE ( En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant