Prologue

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Mon père vient d'être mis sous terre, l'homme de ma vie ne reviendra plus, il m'a quitté, je suis orpheline maintenant.

Les services sociaux m'ont déjà prévenue que j'irai en foyer parce qu'aucun membre de ma famille ne veux de moi.

Mon père m'avait prévenue que je serai seul, que personne ne m'aimes sauf lui.

Je regarde encore son cercueil avant de partir dans ma maison, qui ne le saura plus demain.

Je regarde notre cuisine qui regorge de souvenirs, ma chambre, celui de mon père, notre salle de bain et le salon.

Il s'est passé des choses dans cette maison, je me rappelle du jour où j'avais vu mes mensurations pour la première fois, mon père parlait à une conquête dans le salon et m'avait demandé de ne pas descendre mais j'avais couru pour lui dire que je saignait et il était allé m'acheter des tampons et m'avait expliquer comment m'en servir. La dame avait aimé notre complicité mais ne voulais pas être de trop.

Je me rappelle de mon premier histoire d'amour raté, et du film qu'on avait regardé en pleurant, je ne pourrai plus me chamailler avec mon père, je ne pourrai plus le prendre dans mes bras , je ne l'entendrai plus me dire que je suis irresponsables quand je ferai le mur, mon père est mort.

Je ne sais pas comment réagir, je ne veux pas pleurer, mais je ne dois pas rire non plus, que faire de mon lui aurais trouvé une solution.

Quelques personnes viennent me présenter leur condoléances, nos voisins, des amis à mon père, ses conquêtes et plusieurs inconnus.

Après leur départ, je pars dans ma chambre faire ma valise, car demain la dame des services sociaux viendra me prendre pour m'emmener dans un foyer, vu mon âge, je ne serai jamais adopté et à mes dix huit ans je ferai ma vie.

Je suis orpheline à quinze ans, je pars m'allonger dans la chambre de mon père et pleure tout les larmes de mon corps.

Le lendemain, je prends une valise, je met mes vêtements, quelques chaussures et sacs et notre album de famille.
Je prend également ma boîte à souvenirs pour je ne sais qu'elle raison. Je reviendrai dans ma maison à mes dix huit ans , je vais juste passer trois ans ailleurs.

Je prend mon chien avec moi , papa et moi l'avons appelé Monsieur djef Daniels. Il est de la famille.

À huit heures, la femme des services sociaux vient et nous partons dans sa voiture pour ma nouvelle maison avant mon retour.

Une fois arrivé, nous entrons et elle me présente au couple qui doit s'occuper de moi , ils ont l'air gentil mais, ce n'est pas mon père.

Je partage ma chambre avec une fille de dix sept ans, Qui va partir dans quelques mois .

Je dépose ma valise et prend mon chien dans mes bras, c'est la seule famille qui me reste et je vais prendre soin de lui , je ne le laisserai pas m'abandonner, on est une famille.

JUSQU'À CE QUE LA MORT NOUS SÉPARE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant