Chapitre 1

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Pov Aoki

" Allez y ! Attraper le ! " 

" On va lui faire la peau ! "

Ces voix, je l'ai est reconnu tout de suite. De toute façon, ils viennent me voir tout le temps à la fin des cours, lui et sa bande de macaques enragés.

Instinctivement, je me mit à courir. J'entends les cris et les insultes de mes poursuiveurs derrière moi. Le couloir est complètement vide, comme je prend des cours de rattrapage le soir, je suis seul la plus part du temps.

Je rentre à peut près à minuit chaque jour de la semaine. Alors ils m'attendent tous les soirs pour venir me casser la gueule.

Je court bien plus vite qu'eux.
À force d'être pourchassé, je m'y suis habitué. A mon plus grand soulagement, je vois la porte de sortie au fond du couloir.

Je tape mon meilleur sprint et arrive rapidement à la porte. Avant de partir du bâtiment, je jette un rapide coup d'œil dans mon dos.  

Sans surprise je vois les 3 macaques. Courant comme des cons derrière moi. Mais quelque chose ne va pas...Toshiba n'est pas avec eux !

La panique me gagne. Où est il ?! Un poing atterri sur ma figure, ce qui me donne immédiatement la réponse à ma question.

Le coup me projète contre le mur. Je regrette vite de n'être pas parti plus tôt du lycée et surtout d'avoir eu l'idée débile de regarder derrière moi avant de sortir.

J'eus plusieurs autres coups au visage de la part de Toshiba. Puis, les macaques le rejoignent et me mettent debout, plusieurs coups dans le ventre, suivit du coup fatale...je me tord de douleur sans émettre le moindre son.

Un des 4 connards me frappe l'entre jambe. La douleur est insupportable.
Mais je reste silencieux. Il y eu d'autres coups, d'autres moments d'atroces souffrance, Il me balance des injures en pleine fasse.

Je me suis habitué au fil des années, à être sans cesse traiter de PD, de gros batard ou encore de sale gay...
En plus ces connards savent que je suis 100% hétéro.

Je me prends des balles perdus depuis la primaire et ça m'a suivi jusqu'au lycée. J'en arrive à la conclusion qu'ils ne me lâcheront jamais. Foutu pour foutu je me lève tant bien que mal et dit avec un effort énorme :

" Arrêter ! Stop. Lâchez moi à la f-"

Je ressent un coup dans ma nuque. Un coup vachement fort. Mes jambes franche et je me sent tomber dans les vapes.

Quand je me réveille quelques heures plut tard, je n'est pas changé de place, toujours allongé par terre avec la même posture.

Mes côtes me font souffrir et j'ai du mal a respirer. Mon estomac me fais vite recraché le repas de midi.

Mon visage me fait très mal. Pareil pour ma nuque. Je veux rester allongé toute ma vie, sur le sol. Je plonge lentement ma main dans la poche de mon manteau, même mon épaule me fais souffrir !

Je sort mon téléphone, je reste au moins 5 bonnes minutes à dévisager mon téléphone.

" Bordel de merde ! Mon téléphone ! Fait chier !" Murmure je 

Il est fissuré de partout, de grandes fissures, beaucoup de fissures...
À ma grande surprise et à mon plus grand bonheur, il fonctionne toujours. Il beugue beaucoup, mais fonctionne encore. Je regarde l'heure, il est 2 heures du matin.

" Quoi ?! Déjà ?! Mais je suis resté inconscient combien de temps ? Personne ne m'a remarqué ? "

Je pose mon téléphone, et ferme les yeux quelques secondes. J'ouvre les yeux pétrifié. Je ne veut pas que ça se produise, mais c'était trop tard...
Mon téléphone vibre.
Un appel.
Ma mère.
Je me redresse aussi vite que possible et décroche. J'entends la jeune voix de ma mère à travers l'appareil.

" Allo ? Aoki, mon chéri, c'est toi ? "

" Oui, maman, c'est moi. Qu'es ce qu'il y a ? "

J'essaie de répondre sans que ma voix tremble, mais c'est quasiment impossible. Je prie pour qu'elle ne le remarque pas.

" Comment ça se fait que tu es encore debout ? "

Je redoute cette question...

" J'ai un devoir de maths demain, alors je reste réviser, SUR MON BUREAU et toi ? Tu n'es pas encore arrivé ?! "

Je préfère insister sur certains mots pour évitez d'autres questions.

" Ah...Tu devrais aller te coucher...ça sera dur demain sinon...Je voulais justement te dire que je rentre dans très longtemps du travail, j'ai pris des heures supplémentaires. "

" Maman ! Tu m'avais promis de plus en prendre ! "

" Je sais mon chéri. Je suis désolée, mais j'ai pas assez d'argent pour payer les factures ! Je te promet que j'essayerais d'en prendre moins. "

" Tu promets toujours, mais tu tient jamais parole. "

Elle rajoute un " désolée mon chéri ". Puis je raccroche, énerver et agacer par cette fin de journée. Ma mère travaille beaucoup trop depuis que mon père est partit avec sa foutu maîtresse de malheur...On a pas assez de revenu, alors elle travaille plus, pour gagner plus.

Je ne veut pas embêter ma mère avec mes histoires à la con. Je veut pas empirer les choses en racontant, ce qui se passe réellement en cours.

Je dois y allez, ma mère va sans doute rentrer vers 6 heures. J'ai largement le temps de rentrer à la maison.

Je suis trop crevé pour faire quoi que
se soit, mais il faut que je me lève.
Je retiens ma respiration et me lève d'un coup.

Je m'empêche de crier et commence à marcher en boitant. Ma jambe me lance et j'ai toujours ce gout affreux de sang et de vomi. Je pose ma main sur la poignée et la tourne...

" Quoi ? "

La porte refuse de s'ouvrir, je regarde par la sorte de fenêtre sur la porte et vois effectivement 3 macaques rigoler au loin avec les clés du bâtiment dans les mains. J'en revient pas. Ils ont le don de me faire chier.

" Bordel !! "

Crie je désespérer. Cette fichu soirée ne va donc jamais prendre fin ? J'essaie tout de même à forcé la porte avec ce que j'ai sous la main. C'est à dire, rien.

J'en ai marre, je suis à bout...

" JE VEUX CREVÉ BORDEL !! "

Un silence. Un grand vide. Un blanc. Plus soudain une voix derrière moi.

" T'es fou ? J'te laisserais pas faire ça !"

Je reste figé. Je ne peux pas le croire. J'aurais reconnu cette voix sur des millions d'autres voix. Putain, ce n'est pas LUI, quand même ?

Je me retourne et voit avec horreur, un grand jeune homme, cheveux noirs en bataille, yeux verts, percing a la lèvre inférieure...ça ne peut être que lui...

" Hiro Toshiba..."

|A suivre...

J'avais écrit jusqu'au chapitre 21. Mais comme j'ai pris de l'assurance sur les histoires j'ai décidé de la recommencer en améliorant des choses. Alors j'espère que l'histoire va vous plaire.

I'm afraid of tomorow Où les histoires vivent. Découvrez maintenant