Les demi-dieux

Chapitre 1 : c'est quoi se délire ?!

« Courir, courir, COURRIR », voilà la seule pensée qui occupait mon esprit alors que je tapais mon meilleur sprint à travers les couloirs du lycée. Je filais à toute allure, esquivais les élèves et sautai par-dessus les obstacles (sacs à dos égarés, etc.). Je sentais le vent frais me fouetter le visage et j'entendais les groupes d'amis pousser des exclamations à mon passage. C'était compréhensible de leur part après tout ; je courais à 40 km/h. Vous êtes impressionnés, n'est-ce pas ? Eh bien, sachez que ce n'est absolument pas mon max, et oui, je faisais tout pour ne pas aller trop vite et éveiller le soupçon, car en réalité, je pouvais atteindre les 80 km/h, pas la peine de retourner en arrière pour relire, parce que vous avez très bien lu, oui, contrairement à d'autre personne, je peux... courser une autruche, franchement, c'est plutôt cool. Enfin bref, vous vous demandez surement pourquoi je courais dans mon lycée, ou peut être pas, (mais c'est pas grave) et bien la réponse est simple : Thomas Miller, un imbécile, qui faisait partie de l'équipe de football de l'école, qui avait absolument toutes les filles à ses pieds et qui passait le plus clair de son temps à martyriser les plus faibles, et j'étais sa proie favorite.

— Je vais te massacrer, CAMBER ! Hurla soudain la voix du crétin (Thomas).

— Faudrait d'abord m'attraper ! Ai-je répondu un sourire malin aux lèvres, car j'étais certain de m'en sortir. Après tout, je m'en sortais toujours, même dans les pires situations, et je suppose que vous vous posez encore une question (ou peut être toujours pas) : pourquoi Miller m'en voulait ? Ben, c'est peut-être parce que je me suis infiltré dans les vestiaires pour mettre du poil à gratter sur les vêtements de Thomas. Je sais, ce n'est pas très original comme blague, mais vous voyez, moi, j'adore ce genre de vieille farce cliché.

Je continuai à slalomer les couloirs sans m'arrêter jusqu'à ce qu'un vieil homme avec un début de calvitie, un visage qui hante votre pire cauchemar, un nez crochus, des yeux à moitié fermés et qui portait un vieux costume marron, se mis en travers de mon chemins, ce qui m'obligea à m'arrêter net.

-hé m'sieur le directeur ça va ? C'est une belle journée, pas vrai ? Ai-je dit d'une voix innocente avec un large sourire.

— Vos petits tours ne marchent pas avec moi, Camber ! hurla le proviseur.

-des petit tour ? Quel petit tour ? Je ne vois pas de quoi vous parler, désolé. ai-je répondis d'une voix toujours aussi innocente.

— Qu'est-ce que vous avez encore fichu ? demanda M. Williams en se pinçant l'arête du nez.

— Voyons, monsieur, je n'ai rien fait du tout ; vous me connaissez, je suis sage comme une image. Ai-je dit sur un ton sarcastique.

— Je te tiens le missile ! Hurla la tank sur patte juste derrière mon dos, « génial, il débarque pile quand il faut, pas ce lui-là », ai-je pensé légèrement agacé. M. Williams, Alex a encore fait l'une de ses blagues : il a mis du poil à gratter dans mes vêtements ! 

— Depuis quand t'es un mouchard Miller ? Ai-je demandé encore plus agacer.

— de puis que t'as débarquer dans se lycée . Répondit Thomas.

— mmh ça se tiens , ai-je murmurer

— Comme d'habitude ! soupira le proviseur. Dans mon bureau, Camber. M'ordonna le directeur, j'ai suivi le directeur jusqu'à son bureau ou plutôt, il m'a suivi jusqu'à son bureau vu que j'ai dû battre le record de convocation chez M. Williams, et que je connaissait vraiment le chemins par coeur. Je marchais dans les couloir les mains dans les poches de ma veste, j'eu alors la désagréable impression d'être observer , j'ai tourner la tête et je vis un groupe de jeune qui avais l'aire d'avoir un ans de plus que moi c'est à dire 17ans , l'un des élève du groupe me dévisageait , il avait une barbichette et une casquette de rasta , il se tourna vers l'un de ses amis , un garçon à lunette, au cheveux blond coupé court et au yeux bleu électrique  , il lui murmura quelque chose à l'oreille et le garçon au yeux bleu demanda à celui à la barbichette :