le Magisteril et les anneaux de feu

CHAPITRE 44 : le bal

19h30, 28 Septembre. 

- T'es sublime, souffla Maude en entrant dans la pièce.

J'arrangeais une dernière fois ma coiffe, un laurier en or, avant de me regarder dans le miroir. 

Je ne pus réprimer un sourire. En 2 ans, c'était là bien la première fois que j'avais tenté de prendre soin de moi, et j'étais assez fière du résultat. Vêtu d'une robe blanche, entourée de tulles en transparence et de ses ornements dorées, j'avais l'allure de la reine de Sparte. C'était Maude qui m'avait acheté cette robe, lors de notre session shopping la semaine précédente. 

En un mouvement de doigt, la Mage d'air créa des tourbillons d'air frais, qui vinrent arranger mes quelques mèches rebelles.

- Là - tu es parfaite, compléta-t-elle. 

- T'es pas mal non plus, retorquais-je en me tournant face à elle.

Elle portait une ravissante robe en lin, d'un mauve lavande, et des assortiments argentés tout aussi somptueux. 

Elle me fit un clin d'œil complice et me tendit sa main, que j'attrapa. Nous nous dirigeâmes vers la sortie, un peu stressées. Paul et Loïc nous attendaient en bas des escaliers, simplement vêtus d'un costume noir, et d'un nœud papillon d'une couleur semblable. Paul avait fait l'effort de se peigner, ce qui était affreusement mignon. Loïc lui, ne semblait même pas s'être donné cette peine. A moins que cette coupe soit l'œuvre d'un coup de peigne ? Ce qui s'avèrerait encore plus désastreux-

Nous descendîmes les marches main dans la main, sous le regard ébahi des deux garçons. 

-Tu es... ravissante, balbutia Paul en s'approchant de Maude, l'air émerveillé. Toi aussi Éden, ajouta-t-il, dans la précipitation. 

Je gloussa doucement. A son tour, Loïc s'approcha, affichant un air satisfait. 

- « magnifique » serait un euphémisme, souffla-t-il, en se positionnant à côté de moi. 

- Tout de suite les grands mots, grommela Maude, en me lâchant la main pour se blottir contre Paul. 

Loïc agrippa ma taille, me provoquant un frisson assez désagréable, il ne faisait pas partie de la liste des privilégiés.  Pourquoi avais-je accepté sa proposition déjà ? 

Nous nous mîmes en marche. Nous longeâmes le couloir, sous quelques regards admiratifs et de nombreux « joyeux anniversaire, Maude ! », criés par ci par là. Je sentis alors une bonne odeur de buffet me chatouiller les narines, signe que nous étions bientôt arrivés à la salle de bal. 

Un brouhaha sordide s'installa alors, tandis que nous nous approchions du lieu. Deux satyres se tenaient à l'entrée, vérifiant nos poignées, sur lesquels étaient noués un ruban en or, synonyme de pass. 

Une fois à l'intérieur, de somptueux lustres lévitant harmonieusement au plafond nous offrirent une explosions de couleur. L'air de cette nuit estivale était douce, s'infiltrant à travers les immenses baies vitrées qui donnaient sur le jardin du bahut. Un orchestre était d'ailleurs dans la cours, jouant des air des Memories, de Maroon 5. Les étudiants échangeaient entre eux, tandis que d'autres dansaient, chantaient, buvaient, se baladaient ou riaient... 

Un éclat de voix familier me sortit de ma contemplation, mélangé à un doux parfum de brise salé. Soudain, je le vis. 

Pause : On parle souvent du fait je les « full black » soient super sexy sur les garçons, mais je trouve qu'on ne parle pas assez des totales looks blancs ??

Alors j'entame le débat : 

Pour ou contre les « full white » ? 

Personnellement ? Pour.