Nobody's Perfect !

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PDV Alice.

Au matin je me lève un peu courbaturée et pars prendre un cachet et une douche rapide, pour essayer de détendre un peu mes muscles qui me rappellent que je ne me suis pas ménagée cette nuit, mais ça en valait vraiment la peine.

Je descends préparer le petit déjeuner, et dépose une boite sur le plateau et pars rejoindre Jessie.

Je la réveille avec de tendres bisous sur tout le corps et en lui murmurant des « je t'aime » entre chaque baisers.

- Bonjour mon amour, tu es déjà levée?

- Bonjour mon ange, tu sais bien que je ne le lève jamais tard. Tu as bien dormi?

- Comme un bébé, et toi ?

- À vrai dire pas vraiment. J'étais un peu stressée.

- Stressée pour quoi?

- Pour ça.

Je prends la boîte sur le plateau et lui donne. Elle me regarde intriguée, puis me demande.

- Qu'est-ce que c'est?

- Ouvre.

En ouvrant la boîte Jessie y découvre une bague en bois, et la fixe longuement. Je me gratte l'arrière de la tête et lui demande timidement.

- Elle te plaît?

- Elle est magnifique, c'est toi qui l'a faite?

- Oui. Elle n'est pas parfaite mais bon, j'y ai mis tout mon amour.

- Alors elle est parfaite. Merci mon ange! Au risque de casser un peu les choses, elle signifie quoi pour toi?

- Que d'une façon ou d'une autre tu seras toujours présente dans ma vie et dans mon coeur. J'espère que notre couple durera le plus longtemps possible, mais même si nous devons nous séparer, tu resteras gravée dans ma mémoire.

- Tu es adorable. Mais pourquoi ça t'a empêché de dormir?

- Parce que même si notre relation, n'a pas toujours été simple, je sais que je t'aime comme une dingue, et ce que j'aimerais vraiment c'est que l'on officialise complètement notre histoire un jour, si tu en as envie biensur.

- Alice, je ne suis pas sur de bien comprendre. Tu veux bien être plus précise s'il te plaît?

- Très bien, je n'avais pas prévu de faire quelque chose du genre mais puisque tu insistes. Je vais faire ça à l'ancienne, au risque de paraître vieux jeu.

Je prends la bague délicatement et pose un genou à terre.

- Jessica Lee Cornish, je ne te demande pas de le faire demain, mais cette bague représente la promesse que je te fais, de toujours être la pour toi et de t'aimer jusqu'à mon dernier souffle. Est-ce que tu accepterais de devenir ma femme?

Jessie pleure, mais à un énorme sourire sur le visage, ce qui me rassure un peu. J'attends ce qui semble être une éternité avant qu'elle ne se redresse et m'attire vers elle pour m'embrasser amoureusement.

-Je t'aime Alice.

- Je t'aime, mais tu ne m'as pas répondu.

- Biensur que j'accepte.

Nous nous embrassons amoureusement, et je sens que Jessie a envie de faire l'amour, mais je calme les choses en la calinant tendrement.

- Je suis désolée mon ange, ce n'est pas que je n'ai pas envie de toi, mais j'ai beaucoup de douleurs depuis ce matin. Est-ce que l'on peut juste profiter pour se faire des câlins?

- Qui êtes vous? Et qu'avez-vous fait d'Alice Parker?

- Très drôle!

- Je te taquine, mais je suis fière de toi mon amour.

- Pourquoi?

- Parce que tu écoutes ton corps et que tu es capable de me dire que tu as besoin de repos.

- J'essaie de t'écouter et d'en tirer des leçons. Et je commence à comprendre que ce n'est pas forcément être faible,  que de dire quand j'ai besoin de me poser.

- Eh bien! Que de changements mon amour! J'adore ce nouvel état d'esprit.

- J'ai beaucoup réfléchi ces derniers temps. A notre histoire, et surtout aux raisons de nos disputes. Il m'a fallu du temps, peut-être un peu trop, mais je comprends mieux pourquoi tu m'as quitté la première fois. À situation inverse j'aurais probablement fait la même chose que toi. C'est peut-être bête mais, je pense que notre rupture m'a aidé à mûrir, même si j'ai fait une belle rechute avec l'annonce de ma maladie. Et même si je ne suis pas responsable de tout, j'ai bien compris que je n'étais pas forcément des plus attentionnée envers toi, et que j'étais assez égocentrée depuis que je sais que j'ai une fibromyalgie. J'en suis vraiment désolée, je vois bien que tu fais toujours ce que tu peux pour moi. Au lieu de m'en rendre compte, j'avais tendance à te rejeter et à me braquer, parce que j'avais l'impression que tu voulais appuyer là où ça fait mal.

- J'ai effectivement ma part de responsabilité dans nos disputes, et surtout pour la dernière. Mais je suis soulagée de constater que tu as ouvert les yeux. Merci de m'en parler, ça me touche énormément. Et je tiens à te dire, que j'aime énormément cette nouvelle perception des choses.

- Je t'aime tu sais, et j'ai vraiment envie que l'on essaie de mieux communiquer. Je pense que ça ne peut qu'être bénéfique pour nous, et pour tout t'avouer, j'en ai marre que l'on passe notre temps à se disputer. Même si en général, lorsque l'on se réconcilie, ça se passe souvent sur l'oreiller.

- Je t'aime aussi mon amour. Tu as raison, la communication n'est pas notre fort, et j'avoue que ça me fait du bien de pouvoir se parler calmement sans avoir peur que ça parte en dispute. Merci de te confier à moi. Quand à moi, je vais essayer de faire des efforts pour gérer ma jalousie. J'ai bien compris que tu n'as pas envie de perdre Emma, mais que tu n'as pas envie de plus que de l'amitié. Et j'ai confiance en toi, donc je n'ai pas à avoir peur que tu me trompe avec elle, ou même quelqu'un d'autre.

- Qu'est ce qu'il nous arrive? Nous n'avons jamais autant si bien parlé.

- Nous avons deux forts tempéraments et avons tendance à rester camper sur nos positions, au risque de nous blesser. Mais je pense que toi comme moi, en avons assez.
Et puis, si je n'ai pas rêvée, nous allons nous marier dans quelques temps, donc autant arrêter de se gâcher la vie maintenant, pour que je l'espère, notre mariage ne s'arrête pas au bout de quelques mois, ou années.

- Exactement! Alors du coup, mademoiselle Cornish, vous voudriez garder votre nom ou prendre le mien?

- Pourquoi ne pas prendre les deux? Qu'est-ce que tu en penses? Au moins nos enfants auront nos deux noms aussi.

- Nos enfants?

- Tu n'en veux pas?

- Des bébés Cornish-Parker.. ça sonne plutôt bien, non?

- Incroyable bien même.

Fin.