chapitre 10

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Wooyoung. 

Où est-tu ?

J'ai besoin d'aller mieux.

Tout va mal là.

Viens.

Je t'en supplie.

J'ai peur.

" Meurs pas San! Tu dois vivre pour qu'on ait les putains d'allocations !"

Comme toujours.

Je suis en crise de panique.

Mais ma mère semble ne pas s'en faire.

Tout ce qu'elle veut c'est de l'argent.

Je ne suis qu'une machine à fric pour elle.

Comment ? Comment pourrais-je avoir un jour son amour ?

Mes larmes redoublèrent, et elle cria encore plus. 

Je me recroqueville sur moi-même pleurant dans mes bras.

Mais mes bras ne sont pas aussi réconfortants que les tiens.

Je cris de tristesse, je m'étouffe avec mes larmes.

Ca fait mal.

" Arrête de chialer! T'es pas un gamin !"

Ma tête tourne.

Ca fait mal.

Je ferme les yeux. Je les ouvre.

Mes larmes m'embrument.

J'ai mal.

J'ai tellement mal au coeur.

J'ai peur, je pleure encore plus.

L'obscurité semble se refermer autour de moi.

L'obscurité se referme sur moi comme les pages d'un livre tragique, chaque mot une larme, chaque virgule une douleur supplémentaire.

Des formes, qui n'ont pas l'air rassurantes m'entourent.

J'ai peur, alors je pleure encore plus.

Donc elle crie encore plus.


Et je crie.

Je crie de tristesse, de souffrance, de douleur, de malheur.

Et ça fait mal.

La pluie, compagne silencieuse de ma tristesse, tambourine sur les vitres, ajoutant sa voix à mon chœur solitaire de larmes. 

Le ciel semble pleurer avec moi.


Wooyoung.

Viens.

Je t'en supplie.

Mon appel résonne dans l'obscurité, une prière perdue dans le néant de ma détresse

Wooyoung.


Je referme les yeux.

Et tu est là.

Wooyoung, ne pars pas.

떠나자    --   c.s + j.wyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant