Chapitre 2 : Le ministère

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  C'est là que commence vraiment mon histoire. Je mettais endormi ou plutôt évanoui et le lendemain, j'avais oublié ma sœur, sa disparition et nos pleurs. L'évènement avait été supprimé mais je ne le savais as encore. Les trois documents et les deux livres étaient posé sur la petite table, à côté d'un lit d'hôpital sur lequel j'étais allongé. Mes parents étaient assises sur un bord du lit et parlaient entre elles mais je n'entendait rien. Elle n'avait pas l'air triste. Ma sœur avait disparu de leurs mémoires comme de la mienne. Tout de ma sœur, avait disparu. Enfin pas tout à fait. Mais pour l'instant, moi dans mon lit, je n'avais plus rien de ma sœur. Ce n'était pas juste sa présence à la bibliothèque qui avait été supprimé, s'était sa naissance.
  Je pourrais vous raconter ce que je ressentais à ce moment là mais je ne ressentais rien à part un mal de crâne et une fatigue intense. Tout était plus ou moins normal pour moi à ce moment-là. Je pensais simplement avoir fait un petit malaise et m'être réveillé avec mes mères. C'est tout. Il n'y avait rien à dire. Mais plus tard, il y a eu ce bug...

  Je ne sait pas, et elle non plus, comment c'est arrivé et pourquoi. Ça n'a juste aucun sens mais c'est arrivé. Une semaine après ma sortie de l'hôpital, en faisant le choix de supprimer l'événement "mon cahier est tomber dans l'évier remplis d'eau alors que je revisais en lavant mon t-shirt à la main", l'hologramme violacé est devenu rouge vif et le visage d'une jeune femme de vingt ans est apparu. Ma sœur. Ça n'avait duré qu'une seconde et j'avais repris ma vie tranquillement. Mais deux jours ont passé et la même chose s'est reproduit. Comme si ma sœur n'était pas vraiment morte. Qu'elle était quelque part mais que quelque chose la bloquait. Le lendemain, j'avais reçu un appel :
- Allô ?
- Oui, bonjour monsieur Sennteu ?
- Oui c'est moi,
- Nous avons un problème avec votre interface. Votre pouvoir et votre esprit ne semble pas vouloir supprimer un évènement que vous avez supprimer il y a treize jours.
- Quel événement ?
- C'est le problème... Vous n'avez supprimer aucun événement il y a treize jours. Votre pouvoir semble...
- ...Madame ? Vous êtes toujours là ?
- Présentez vous à votre mairie et demandez le service d'interface et pouvoir, madame Silvia. Au plus vite !
- Madame Silvia ?

  Ça avait coupé. Après cela, j'ai réfléchi et j'ai fait des recherches. Ce fameux service donc la dame fait partie est le service public, le seul, s'occupant notamment des problèmes lié aux pouvoirs et à l'interface, ce petit écran violacé holographique. Mais après des dizaines et des dizaines de recherche, rien sur cette Silvia. Elle devait être une simple employée. J'y suis allé le lendemain. J'ai demandé à voir "madame Silvia" et la, on m'a répondu quelque chose auquel je ne m'attendais pas : « Madame Silvia ? Ha, madame la présidente ! Personne ne l'appelle comme ça enfin ! Elle arrive dans quelques minutes. Elle arrive juste de la capitale mais elle devait assister à une réunion. Vous pouvez attendre juste là ». La présidente ? Pourquoi une personne aussi haut placé se retrouve à appelé quelqu'un comme moi ? Je commençais à m'inquiéter mais la dame de l'accueil ne me laissa pas le temps. Elle s'était approché de moi pour me prévenir de l'arrivée de Silvia en rigolant, sans doute parceque je l'avais appelé comme cela. Elle m'indiqua un couloir et une porte à droite. Noir, avec une vitre teinté d'où j'imaginais la présidente observer ses employés•es. J'approchais la main du bois peint de la porte qui s'ouvrit avant que je ne puisse le toucher. Une dame plus grande que moi, peut-être un mètre soixante-dix, au cheveux noir charbon à peine visible tellement ils étaient cours, apparue dans le cadre. « Ne toque pas ! Monsieur Sennteu, vous devriez mettre à jour vos photos d'identité... Entrez. » La pièce était vide. Seule une voix brisait le silence. Je ne comprenais pas ce qu'elle disait mais je connaissais la personne à qui elle appartenait. Le premier ministre.

  Ce conard ! Que faisait-il ici ? À ce moment là, j'étais partagé entre le dégoût et la peur d'apprendre pourquoi ces gens s'étaient intéressé à moi. La présidente remarqua mon air mi dégouté mi effrayé et me demanda :
- Tu a une sœur ?
- non. Je suis fils unique
  C'est ce que je pensais encore à ce moment là.
- J'ai été adopté.
  Le premier ministre m'avait interrompu :
- Ce n'est pas lui ?
  La présidente lui écarta le doute immédiatement
- Si. Écoute, tu a une sœur. Elle s'appelle Samya.
  Oui. Exactement.
- Qu'est-ce que vous racontez !? Je viens de vous dire que-
- C'est ma fille.
  La fille du ministre ?
- Tes mères ont adopté ma fille caché.
  À ce moment-là, je m'étais rappelé du scandale d'infertilité et du divorce. Je n'en avais rein affaire alors et je ne comprenais pas pourquoi cela faisait réagir autant de monde. Si je me rappelle bien, j'avais donc pensé qu'il mentait. Puis que peut-être qu'il avait une fille mais que ça n'avait pas de sens que mes mères l'ai adopté. Puis j'avais fais comme si j'avais bel et bien une sœur et je mettais demandé : pourquoi n'est-elle pas là ? La présidente m'a dit :
- Écoute, il le semble que ton pouvoir et ton interface ne soit pas tout à fait coordonées. Ta sœur a été effacé mais n'a pas tout à fait disparue et elle existe encore encore sur certains serveurs et pouvoirs. Je me rappelle d'elle, le ministre aussi... Tu sais que l'interface est faîte pour t'empêcher de supprimer certains événements ?
- Oui.
- Et bien...
  Elle hésite.
- Dîtes lui.
  Le ministre sort de son fauteuil et se lève en la regardant.
- C'est comme si tu avais réussi à passer outre cette interdiction mais que ton pouvoir le regrettait.
- Je vous dit que je n'ai rien supprimer ! J'étais dans les pommes.
- Et c'est vrai. Ce n'est pas toi qui a fait cette suppression.
  Elle prend un livre sur le bureau et me le tends. Les tricheureuses.
- Je sais que tu les connais.
- On a vu rapidement les trois grandes suppression au collège.
- Voilà. Et bien c'est plutôt simple enfaite. Ces gens n'ont pas seulement la capacité de supprimer des événements interdit. Ils ont réussi récemment à intégré notres service et nous pensons que ce sont eux les responsables de la suppression de la naissance de ta sœur.

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