Chapitre 42

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Après un appelle de Easton en pleine nuit, nous avons plié bagage et j'ai envoyé un message a Alyssa, Tara et Alex pour les prévenir de notre urgence. J'ai préféré envoyer à trois personnes différentes au cas où, donc nous sommes reparties avec le jet de Dario et une fois dans les airs, nous faisions une visio avec un Easton qui semble bien épuisé, le pauvre.

- Il y a eu une autre fusillade à la boîte hier soir et des gens ont était enlever.

- Pourquoi nous le savons que maintenant ? gronda Dario.

- J'étais assez occuper à essayer de gérer la merde qu'il y a eu et je viens seulement de rentré, les flics m'ont retenue pendant des heures.

- OK, je dis. Combien de personnes se sont fait enlever ?

- 6, répond-il.

- Quand on arrivera, je partirais avec Gabin et Jack fouiller les endroits que je soupçonne.

- C'est ça qu'il veut Alana, Pavel en a marre que tu sois sur sa route.

Un sourire se dessina sur mes lèvres puisque c'est le but justement. Mais c'est vrai qu'il est temps que tout cela se termine. Je vais m'asseoir sur les genoux de Dario qui m'entoure de ses bras. Un silence s'installe des deux côtés jusqu'à ce que Easton se racle la gorge.

- Nous avons aussi un autre problème.

- Lequel ? soupire Dario.

- Angélo est ici.

Je fus soulevé et poser sur un autre siège et en quelques secondes Dario à disparut dans la cabine avec son portable à l'oreille. Euh, je suis abasourdi là, pourquoi il a réagi comme ça ? Je vais rester ici je pense car Dario ne semble pas vouloir ma présence vue où il s'est terré, je souffle en m'installant confortablement dans le siège et une hôtesse de l'air vient vers moi.

- Vous désirez quelque chose Madame ?

- Un café s'il vous plait.

- Bien Madame.

Elle me sourit et repartie quelques minutes et me dépose mon café sur la tablette à mes côtés, je la remercie puis le bois doucement pour ne pas me brûler. Après un regard sur mon portable, je vois qu'il est 5 heures du matin, donc nous arriverons pour 19 heures cela me laissera le temps de manger, de me préparer et de partir en chasse. Nous irons d'abord à la boîte où nous étions sensés le suivre avec Marcus et de là nous l'espionnerons pour retrouver les victimes. J'espère que personnes n'est mort, j'ai horreur quand il y a des dommages collatéraux, tandis que je me fais plein de scénario dans ma tête, mes yeux commencèrent à se fermer donc je ne luttai pas vu la soirée d'enfer qui m'attends.

                                                                               *

Quand je me réveille, je suis dans la cabine du jet, je suis seul dans le lit alors je me redresse pour tenter de voir quelque chose mais les rayons de soleil m'aveuglent, un petit volet se leva pour le plaisir de mes yeux qui retrouve un peu de noir et je vis Dario assis dans un coin avec un verre dans une main et une petite télécommande dans l'autre, il regarde le vide et je constate qu'il est torse nu.

- Dario ? je l'appelle.

Il renifle d'un geste brusque en fronçant son nez et bu une nouvelle gorgée.

- Qu'est-ce qui ne vas pas ? je tente à nouveau.

- Tu vas partir, dit-il.

- Pourquoi je partirais ?

Je ne comprends rien du tout de ce qu'il dit. Peut-être que la brume de mon sommeil ne s'est pas encore décimée et du coup je ne capte pas tout correctement ou alors il a bu plus que je le pense. Je jette un coup d'œil à mon portable près de moi et vis qu'il était presque 14 heures. Il nous reste environs 5 heures de vol. Avec toujours les yeux dans le vide, Dario commence à me faire un peu peur. Bougeant entre les draps, je me mis sur les genoux pour me rapprocher un peu.

- Dario ? Pourquoi je partirais ?

- Il vient te chercher.

- Qui ça ?

- Ton frère.

Ah, il veut me faire partir mais je ne peux pas. Je compte bien sauver ses gens, sauver Dario et buter Pavel. D'accord c'est mon boss et mon frère mais j'ai le droit de faire ce que je veux quand même. Même si Angélo est têtu, je le suis autant que lui et il ne me fera pas partir par sa simple volonté. Il me l'avait dit qu'il viendrait me chercher mais je penser avoir plus de temps. Par contre, je ne comprends pas pourquoi Dario se met dans cet état.

- Je partirais quand la mission sera finie, je dis fermement.

- Tu ne comprends pas, tu dois repartir avec lui quand nous rentrerons.

- Je lui parlerais, je dis en haussant des épaules.

Dario rigola en finissant son verre puis se leva pour me rejoindre dans le lit.

- Je ne veux pas que tu partes, avoue-t-il.

Passant ma main dans ses cheveux, je ne dis rien en assimilant ses paroles. Il ne veut pas que je parte ? Moi ou mon cul plutôt ? Ouais qu'il dessoule avant que nous ayons une vrai discutions. Il ne mit pas de temps avant de s'endormir donc, je me levai et alla prendre une douche dans la salle de bain et cela me fit du bien. Une fois habiller, maquillé et requinquer, je retournai dans le jet après avoir vérifié que Dario dormait encore, je demandai un autre café à l'hôtesse qui me sourit puis appela mon frère avec mes écouteurs sans fil. Heureusement, il me répond rapidement.

- Alana ?

- C'est quoi cette histoire de me faire partir ?

- Je t'avais prévenu, si tu étais de nouveau blessé, tu retournes à la maison.

- J'ai le droit de décider quand même, je râle.

Je fis un signe de tête à l'hôtesse qui me dépose mon café pour la remercie et elle me laissa tranquille. Je m'assieds en me massant les tempes puis bu une gorgé de mon café.

- Tu as étais blesser par balle Alana, je ne veux pas que cette mission te tue. Merde comprend-moi, tu es ma petite sœur.

Je comprends ce qu'il me dit mais je ne suis plus une enfant, je veux terminer cette mission et dé... je repousse cette idée car ce n'est clairement pas le moment d'y penser. Je soupire puis me racle la gorge en espérant que mon discours sera suffisant pour le faire changer d'avis.

- Easton m'a dit que tu étais déjà à Palerme ?

- Oui, je suis dans une chambre d'hôtel pas loin.

- Bien alors je te propose que nous fassions équipes, tu seras avec moi pour t'assurer de mon bien-être et nous terminons cette mission ensemble.

Angélo eu un temps de pause pour réfléchir. Je pris pour qu'il soit d'accord et que cela nous fasse un allié de taille en plus dans cette bataille. De plus, j'adore travailler avec lui, nous sommes tellement synchronisés qu'on n'a presque pas besoin de se parler. Plus j'attends, plus j'ai peur qu'il refuse mais je n'abandonnerais pas.

- Écoute Angélo, je tes toujours fais confiance et là j'ai besoin que tu me fasses confiance, j'ajoute.

Il laisse planer encore quelques secondes avant de me dire.

- Laisse-moi réfléchir.

Puis il raccrocha et je retirai mes écouteurs en soufflant de soulagement. Il n'a pas dit non, c'est déjà ça.

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Chapitre 42 fini.

Bisous.

Marion.


Une garde du corpsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant