Days does not count

chapitre 1 : suppression

  Demain seras une super journée. Je n'ai cours qu'une heure. Je devais avoir sport mais c'est la ceremonie des quarante ans de ma prof. C'est à partir de ce jours là qu'elle devras supprimer trois événements de ça journée tout les jours. Mais mieux, aujourd'hui, elle peux supprimer un événements de sa vie entière. Sauf sa naissance évidemment. Mais tout ces détails ne m'intéresse pas pour l'instant. J'ai beaucoup de chose à faire aujourd'hui. D'abord, je descends les longs escaliers de ma tour pour arriver sur le carrelage orangée du hall d'entrée. J'ouvre la lourde porte puis sort dans la cours. Là, je regarde autour de moi. À droite, le parking qui continue derrière mon immeuble avant de rejoindre les jardins qui eux même entours la tour avant de me rejoindre, à gauche. Devant, les autres tours d'où sortent deux personnes âgés et juste derrière, Emma. Ma meilleure amie depuis que l'on se connait. Ma meilleure alliée depuis notre naissance. Elle me souris et me tend un sac.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Pour ce soir.
- C'est un déguisement ?
- Non. Je savais que tu voudrais pas, alors non.
- Attend... Non c'est quand même pas..?
- Bah ouvre !
- Ho yes merci Emma ! Puré tu me sauve.
- C'est rien, j'aurais dû te les rendre depuis longtemps en plus...
- Bon on y vas ?
- Go !

  On travers le quartier pour rejoindre l'arrêt de bus le plus proche. Après avoir attendu quelques minutes, on entre dans le bus qui nous amène à la bibliothèque en longeant le canal de la ville. Après être descendu, Emma me demande :
- Du coup tu devais venir pourquoi ?
- J'ai une commande qui viens d'arriver. Ma sœur m'a envoyé un message.
- J'avais presque oublié qu'elle travaillait ici.
- C'est plutôt pratique d'ailleurs.
- Mais elle pouvait pas te ramener les livres elle même ?
- Elle rentre pas à la maison ce soir.
- Elle te trahi !
- Aha ! de toute façon maintenant je vais pouvoir rendre ça.
  On passe la porte automatique du vieux bâtiment et après avoir sourit à toutstes les bibliothèquaires, on traverse la salle principale pour aller récupérer mes emprunts. C'est devant le petit bureau servant de barrière entre les gens normaux, comme Emma et moi, et les employés•es que je retrouve ma soeur. Elle à mis un grand t-shirt de la médiathèque avec le logo représentant le bâtiment dessiné en très gros dans le dos. On ne le voit pas mais je connais très bien ce t-shirt. Il lui arrive à peux près à mis cuisse. Exactement comme le pull d'Emma, qui ne l'a pas enlevé malgré le chauffage de la bibliothèque.

  Je lui donne ma carte et elle plaisante en me demandant ce que je viens chercher après avoir sorti un "bonjour monsieur" ridicule. Elle passe ma carte, lis pendant quelques seconde ce qui s'affiche sur l'écran puis se retourne Et part dans la petite salle d'à côté, où son ranger par nom et type de document toutes les réservations. Elle reviens vers nous avec trois DVD et deux livre d'une pièce de Sénèque et Racine. Elle me les tends mais alors que je déplie mes bras pour les attraper, les cinq documents tombent sur la petite table. Je relève la tête pour engueuler gentiment ma sœur mais je ne trouve pas ses yeux. Je ne trouve pas non plus ses mains et ses bras sont entrain de se déchirer comme du carton sous mes yeux. Le reste de son visage, dont les yeux s'étaient déjà éclaté par terre, se découpait en bande sanglante de chair. Ses muscles se révélait, puis ses os partaient en poussière et en quelques secondes, ma sœur n'était plus qu'un tas de sang et de chair découpé au ciseau, qui s'enflamèrent alors et disparaissèrent. Emma n'avait pas bougé d'un poil et regardait devant elle le visage disparue de ma sœur. Le siens était traversé de rivières. Lorsqu'elle se tournit vers moi, un océan vînt tapisser mes joues. Je regardais les documents devant moi.